23² - L'origine future
1er janvier de l'an 0, à 00h00
529 - ³??????
23h23 : agilité, don pour les communications, protection, héritage.
e,s,a,r,i,n,t,u,l,o,m,d,p,c,f,b,v,h,g,j,q,z,y,x,k,w
1er janvier de l'an 0, à 00h00
L'Internet est une énorme entité à l'intérieur de laquelle il n'y a aucun humain.
Ce n'est pas un endroit humain.
* * *
Fait notable aussi : ce que tu y apportes ne t'appartient plus. C'est une illusion de propriété privée, invention étonnante.
Et donc si tu t'y décris, tu te dépossèdes d'une partie de toi-même. De la joie d'être lacunaire, pour ne pas dire mensonger...
On dégénère, sans cible
Ondes et gènes errent, sensibles
"Ce qui se dit la nuit ne voit jamais le jour" ( Ornella Mutti, dans Jet-set )
[ 5/11/9 : cette citation serait de Nietzsche ]
Elle est belle comme un rêve.
Et puis adorable aussi. Super cool.
Et puis elle m'a parlé de ma nature profonde.
Elle ne me connaissait que depuis 2-3 heures, et elle a fait mouche.
Elle est vivante, souriante, attentionnée.
Belle comme un ange.
La nuit est passée par-dessus la grâce.
Ma tête depuis pense à elle. Se repasse en boucle ces moments rares.
Mon coeur ne sait plus quoi faire de ses sentiments.
Comment faire.
J'ai fini par lui envoyer un message de remerciement pour sa prévenance, via deux intermédiaires.
Depuis, rien.
Je pense à elle tous les jours.
Ce doit être une forme d'amour.
Je me rends compte avec le temps de la force du statut social face à la polymorphie originelle de l'être.
Il y a des choix, des actes qui vous engagent à vie, à mort, et qui réduisent le champ des possibles jusqu'à un plan de voyage unique. On peut avoir l'impression dès lors de ne plus vivre. D'être dirigé malgré soi par les conséquences de nos propres choix d'antan.
J'en suis là.
* * *
Au bout de 26 jours, je ne pensais plus à elle quotidiennement. Je l'avais rencontrée dans une fête d'Halloween, costumée. 26 jours plus tard, je recevais quelques photos de cette fête. Bien sûr, elle était dedans. Plusieurs fois. De quoi revigorer la mémoire défaillante qui s'est usée elle-même à penser mille fois aux quelques images survivantes d'une soirée beaucoup trop arrosée.
La veille de la réception de ces photos, j'errais sur le net. J'avais fini par aller prospecter l'heure 23h23; une même recherche d'information faite à deux-trois ans d'intervalle sur le net, peut donner d'autres réponses qu'avant. En dehors de la signification des heures dites "doubles" ce post évoque la possibilité d'un message envoyé par un ange, puis de fil en aiguille, je fus amené à rechercher le nom de mon ange gardien. Mon ange gardien s'appellerait iah-hel. Sur les sites, il y avait une formule d'invocation. Les noms des 72 anges gardiens viendraient de la Kabbale, avec une symbolique pour chacun. Et une formule d'invocation. L'un des sites disait également que l'ange gardien ainsi invoqué peut se manifester dans un rêve en prenant la peau onirique d'un personnage qui se mettrait à vous parler en vous regardant dans les yeux.
La nuit même après la réception des photos, j'ai rêvé de la fille. Et de mes amis proches. Un rêve visuellement impressionnant. Je tiens à souligner que ça fait des mois et des mois que je ne me souviens pas d'un seul rêve. La fille me parle dans le rêve. Et elle me regarde dans les yeux.
Les photos ne me l'avaient pas montrée telle que je me la rappelais. Mais après le souvenir de ce rêve, je vois en elle une sorte d'ange gardien.
J'ai oublié de dire que durant la fête, à un moment je commençais à ressentir un effet éthylique détestable qui consiste à avoir l'impression, une fois assis, de partir en arrière, d'etre propulsé sans fin jusqu'à avoir envie de vomir. A ce moment-là je me suis levé, et elle se trouvait là, à deux pas, et dans le bordel de la musique, je lui dis et lui fais le signe que "ça tourne". Là direct, elle m'a pris la main et elle m'a dit "viens on sort". On est sortis de la fête. On est allés dans une sorte de clairière, circulaire, ceinturée d'arbres frèles, avec un arbuste central. Je me rappelle l'avoir qualifiée de celtique. Un de mes potes préparait là un mini-feu d'artifice. On s'est posés là, avec la demoiselle, qui est née un 5 février d'ailleurs, au passage, donc verseau, comme moi. Elle a dit "on va respirer un peu". S'en sont ensuivies je ne sais quelles paroles, mais une ou deux me sont restées, et surtout celle-ci "Tu es dans ton monde un peu, mais tu es gentil. Tout le temps." C'est ce "Tout le temps" presque glissé au creux de l'oreille, ou ressenti comme tel, qui ne me quitte pas depuis. Après cette intervention, j'ai stoppé l'alcool net pour la fête. Jusqu'à m'endormir, vaincu, vers 3h-3h30, sans avoir pu remercier la jeune fille. Sans la revoir depuis. Sauf par ces photos.
Je n'ai pas désir pour elle. Bien qu'elle soit mignonne. La forme d'amour que j'évoquais ci-dessus m'apparaît maintenant, suite au rêve, comme une sorte de relation homme-ange. Quand je la vois, je ressens quelque chose de bénéfique, de bienfaisant, pour moi. C'est très étrange à ressentir. Ça ne m'est arrivé ainsi pour personne d'autre en 37 ans.
"Belle comme un ange", disais-je ci-dessus; c'est exactement ça. Parce qu'en plus elle est blonde. Naturelle.
C'est peut-être elle qui est tout le temps gentille. On parle souvent de soi-même quand on juge les autres, cette inaccessible complexité. Je ne sais pas. Mais je suis heureux de ces... "mouvements internes" qu'elle suscite... presque surnaturellement...
D'ailleurs, lorsqu'on s'est parlé la première fois, peu de temps avant l'épisode éthylique ci-dessus, que l'on a évoqué nos dates de naissance, il y avait une troisième personne, qui portait un habit mauve, que j'avais assimilé à un costume de prêtresse. Cette personne, née un 9 février, donc verseau également, s'appelle Angélique...
Il y a quand même des faits qui correspondent entre eux d'une manière symbolique on ne peut plus émouvante...
Le point de référence de base : c'est soi par rapport à soi. Via les incessants détours temporaires par le reste.
Comment expliquer à des immigrés en mal d'intégration, qui courent après la réussite comme après le saint graal, que ce saint graal est, pour une minorité d'autochtones, un constat d'échec métaphysique...
Toute entrée en un lieu peuplé d'humain réduit l'esprit à ce lieu.
En sortir par l'esprit revient à sortir du ventre maternel originel... A naître ailleurs, donc...
Es-tu né à nouveau en esprit, un jour ?
Es-tu SORTI(E) de ta parole, de ton corps, de ton corpus d'idées, de ta classe sociale, de ton histoire, de ta seconde de vie en cours, et enfin, de ton inné ?...
Ce n'est jamais fini : pour lui-même, je ne meurt pas.
Objectivement, tout meurt, sauf, peut-être, le sujet objectivant pour lui-même.
"Enfin la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle[...]"
( Concile Vatican II, 1964, in "Lumen Gentium" )
[Pour info, les 4 constitutions conciliaires de Vatican II :
Lumen Gentium ( Lumière des Nations )
Dei Verbum (la source de l’Église),
Sacrosanctum concilium (liturgie),
Gaudium et Spes (au service du monde)]
"A toi d'exister,
Seul face à la nuit."
( chanté par Nadya et Enrique Iglesias, tiré de "laisse le destin l'emporter" )
Je voulais un peu de paix, par le plaisir. Mais c'était beaucoup demander, déjà, à l'époque.
Kafka a mentionné que l'on voulait nous faire croire que le monde était chaotique, cruel et aveugle.
Je m'interroge encore; je me souviens quand j'avais arrêté de fumer par la seule volonté mentale, qui m'engageait beaucoup par nombre de conceptions des choses que ma situation, décroissantiste alors, Spinoza et les Yamakasi m'avaient fait réformer, (in)consciemment. Je croyais alors les choses cohérentes.
Je m'interroge; j'ai lu un peu de Morin qui professe un faux chaos pour comprendre la Nature.
J'en suis là.
_Je ne comprends ni mon âme ni ma vie.
_Tu comprends le monde.
_Oui mais non :)
_Si :o)
D : _"ça¤chauffe
B : _non non mécanique habituelle... :) ça marmite par contre pour remplir tout ça
D : _Faut bien occuper la marmite
E : _Dans tout les cas laisser l'eau faire les premiers bouillons
B : _bon alors... attendons les bouillons...
D : _bouillons ;o)
E : _Oui de bon bouillons avec quelques grains de sel.
D : _une pincée de poussière d'étoile
vie = concretude
C'est immense ici : y a rien.
Nos mots disent la vérité mais ils ne la sont pas.
"L'exactitude n'est pas la vérité ...
... On peut prendre toutes les libertés de lignes, de formes, de proportions, de couleurs, pourvu que le sentiment soit intelligible."
Henri MATISSE
Etre plongé dans l'absence de sens pousse à soi. Tout est libre, au fond, mis à part avec autrui bien sûr, comme toujours. Mais tout est libre au fond de soi.
Etre plongé dans l'absence de sens pousse à soi. Ce soi est. On l'est dès lors.
Le silence n'existe pas, pour moi.
L'acte seul, solitaire, de ta vie, se suffit à lui-même, en tant qu'acte agissant sur le reste des choses. Acte, fait, sensation, amour, vrai_, véritaire.
15 et 16-08-08
Je ne crée plus de poèmes, prose ou non, depuis longtemps. Je suis comme un caillou lisse érodé par le fleuve du virtuel... C'est la vraie vie, lvv, qui me fabrique en ce moment...
En fait, le genre de ce qu'on écrit n'importe pas, il y a juste à faire l'acte quand on sent à peu près que... ça vaut le coup d'être fait, pour une bonne raison, ou une autre bonne raison... juste écrire...
C'est une sorte de dilution, de confusion, tout se mélange... C'est en marche en ce moment même. Au bout du bout, le résultat politique, c'est l'arbitraire et donc du sang qui coule. Mort et souffrance. L'humanité cherche en même temps à atteindre son maximum intellectuel de fonctionnement pratique : l'automatisation; donc dans l'arbitraire il y aura des structures abstraites d'acier trempé.
Tout est matériau. Tout. Surtout ce qui n'apparaît pas en être de prime abord, tels que la balistique, la création d'entreprise, l'Univers, l'argent, l'art, le pouvoir, qui sont des ensembles d'actes, d'êtres humains et de choses composites, ensembles hétéroclites que l'on peut considérer comme des matières à travailler, comme un sculpteur travaille une matière meuble, au moins en pensée, et plus si possibilités, mais avec les humbles moyens du bord, toujours les moyens du bord, qui sont parfois sophistiqués... Lorsqu'ils sont sophistiqués, une autre entité, entéléchie, prend le relais du complexe et de l'inaccessible : l'organisation.
L'organisation est un ensemble de fonctionnalités nécessaires, atteignables par les flux logistiques.
Le néant aurait engendré l'être, donc la matière, pour éclairer son inaccessibilité... Donc la matière. Donc la matière fabrique son explication du néant au néant pour qu'il(s) se comprenne(nt).
Aucune importance.
Amour...
Boldulci : Entends-tu Dieu te parler dans les chiffres ?
Blownblue : Non. Plutôt ailleurs. Dieu est-il immanent ou transcendant ?
Boldulci : Qu'en penses-tu?
Blownblue : :) tu lévites la question mon bonze ami. Je crois que c'est du courant alternatif. A toi les studios
Elisa : Dieu : Voilà un mot à éradiquer du dictionnaire et surtout de la langue des hommes !
Blownblue : Ben... si on pose la question de l'origine, de la création... il faut une entité... Mère Nature, Dieu... Après, comme dans la question que je posais à pseudo-boldu, le tout est de savoir comment est conçue cette entité dans l'esprit de celui qui en parle : immanent, c'est à dire, intégré à sa création, ou transcendant, c'est à dire, extérieur à sa création et la dépassant par sa nature. Dans le premier cas tu es réaliste, dans le deuxième tu es utopiste.
Voilà...
Boldulci : Mais là n'était pas la question. La question était
1) dieu est il dans les chiffre?
2) te parle t il?
3) l'entends -tu?
ssssssss :o)
Blownblue : j'ai un peu répondu ci dessus, mais je peaufine
Je ne vois pas dieu dans les chiffres, plutot dans l'(in)harmonisation relative des évènements. Ça me parle de temps à autre.
Elisa : L'origine... Eternelle question.
Le problème c'est que nous n'avons pas la possibilité de concevoir les êtres et les choses sans origine, sans commencement. Pour nous tout doit avoir été créé d'une manière ou d'une autre comme tout doit finir aussi. C'est peut-être le shéma de vie et de mort qui nous fait croire cela.
Disons que souvent je me demande s'il y a eu un jour un commencement.
Je ne sais pas si je suis dans le bon questionnement, mais si l'on est dans la recherche d'une origine, on ne peut chercher un commencement sans lui opposer un non commencement ( le monde n'est pas créé, il est ....)
Blownblue : Belle réflexion :)
C'est peut-etre aussi un probleme des limites de l'esprit humain quant à l'infini... "Les religions sont l'expression des limites de l'esprit humain." ( Isaac Bashevis Singer )
James Turrell Roman Opalka Joel-Peter Witkin Matthew Barney |
Jochen Gerner Contre la bande dessinée, Choses lues et entendues |
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Il est étonnant de voir combien leur science et leur puissance acquises ne les amènent pas à la paix et à la sérénité, mais bien à la guerre et à l'avilissement...
"Les enfants c'est comme les chiens, quand on les bat ils croient qu'ils le méritent." ( Sawyer, dans Lost )
"Les religions sont l'expression des limites de l'esprit humain." ( Isaac Bashevis Singer )
"Salut c'est l'grand bleu." ( Blownblue )
A cette culture de poussière dont personne n'a voulu parce que ce n'est pas vendeur...
Cette culture des étrangetés parfois sobres et austères qui glapit dans l'attente d'un échange d'un troc, pour vivre, entre toi et moi.
Nous parlons de ces folklores qui respectaient la Terre, de la fureur décalée de la dernière nuance de khôl sur le dernier cyborg ayant ressenti une onctuosité de sentiments quelconque, juste avant la défonce finale des corpus de lois naturelles de base, dans la vase rampantes, pimpantes et repeintes selon l'habitacle d'excréments colorés des vaches toutes pendules d'homothéties, d'homocités; nous parlons de la marche du sel sur ses jambes de vent et du chant des dunes sous tes baskets de blizzard freudien.
Ça ne peut vivre qu'entre nous.
Tout est plaines de sexes, mais de sexes difformes, c'est à dire qui prennent des formes qui changent de nature : verbe, roches, chair, sons synesthétiques copulant avec la végétalité de la texture des postures de surfaces de parfums parlant avec des neiges lunaires quand elles piquent du siècle dans la couverture du demi sifflé le long d'une autoroute de nuit, flippante de nuée de peur sur la froideur d'un véhicule présent là comme un flash puis qui s'enfuit poussé au cul par un turbo de temps hystérique glacial et en fièvre, mais toujours en accord avec le dialogue impossible des lois physiques sur le champ de bataille de mon plaisir cosmologique
pose ta tête de mule sur le billot de sang, sang-billard, et pars voguer dans les espaces de la mort...
Mauve d'oeuf...
Tonsure de mescaline fouettée à la vanille, ces brouillards en cristal de mousseline, rythmiquement convulsifs, posés là comme un loir sur une souche dans un contexte forestier vert VERT découpant le ciel avec des feuilles floues dentelées par la diffraction spéculaire de tes aberrations chromatiques... toutes ces plaines oculaires que le chant ventriloque des arbres fait émerger des remugles de la pompe du corps quand elle ressent... son environnement...
Les jets de mochetés brutales sur ma peau d'atrophié courent le long de mon astre d'âme en bêlant parmi consorts et fabricants d'abstractions tractelés parmi du sperme errant où le monde passe vite dans un reflet sans louange, comme une indiscrétion crispante et pantelante de jaune porc de suie, stèle lacustre.
Ça ne vivra qu'entre nous !
L'époque a deux "héros" : le robot, la poubelle.
On pourrait considérer le rayon réel de la médiaticité comme une machine de guerre à fabriquer un totem sociétal, aussi rebelles soient les artistes en faisant partie.
Rayon de sphère.
Je en est en dehors.
En matière de pensée des choses, il y a 1) le fait, 2) la logique, et 3) le partage de cette logique, matérialisée dans 4) un discours diffusé sur 5) divers modes de communication-médiation, puis dans 6) des actes, si possible en accord avec le discours.
Politologie : les combats entre les différentes formations politiques. Phrase sans verbe qui veut poser le fait politique objectif : sur quoi se battent-elles ?
La politique est la gestion de la façon de vivre d'un collectif.
La façon de vivre est liée à une multitude de choses. C'est un nuage de choses, abstraites et/ou concrètes.
Le collectif. Voilà une chose sur laquelle il conviendrait de s'attarder : A) à chaque discours, de quel collectif parle-t-on ? L'absence de définition de cela brouille tout message, toute idée voulue claire.
Les formations politiques se battent entre elles sur des façons de vivre de collectifs aux contours et composantes mouvants. Les formations politiques sont ces collectifs.
B) Quel est le point de discorde ? Et s'il n'y a pas polémique, quel est le fait mis en avant ?
C) Quid des autres besoins vitaux ?
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Petite méthode analytique simple :
a ) définition du collectif qui parle.
b ) définition du fait évoqué.
Exemple : je tape politique dans google actualités, je prends le premier article qui se présente; je tombe sur ça :
Dans un entretien accordé au tabloïd anglais News of the World, Arsène Wenger a évoqué l’avenir d’Arsenal en annonçant : "La stratégie du club est désormais tournée vers une politique de jeunes plutôt que vers une politique de stars. Nous comptons sur la qualité collective de notre jeu". Le manager alsacien et les Gunners seraient prêts à offrir 22,5 millions d’euros pour s’attacher les services du prometteur attaquant néerlandais, Klaas-Jan Huntelaar. Le Néerlandais succèderait à Adebayor si le Togolais venait à partir pour Barcelone. Le club londonien demande 37 millions d’euros pour son buteur. "Nous devons maintenir les ambitions d’Arsenal tant au niveau national qu’au niveau européen en sachant qu’il faudra trouver 30 millions à chaque fin de saison pour continuer à payer notre stade pendant les 17 prochaines années". L’Emirates Stadium, qui abrite les rencontres d’Arsenal depuis la saison passée, a donc forcé les dirigeants d’Arsenal à changer leur politique de management.
Application de la méthode :
A) Qui parle ? Arsene Wenger, l'entraineur du club de football de Chelsea ? Non : sports.fr, lui-même citant News of the world qui a interviewé Arsène Wenger ? A la rigueur. Si l'on remonte à la source, c'est moi, Blownblue, qui parle, ici, dans ce blog, le 06/07/08 à 18h37, en citant google actualités, qui tire l'info de sports.fr, lui-même citant News of the world qui a interviewé Arsène Wenger. Voilà donc déjà 5 acteurs.
B) Quel est l'objet du discours ? La politique du club en matière de recrutement de joueurs.
Bon, et maintenant ?
Il n'y a pas polémique. Il y a un fait, cette politique de recrutement des joueurs d'un club de football anglais. Ce fait est évoqué à la source, nous dit-on, par Arsène Wenger, lui-même relayé par 4 autres intervenants, dont moi, en dernier recours.
La question maintenant c'est :
C) quel est l'intérêt de chaque acteur par rapport à l'objet du discours ?
acteur 1 : moi : je suis dans l'étude du fait politique, pour avoir un idée claire de ce truc là.
acteur 2 : google actualités : relaient une info de sports.fr, un journal sportif, pour alimenter sa page automatisée d'infos, lue par des millions de gens.
acteur 3 : sports.fr : eux ils relaient un fait, ils font leur taf de journaliste, sportif, pour vivre.
acteur 4 : news of the world : journal, du moins on le suppose, a interviewé, Arsène Wanger pour une info sportive sur un club de football anglais, parce que ce sont des journzalistes et qu'ils ont trouvé ça important. Pourquoi est-ce important ?
acteur 5 : Arsène Wanger a donné une interview à News of the world pour parler de la politique de recrutement des joueurs par le club de football Chelsea.
Bien.
Réflexion : Je parlais de collectif en A) je me rends compte que je ne sais pas qui est news of the world. J'ai défini les acteurs. Je ne sais pas qui ils sont.
Je sais qui est Arsène Wenger, je l'ai vu à la télé, et je le connais depuis qu'il a été entraineur à Monaco il y a un bon moment. Quand l'information défile, Wenger est identifié d'après mes souvenirs, et puis voilà : point. Quelle est sa fonction à Chelsea ? Entraineur ? L'article dit manager, alsacien par ailleurs; pourquoi est-ce lui qui évoque cette politique et non le president du club ? le partage des fonctions ? Wenger s'occuperait du recrutement et le president des comptes. C'est aussi simple ? Ou Wenger ayant son mot à dire puisqu'il est tout simplement entraineur, il se trouve que c'est lui qui en parle, comme d'autres auraient pu le faire. Possible. Bon. Pourquoi communiquer ça ? C'est important ?
Qu'est Chelsea ? Qu'est news of the world ? Qu'est sports.fr ? Qu'est google actualités ? Qui suis-je moi ?
Tous ont un site web je présume. Recherche :
Chelsea : http://www.chelseafc.com/page/Welcome ; wikipedia en apprend un peu plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chelsea_Football_Club ; je ne savais meme pas que c'était le football club de Londres
News of the world : http://www.newsoftheworld.co.uk/
Sports.fr : http://www.sports.fr/
Google actualités : http://news.google.fr/nwshp?hl=fr&tab=wn
Moi : ici même, donc
Quelle est la raison profonde de la communication par Wenger de la politique de recrutement de ce club de football ?
Wikipedia dit : En 2003, le milliardaire russe Roman Abramovitch rachète le club; Chelsea se situe maintenant parmi les six clubs les plus riches du monde, avec le FC Barcelone, la Juventus de Turin, le Real Madrid, Manchester United et le Milan AC[1].
L'argent donc. Je sais que Manchester est coté en bourse. L'article parle 37 millions d'euros pour le transfert d'Adebayor, footballeur congolais. 37 millions d'euros = plus de 3 000 ans de paie d'un smicard, environ. Donc il y a des sous en jeu. Juste pour un joueur.
Le Chelsea FC est une activité économique importante.
D'ailleurs je me demande dans quelle catégorie économique on classe ce genre d'entreprise. Entreprise sportive ? Quel est le produit ? Quel est le service ?
( Abandonné inachevé )
"Il faut parler aux yeux, cela fait bien pour les peuples" ( ce fils de pute de Napoléon )
( parler aux yeux est peut-être une expression de Berkeley )
Emission & Réception = Transformation, de l'émetteur comme du récepteur,
=> Art = Métamorphose, humaine et matérielle
En France, en 2008, le blasphème est encore légal mon cher égal.
L'âme soule est bien seule dans l'Univers, oui, Sartre est passé par là, et si on le renie, c'est comme renier la vie et les efforts des milliards d'hommes ayant vécu depuis ces gros cons miraculeux de Jésus, Mahomet, Bouddha, Moïse et Abraham. C'est comme renier des siècles de Peuple, avec un grand P majuscule. Et renier ça est illégal à l'Esprit..
Que dieu aille se faire enculer, mercy.
"On a déjà pensé à tout, il ne reste plus qu'à recommencer." ( Goethe )
_ Après J.C ?
_ Si tu veux.
_Comme tu veux , avant aussi .:)))))
_Quel bordel.
_Ben ! C'est pas un calendrier, numérotation Romaine ?.
_Ah non, pas vraiment... Mais si tu le sens comme ça, pas de soucis. Je veux pas te contrarier moi...
_C'est coolllllll!!!!!!!!!
_Pourquoi ?
_Tu es toujours d'accord
_Pour battre des records. Toujours ?
_Tu ne contraries jamais
_Jamais
_J'ai vu. C'est reposant.
_Vu quoi ?
_Que tu n'es pas contrariant
_ma femme ne serait pas d'accord lol !
_lol
Quand il se passe 3 évènements non automatisés qui se ressemblent, 3 et pas plus, le troisième est une variante.
Quand il s'en passe deux, deux et pas plus, si le premier s'achève brouillon, le second s'achève net, et inversement : si le premier s'achève net, le second s'achève brouillon.
Les feuilles mortes ont construit un bouquin
Dans un coin du square là bas
Une cité de terreur qui rêve dans la glaise
Avec pour ruine l'abolition du temps
Abolir les ruines, recouvrer le temps,
Au secours du souffle premier,
Je récupère ma flûte
Et je change de parole.
Photos de Dulcineia, avec mes remerciements appuyés. Cette photo est géniale. je sais ce que je dis.
Corps géographique.
Variante : corps historique.
Mais surtout : Corps Géographique.
Rouge VIF, Bleu clair...
Alleluïa...
"Dans l'action sociale et politique, il est évident que les alliances entre classes sociales ne peuvent se faire que sur la base d'un programme qui correspond au maximum de conscience possible de la classe la moins avancée" ( Lucien Goldmann )
( La conscience possible est un concept : c'est une structure déductible de la position du sujet dans la totalité historique, et du rapport qu'il entretient avec celle-ci ) ( reste à savoir ce qu'on entend par totalité historique )
Il y a deux types d'affirmation : la vraie, la fausse, scientifiquement.
Seulement, si la vraie est un respect de la nature par la science, la fausse peut être une décision de mettre la nature en forme par l'art. L'une est obéissance à la nature, l'autre commandement de celle-ci, ce qui est très prétentieux; ça ouvre en plus la porte à la justification de toutes les erreurs possibles, et socialement c'est potentiellement épouvantable. Mais c'est aussi vital, à doses homéopathiques. C'est peut-être aussi une manière de respecter la nature que de dépasser ses propres lois. C'est également dans la dignité de l'homme que de ne pas subir sans fin la nature de ce qui est. C'est une affirmation de la suprématie de l'humanité sur elle-même, en dépit de tout. Il est vital et normal d'agir sans connaître tout de tout, mais... "aux doux appartiendra la Terre"...
Amen.
Tout travail crée un type de souffrance pour le corps, ou l'âme, semble-t-il, et cela plus ou moins vite. Choisir un travail impliquerait donc tacitement de savoir que l'on pourra endurer les souffrances de telle(s) ou telle(s) partie(s) de soi, occasionnées par tel ou tel travail.
Roches ready-made
Photos de Dulcineia, que je REMERCIE BEAUCOUP pour sa patience, son écoute, son humanité, sa gentillesse, son talent, sa folie, son génie aussi... enfin bref :) vive la dame :)
Toujours relever son col sur ces incertitudes qui parfois ou encore gardent l'odeur d'un après midi d'été...je ne veux plus trahir mes émotions, les laisser filer, les retenir comme un un dernier souffle...je me mine de rien...j'ai peur de presque tout...je marche sur des yeux, je respire à l'envers...semer sur les trottoirs ce qu'il reste à sauver, ce qu'il reste à voler...un écho marin, une caresse subtile...il n'y a pas de remparts, il n'y en a plus, je les ai fait sauter du nid...un jour de trop, un jour de moins...et s'accomplir sans cesse dans un cube surexposé...vider les tiroirs...je me suis posée sur la branche d'un réverbère et j'ai vu danser les ombres...il y a un reflet sur le mur qui fend la sève... et je m'échappe entre tes lignes... |
En Amour,
Il est délicieux que le genre existe,
Il est délicieux qu'il s'efface,
Délicieux qu'il existe,
Délicieux qu'il s'efface,
Qu'il existe,
Qu'il s'efface,
Qu'il existe,
Qu'il s'efface,
Qu'il existe,
Qu'il s'efface,
Qu'il existe,
Qu'il s'efface,
Qu'il existe,
Qu'il s'efface,
( sourir )
:)
Chez l'homme, il y a une tendance courante à s'entêter dans une voie. Une chose réglée, on a le temps de penser à une autre, et d'agir sur elle. On s'installe dans cet acquis. Le temps passe, et l'immobilisme aidant, ce qui était acquis devient complètement dépassé.
Ce qui nous attend est l'instantanéité et/ou le synchronisme.
50 ans.
"Dans mon pays on tue puis on oublie" ( une amie d’Anna Politkovskaïa )
Manhattan, USA
La sculpture se plie à toutes les servitudes que lui impose l'architecture mais l'édifice, la cité eux-mêmes ne sont plus qu'une gigantesque sculpture... ( fortement inspiré de l'Encyclopédie Universalis, corpus 16, p. 600 )
Uxmal, Yucatan
Corps géographique est l'enfant de la malsainte trinité "sex, drugs, and rock'n roll", avec le même degré de plaisirs, corporel, animique, spirituel, civilisationnel, en bien plus pur, plus observant des lois naturelles physiques, de base...
Amen.
L'heure la plus sombre est avant l'aube...
Je vous demande pardon mais... je crois que notre manière de déféquer relève d'un art mentalo-corporel, donc très intérieur, méconnu.
Et quelque soit l'humour que l'on peut faire avec ce qui suit : je crois que quelque part écrire est une forme de défécation de l'intellect.
Enfin, je trouve le mot excrémentation très joli, et très mystérieux :)
Il fallait l'écrire, au moins une fois.
Pardon :)
Que va piano, va sano...
Toute embuche n'est pas une embuche, c'est une protection, ou une injonction au développement de quelque part de la Nature.
Pire encore : toute douleur présente porte en soi un bonheur futur.
Enfin, je suis persuadé, et il est bien possible que ce ne soit qu'une question de foi, je suis persuadé que le meilleur peut être plus meilleur que le pire n'aura pu être pire.
Que va piano, va sano...
Une chose après l'autre. Et chacune a droit à son temps de réalisation.
ok ? :)
Remerciements appuyés à Dulci pour ceci, traduction portugaise du compossible 19 :
Entao ele navegando
Nesse belo oceano
E depois eu berrando
Fora da felicidade d'antes
Aos meus sonhos quebrados
Ao seu cérebro de prata
à tua raiva de amar
A esse sonho de criança
ó meu amor perdido
Recobrei a vista
Nem que fosse fodido
Dàs-me bem mais
Mostras-me o caminho
é como forçar a fé
Como atiçar um desejo...
é comer a sombra ardente...
Ama-o...
APPUYEZ SUR F11 ( et rappuyez pour revenir à la normale après vision en grand de la photo )
Ce qui se dit se réalise en acte ou se rêve.
Ce qui ne se dit pas se réifie ou s'incarne, mais dieu seul sait quand.
L'écriture n'est pas une description divine de la réalité, seulement une description de l'appréhension de la réalité par quelque(s) esprit(s).
C'est un jeu d'existences sur un fond d'inexistant. Ce qui est décrit est ce qui existe, et comment c'est agencé, en soi ou par rapport à d'autres, pour tel ou tel esprit partiel, sur fond d'inexistant.
Fond d'inexistant.
La raison est contre la justice sociale.
_"Réenfant, la plage soyeuse... livre je...
_Réinvente, la page joyeuse... libre tu..."
Croyez-moi : IL Y EN A QUE L'IMPATIENCE A TUES !!!
Quand ça s'énerve c'est pas bon signe.
Et comme c'est pas bon signe, j'arrête de s'énerver.
_La combinaison de ton coffre ?
_Non mes performances sexuelles durant une nuit.
_J'ai pas osé.
_Le 69 ?
_...
_Pardon...
_Non, la combinaison des 3.
_ :)
_...
_Doute : des 3 ?
_http://www.dailymotion.com/Esq...d_creation
Juste pour les images.
_...
_Il faut juste s'organiser... :)
_Oulala, mais de quoi tu parles ?
_Ben! des 3 combinaisons.
_Des 3 combinaisons de quoi ?
_Et , bien le jeu .
_Quel jeu ?
_Tu ne connais pas ? Kakuro.
_Non c'est quoi ?
_Un jeu, c'est vrai. http://www.kakuro-fr.com/
_Ça n'a rien à voir la combinaison de 3 combinaisons du 469, cette conversation n'a aucun sens . Quelles sont les regles du kakuro ?
_Aucune idée, c'est Japonnais ça remplace( pour les blazés )du Suduko.Des chiffres à additionner.
_Et le rapport avec 469 ?
_Des chiffres qui se suivent. Et qui soulèvent à chacun beaucoup de questions.
_Ok :)
Comme dit le chanteur, on aime comme on déteste.
Je suis d'une mélancolie ce soir, putain on dirait la mer.
Il y a un parfum de mort, feu de joie de l'innocence.
Et de dépit je voudrais dire à l'Univers d'aller se faire foutre.
Voilà c'est réglé.
Facile hein ?
Se renier c'est une autre histoire...
Le mur des illusions...
Les grandes théories sous la chaleur solaire, ou le froid de l'hiver...
1992
Il a dû se passer quelque chose cette année-là
Demi millénaire Colon bien. Pffff... Terrible... Terribles mots... assassins et violeurs de la pureté du. Silence.
Le mur des illusions...
J'ai vu des filles sublimes... dans les villes dans les campagnes, dans mon enfance et ma jeunesse
Voilà c'est réglé, ET J'AI ENVIE DE HURLER BORDEL !!!
J'ai vu, et je crois que je n'ai pas vécu...
Et pire encore : je ne vivrai pas.
Mon dieu...
Le futur antérieur aurait vécu postérieurement;
Du côté du caca.
Ah!...
Quand la réalité effective se crée, les grandes théories taisent leur... envergure, empennage... envol quoi quoi, sous leurs ailes...
La réalité effective, concrète.
Elle prendra toujours ton contre-pied, puisque qu'agissant tu es forcé de prendre parti.
Le droit. Il paraît que le droit est un verbe performatif, performactif.
J'ai vécu ma jeunesse dans des rues éthyliques, à lumière orange de réverbères provinciaux.
J'ai remis ma pureté dans les mains de ce qui est vain.
Apparemment je n'avais pas trouvé mieux, à ce moment là...
J'ai admis cette semaine, 16 ans plus tard, que... le bonheur, selon mes propres mots, parfois auto-trahis sur le champ par mon action même!, que le bonheur dépendait de la matière...
C'est une abdication théorique de sa sainteté ma tête monstrueusement importante.
Une humilité qui ouvre porte à l'excrémentation... Donc à la torture mortuaire de mon prochain, la pire des choses qui soit, donc.
Oui mais : elle est déjà.
Alors...?...
La liberté, le hasard, le néant et le paradis m'ont télégraphié des bits , jaunes, déguisés en corps encore beaux...
La liberté de l'air entre les touffes de feuilles de ces chênes vert amazone
Quand les robots fantasmeront, c'est qu'ils seront aussi fragiles que nous.
Un robot qui se sent seul, qui pense à sa destinée, à sa mort...
Un deuxième soi, comme pour les clones. Vous croyez que la biorobotique vise autre chose que la copie sempiternelle...avec tentatives d'attribution de pouvoirs divins en supplément ?....
Nature, technologies, humanité
Voilà la sainte trinité obsédante du blownblue.
J'ai réussi à la dégager.
SAINT(E) BIONIQUE ! priez pour nous !
lol
Allez.
Pause.
Café.
Ecoulement de mes os sous ma conscience groggy
Complainte du café dans la menthe
Je crois que mon boulot me rend très con. Limite adulte. :)
Le Blownblue fond dans la douche. :)
Je le vends cinq neurones qui n'en veut ?
Putain tu planes toi...
Il s'est pris le soleil dans la gueule une fois à force de faire n'importe quoi avec ses ailes.
Goût de métal symbionique.
La réalité est plus que ce qu'elle est.
La poésie-source, passé semi présent avenir :
"Une seule chose est nécessaire: la solitude." ( Rainer Maria Rilke )
Oui. Mais quelque part, toujours.
Abstraction,
Réification.
Eternité
De l'objet.
Obsolescence...
De la Vie ?!?!
La légitimité est une sorte de caution morale qui permet à un acte ou à une fonction d'être légal(e) selon l'intuition humaine. D'autres diraient le droit naturel.
Je vois pour le moment deux modes de légitimation :
- La nécessité
- La tradition
Desquels se dégage un troisième mode, non nécessaire, non traditionnel, donc gratuit et dénué de ce qu'on appelle un "bras séculaire". Suivant le degré de bienveillance de l'actant, ce mode peut avoir plusieurs noms : provocation, revendication de liberté, amour, création, folie, stupidité, crimes divers, etc... Cette caution morale est donc des plus incertaines, rarement paisible, et très tributaire des circonstances.
22/8/8
Au gré de l'humeur et de la présence d'esprit : supprimer le mot mais : c'est une manière de considérer la morale comme un grand tout, unifié, de la débarrasser du bien et du mal. La suppression de cette scission semble supprimer la morale elle-même.
Je ne sais pas si c'est un bien en soi.* Suite au fait que je me suis mis à croire que le bonheur dépendait d'un nombre, variable suivant les individus, de conditions matérielles propres à leur donner ce bonheur, comme le maintien en vie de tel ou tel être par exemple, la suppression du mais, et donc de la morale, CONTRAINT LA PENSEE, puisqu'on met en forme une informe pensée par les mots, à penser sans morale. Fouette-moi je te sexe.
La morale a sa valeur humaine, inévitable.* Elle a aussi ses erreurs génocidaires. Le mais est l'instrument du trouble de la pensée pour l'empêcher d'être objective. L'objectivité pure tue l'homme par la mathématique, soyons clair.* Un peu d'objectivité est vitale pour penser.
L'absence de mais n'empêche pas la nuance. Elle contraste juste un peu plus les contradictions et les variations d'un discours. Elle clarifie, donc, il me semble.
* A la place de ce "." j'aurais pu mettre un ", mais".
P.S : à noter le remplacement ici de subjectivité par morale, comme opposition à l'objectivité.
P.S 2 : Nous devrions aussi oublier le soi, donc le je, le nous, et il remplaçant le je, le soi donc. S'interdire le retour à soi. Mélangé à l'interdiction du mais, cela consubstantialisera l'ensemble du monde à lui-même, à sa diversité contradictoireS.
P.S 2.2 : en cas d'impossibilité psychopratique d'éliminer le je, remplacer par "le monde".
_J''aime bien les notes :o)
_Lesquelles ?
_Celle ci là ?
_Qu'est ce qu'elle a celle si ?
_Dessus on te voit tu tires la langue c'est rigolo :o)
_:)
Abstraction
Sans
Cible
Il y a un mystère anecdotique qui demeure pour moi, je le dépose innocemment, quitte à passer pour une buse : comment peut-on faire jouer une symphonie dans sa tête, et même monter le son cérébralement, sans que cela s'entende à l'extérieur ?
C'est très simple ( rien n'est simple ) : tout ce qui dépasse la logique engendre violences et douleurs. Et vice-versa, souvent.
La recherche de l'équilibre à travers la gestion du changement.
Foi
Espérance
Charité
Justice
Force ( dans le sens de maîtrise de soi )
Tempérance
Prudence
Cette liste varie dans ses mots suivant les sources. Celle ci vient du quid 1997. :)
Incertitude
&
Complexité
Au vu et su des erreurs passées,
et de la surdésinformation;
une économie de mots,
S'impose.
Quand de gros problèmes arrivent à cause du détail infime, de la goutte d'eau qui fait déborder la vase, l'origine est située à un niveau supérieur, autrement dit organisationnel.
Hypostase personnelle;
Dieu est cool, lightnin' parce que pré-établi.
Le Diable est speed.
L'anarchie n'est pas à désirer. Elle est déjà. Rien d'humain, directement ou indirectement, ne gouverne à tout, or tout interagit. Ce n'est pas une armée d'ordinateurs algorithmiquement algorithmés qui y changera quelque chose.
L'autarcie n'est pas à désirer. Elle est déjà, car la terre est unique. Même si on va sur Mars.
L'autogestion est donc de ce fait établie.
Sur http://sumo.fi/
JOUR 1 :
JOUR 2 :
JOUR 3
JOUR 4
Jour 6 ( oui oui 6 )
JOUR 7
JOUR 8
Jour 9
JOUR 10
Réalisé avec benetton movie gif en sus :
"Happiness only real when shared" ( Le bonheur n'est réel que quand il est partagé ), derniers mots écrits de Christopher McCandless.
La première de toutes les photos.
moi : La restriction n'est pas un effort : on n'a besoin de rien pour l'atteindre
le but est déjà là : ne rien faire
dulci: on a juste besoin de s'empêcher de faire des bêtises
oui, mais je t'ai dit, je suis pas forte en buts
moi: je te dis qu'il est déjà là
dulci: ok
moi: il est donné
dulci: auto goal alors
moi: c'est toi qui rajoute un but
dulci: oui j'en fais souvent trop
moi: tu es très forte en buts
je suis désolé de te contredire
:)
Avec l'aimable accord de madame, merci Dulci.
Cette plaine céleste
Aux immenses visages
Où volent les volcans
Au secours des nuages...
1) Il y a quelque chose
2) Il y a plusieurs choses
3) Il y a mouvement.
hier il y a un philosophe ( J-L Nancy ) qui disait qu'on ne sait pas ce qu'on dit quand on dit ça
on ne sait pas ce qu'il y a dans ces mots
et que c'est pour ça
que c'est très dur à dire
la première fois
que ça fait très peur
Outre le fait que ce jour de l'année est mon jour de naissance, ainsi que la fête nationale de l'Inde et de l'Australie. Allons-y dans l'ego-trip, spécialité du blogging.
Sont nés un 26 janvier :
1467 : Guillaume Budé, imprimeur et humaniste, père du collège de France.
1754 : Jean de Batz, contre-révolutionnaire († 10 janvier 1822).
1763 : Jean-Baptiste Bernadotte, général d'empire, puis roi de Suède († 8 mars 1844).
1781 : Achim von Arnim, romancier et poète romantique allemand († 21 janvier 1831).
1802 : Eugène Sue, écrivain français.
1817 : Jean-Baptiste Godin, industriel et philanthrope français.
1842 : François Coppée, poète et dramaturge élu à l'Académie française († 23 mai 1908).
1850 : Samuel Gompers, syndicaliste américain, premier président de l'American Federation of Labor.
1852 : Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur français.
1876 : Gérard de Lacaze-Duthiers, militant anarchiste individualiste, ami des arts et intellectuel pacifiste français.
1880 : Douglas MacArthur, général américain qui assura le commandement des forces alliées dans le Sud-Ouest du Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale († 5 avril 1964).
1908 : Stéphane Grappelli, violoniste et jazzman français. († 1er décembre 1997).
1909 : René Étiemble, écrivain français.
1918 : Nicolae CeauÅŸescu, homme d'État roumain († 25 décembre 1989).
1921 : Eddy Barclay, imprésario et producteur de disques français († 13 mai 2005).
1924 : Armand Gatti, dramaturge libertaire.
1925 : Paul Newman, acteur américain.
1927 : Eartha Kitt, chanteuse noire américaine.
1928 : Roger Vadim, comédien, réalisateur, scénariste, romancier et poète Français. († 11 février 2000).
1942 : Souad Hosni, actrice égyptienne.
1943 : Bernard Tapie, homme d'affaires, homme politique français.
1946 : Michel Delpech, chanteur français.
1947 :
Michel Sardou, chanteur français.
Patrick Dewaere, acteur français († 16 juillet 1982).
1957 : Eddie Van Halen, guitariste.
En gros, cette sélection ( j'ai écarté quelques religieux, 2 mathématiciens et quelques noms peu connus - source ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/26_janvier chapitre « «naissances », à noter au passage combien elle est « occidentalo-centrée », et aussi phallocentrée. ) des natifs du 26 janvier, célèbres ou retenus par l'histoire, est destinée à montrer leur tendance vouloir en quelque sorte « s'extraire » des cadres ( c'est flagrant avec De Brazza, explorateur, ou le parcours expérimental et littéraire de Gatti ) , leur tendance combative, à un point parfois tel qu'ils en deviennent dictatoriaux ou fascistes ( Ceaucescu, Haider) ou à tout le moins plutôt controversés ( le général McArthur, Tapie, Sardou), ou pour parler en termes généraux, dans des postures politiques situées dans les marges ( antifascisme avec Etiemble, Contre-révolution avec de Batz, libertarisme avec Gatti, pacifisme avec Lacaze-Duthiers ou Vadim, utopique avec Gondin, important industriel très à gauche, ou enfin le singulier cas de Bernadotte, qui évolua de simple soldat à roi dynastique ).
Une autre constante est leur profession : certains arts, la politique, et le sport pour l'ère récente :
Sportifs
1951 : Jarmila Kratochvílová, athlète, championne du monde et recordwoman du monde.
1952 : Anatoly Fedyukin, membre de l'équipe championne olympique de volley-ball en 1976.
Kimberly Peyton, nageur, champion olympique du 4 x 100 m nage libre en 1976.
Schofield Allan, membre de l'équipe championne olympique de hockey sur gazon en 1980.
1958 : Xiaoxuan Wu, championne olympique de tir à la carabine, petit calibre, 3 positions en 1984.
1960 : Jeanette Bolden, athlète, championne olympique du relais 4 x 100 m en 1984.
1961 : Wayne Gretzky, joueur de hockey professionnel.
1963 : José Mourinho, ex-manager du club de football anglais Chelsea.
1977 : Vince Carter, joueur de basket-ball américain.
L'art ( littérature, musique, cinéma, presque exclusivement ) et la politique ( par l'armée, le syndicalisme, le militantisme ou les responsabilités officielles ), autrement dit le monde des idées ( singulièrement illustré par Budé, fondateur du collège de France, ou dans une moindre mesure, mais significative, McArthur, qui renouvela l'enseignement militaire en y introduisant les arts, qui n'avaient rien à y faire de prime abord *), des concepts, des idéaux, l'abstraction collective, en somme...
L'art et la politique se retrouvent par ailleurs dans la politique-spectacle ( Cf Tapie, et Sarkozy est du 28 janvier )
Ils ont aussi un côté jouisseur ( Vadim, connu pour son libertinage, Barclay connu pour ses fêtes, Delpech et Dewaere connus pour leurs abus de drogues, Haider, bisexuel et mort ivre à 142 km/h au volant de sa voiture ), qui à l'époque plus récente, à partir de 1950, se retrouve peut-être dans les efforts sportifs du corps...
Voilà, tout l'excès, et l'ambiguïté, dont sont capables ces natifs-là. A bon entendeur...
*Il faut lire l'étonnant discours qu'il fit au monde entier lors de la signature de la capitulation du Japon en 1945 :
Aujourd'hui, les armes se sont tues. Une grande tragédie se termine. Une grande victoire a été remportée... Quand je regarde en arrière le long, tortueux chemin depuis ces tristes jours de Bataan et Corregidor, quand le monde entier vécut dans la peur, quand la démocratie était partout sur la défensive, quand la civilisation moderne se mit à trembler dans la balance, je remercie un Dieu clément qui nous a donné la foi, le courage et l'énergie nous permettant de forger la victoire. Nous avons connu l'amertume de la défaite et l'exaltation du triomphe, et des deux, nous avons appris qu'il n'y avait aucun retour en arrière possible. Nous devons aller de l'avant afin de préserver en paix ce que nous avons gagné à la guerre.
Une nouvelle ère s'approche. Même la leçon de la victoire en elle-même apporte une profonde inquiétude, pour notre sécurité future et la survie de la civilisation. Le potentiel destructif de la guerre, au travers des progrès de la découverte scientifique, a en fait atteint un point qui modifie les concepts traditionnels de la guerre.
Les hommes ont cherché à atteindre la paix depuis la nuit des temps... Les alliances militaires, la répartition des forces, les unions de nations, ont toutes faillies à leur tour, laissant comme unique solution l'épreuve de la guerre. Nous avons eu notre dernière chance. Si nous ne concevons maintenant un système plus grand et plus équitable, l'Armageddon se trouvera devant notre porte. Le problème est fondamentalement théologique et demande un effort spirituel et l'amélioration du comportement humain qui se synchronisera avec nos avances presque incomparables en science, art, littérature et dans toute la substance et le développement culturel des dernières 2000 années. Cela doit rester dans notre esprit si nous voulons épargner les nôtres.
Ce qui ne l'empêchera pas 6 ans plus tard de vouloir attaquer carrément la Chine à coup de 30 ou 50 bombes atomiques ( ! ) et d'avoir pour cela lancé un ultimatum, alors qu'il était général cinq étoiles, en désobéissance complète avec son gouvernement.
Le délire est géographico-politique. ( G. Deleuze )
Qui te dit qu'un engagement complètement objectif n'engage pas toute ta subjectivité ?
Si je suis une solution, c'est que le problème est plus gros, bien PLUS GROS qu'on ne veut se l'avouer...
"J'ai fait une erreur en comptant sur l'intérêt privé des organisations, principalement des banquiers, pour protéger leurs actionnaires."
"Ceux d'entre nous qui comptaient sur l'intérêt des établissements de crédit pour protéger les actionnaires (en particulier moi-même) sont dans un état de choc et d'incrédulité".
"La crise a pris une dimension beaucoup plus grande que ce que j'avais imaginé".
"J'ai trouvé une faille dans l'idéologie capitaliste. Je ne sais pas à quel point elle est significative ou durable, mais cela m'a plongé dans un grand désarroi."
"La raison pour laquelle j'ai été choqué, c'est que l'idéologie du libre marché a fonctionné pendant 40 ans, et même exceptionnellement bien".
"J'ai eu en partie tort en n'essayant pas de réguler le marché des Credit Default Swaps""Le modèle de gestion des risques tenait depuis des décennies. Mais l'ensemble de cet édifice intellectuel s'est effondré l'été dernier."
( Alan Greenspan, chef de la réserve fédérale américaine de 1987 à 2006, interrogé par Henry Waxman, président démocrate de la commission de contrôle d'action gouvernementale à la Chambre des représentants, le 24 octobre 2008 )
Ignorance + peur = violence
Exemple de traîtement du texte comme une image; juste une idée comme ça, à développer...
Réalisé avec http://sumo.fi, microsoft paint et benetton movie gif.
"La recherche de Dieu requiert donc, intrinsèquement, une culture de la parole, ou, comme le disait Dom Jean Leclercq : eschatologie et grammaire sont dans le monachisme occidental indissociables l'une de l'autre" (cf. L'amour des lettres et le désir de Dieu, p.14). ( Benoît XVI, 12 sept 2008, collège des bernardins, Paris )
Et si vous vous ennuyez,
Occupez-vous de ceux qui souffrent, voire meurent,
Merci pour eux...
Essayer d'avoir un sentiment amoureux en faisant l'amour...
Répétition = création.
= art, aussi, ou sentiment-intuition de celui-ci...
Je t'aime :)
"J’habitais, au temps de ma jeunesse, une vieille chère maison dans les arbres, un minuscule hameau plein d’un murmure de feuillage et d’eau vive. Chemins du pays d’Artois, fauves et odorants comme des bêtes, sentiers pourrissants sous la pluie de novembre, grande chevauchée des nuages, rumeurs du ciel, eaux mortes !...
J'arrivais, je poussais la grille, j'approchais du feu mes bottes rougies par l'averse.
L’aube venait bien avant que fussent rentrés dans le silence de l’âme, dans ses profonds repaires, les personnages fabuleux encore à peine formés, embryons sans membres, Mouchette et Donissan, Cénabre, Chantal…
Certes ma vie est déjà pleine de morts. Mais le plus mort des morts est le petit garçon que je fus. Et pourtant, l’heure venue, c’est lui qui reprendra sa place à la tête de ma vie, rassemblera mes pauvres années jusqu’à la dernière, et comme un jeune chef ses vétérans, ralliant la troupe en désordre, entrera le premier dans la maison du père ».
12/12/08
J'ai lu que les juifs enseignaient à leurs enfants de rechercher leur vocation très tôt. Dès 6 ans environ...
Aimer prend du temps. Aimer faire quelque chose. Que rien, rien, n'a obligé à être, faire, vivre, sentir, selon ses propres moyens, selon son humble imagination pour survivre en un contexte politique donné, même favorable...
Je ne sais plus ce que je voulais dire...
:)
27/12/08
Je n'ai pas retrouvé ce que je voulais dire mais j'ai quelque chose à ajouter.
Selon une toute récente théorie de l'entreprise qui sort de je ne sais où, le business model est la manière dont l'argent est obtenu.
Toute activité est formulable en terme de règles, qui décrivent le mode opératoire pour obtenir le résultat, un bien ou un service donc, les deux catégories que la théorie économique de base enseigne dans tout manuel actuel.
A partir du moment où il y a des règles, on peut dégager une formation, l'institutionnaliser en diplôme, et devenir formateur, ou pour ce qui est de l'activité elle-même, en faire une entreprise de production, selon la législation du pays où l'on pratique. Et travailler à rendre cela rentable.
Je ne vois pas trop, honnêtement, ce qui pourrait s'opposer à ces humbles affirmations.
Ce matin, j'ai pensé pouvoir classer le pratiquant en 3 catégories :
- L'amateur, qui apprend à obéir aux règles. Qui y réussit plus ou moins, et qui n'en dégage pas un revenu régulier et suffisant pour vivre.
- Le professionnel, qui obéit aux règles. Et qui gagne sa vie avec.
- Le génie, dans le sens étymologique du terme : le génie génère les règles. Les relations du génie avec les règles sont le tout ou rien : ou il a les moyens de les mettre en place et c'est très cher, ou bien c'est la ruine parce que les concurrents font tout pour casser celui qui a fait un pas dans l'inconnu.
Là où les règles sont floues, on confond souvent les 3...
Mais c'est peut-être très caricatural ce que je dis là...
Vous avez raison 98% du temps.
I died in a smile, with love... :)
Et les meubles coulant applaudissent sous sa lumière les animaux enivrés d'un patriotisme extraterrestre. ( Amoth, internaute caché )
"La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement." ( Rosa Luxemburg, la révolution russe )
Rosa LUXEMBURG (1871-1919) :
(lettre de prison à Sonia Liebknecht, 23 mai 1917)
Sonjucha, vous vous irritez de voir que ma détention se prolonge et vous demandez : “ Pourquoi faut-il que des hommes aient le pouvoir de décider du sort de leurs semblables ? Que signifie tout cela ? ” Pardonnez-moi, mais je n'ai pu m'empêcher de rire tout haut en lisant votre lettre. Dans Les Frères Karamasov de Dostoïevsky, il y a une certaine Madame Chochlakova qui pose toujours ce genre de questions et qui regarde alors tous les membres de l'assistance, d'un air perplexe, mais, avant que l'on ait essayé de lui répondre, elle saute à un autre sujet. Mon petit, toute l'histoire de la civilisation qui, d'après les estimations les plus modestes, dure depuis quelques vingtaines de milliers d'années, est basée sur ce “ pouvoir de décision dont certains hommes disposent à l'égard de leurs semblables ”, et cela est profondément lié aux conditions matérielles. Seule une douloureuse évolution pourra modifier l'ordre des choses, et nous assistons actuellement à l'une de ces périodes tourmentées. Alors vous demandez : “ Pourquoi tout cela , ” “ Pourquoi ” est une question qui ne saurait englober toute la vie et ses formes. Pourquoi y a-t-il des mésanges bleues de par le monde ? Je n'en sais rien, mais je me réjouis de leur existence et j'éprouve une douce consolation quand j'entends tout à coup, par-dessus le mur, ce bref appel “ tsitsi bé ”.
Si j'ai bien compris :
- Le système libéral enrichit tout le monde.
- Les inégalités s'accroissent.
- Nous épuisons les ressources naturelles vitales globales de la planète.
Ces 3 phénomènes mouvants étant en action en même temps.
J'ai le coeur qui flanche qui déraille qui traîne qui pleure qui veut des fleurs surnaturelles de lumière se développant spontanément dans les altitudes, qui tremble qui bat trop fort qui chante qui espère qui trinque qui fume qui vomit qui se mathématise qui se prostitue qui rampe dans la vase de la niaiserie, qui se suicide dans la rumination haineuse, qui se perd en lui-même qui soupire qui se souvient qui flambe qui IMPLOSE qui soliloque qui s'ennuie qui songe... et qui jouit!... enfin!... au bout des années!... devant une énième beauté! sur laquelle il se transperce!, le sourire en sang bleu!, le vent dans la tombe!, la nu!t, au milieu d!es morts-vivants, !des nuits d'Young!, des Seychelles,! le long d'une mèche châtain, le long de traits fins... d'une femme...
!
...
Il y a une finesse de la forme que je n'aurai jamais.
Une profondeur de fond non plus, et pourtant j'ai creusé.
Je reste limité, amateur, imparfait, inabouti, grossier, maladroit.
A force de refus divers. Je crois que c'est dû au fait que j'ai attendu les autres pour ne pas être totalement incompréhensible...
Il n'y a aucune raison pour que durant mon temps de mort, je survive plus que d'autres, bien plus aboutis, profonds, fins, techniquement habiles, ayant souffert pour leur art, leur conception de celui-ci, et s'y étant adonnés jusqu'à risquer de tout perdre. Ayant parfois tout perdu.
Il est possible que pour survivre en mon temps de vie, je finisse par tomber dans la joie et l'hypocrisie de me compromettre.
Il est possible que poussées par l'habitude de ma manière d'agir jusque là, les choses fassent que je meure en me refusant de me compromettre. Pas clair :)
Il est plus probable que je me compromette un peu, que je n'y arrive en fait pas, et que je meure enfin...
Rien de tout cela ne peut réalitairement se construire sans le nerf. Sans la guerre, qui couve toujours et explose parfois, non plus.
Soleil noir, fond fasciste sans doute.
En sort-on un jour ?
Aux moteurs de recherche succèderont les moteurs de recherche qui assembleront l'information.
Puis à l'assemblage succèdera la création automatique de réponses évolutives à des problèmes.
L'automate comme tête chercheuse informationnelle de l'esprit humain, dans les immensités du cosmos virtuel, écrit, dit, imagé.
Interactivement, le bot posera questions et questions pour affiner la demande.
Sollicitera, envisagera, des approfondissements, des améliorations, voire des extrapolations...
Alcool, tabac, drogues diverses, légales ou non; pour prendre ça, il vaut mieux être en bonne santé.
L'art c'est la santé. ( Yves Klein, cité par je ne sais plus qui )
01/12/08
Je commence à peine à sentir toute la réalité tenue dans les signes de l'écriture.
Mais ce "à peine" est déjà... éblouissant. Comme le bord d'un vieux vieux monde redevenu nouveau à force de lire, d'écrire et de vivre.
Tu es ton propre bonheur.
Je crève de peur.
1771 : L'étrange et ultérieur vecteur de l'économie française... le fardier ( c'est quoi ce nom ? ) de monsieur Cugnot Joseph ( 1725-1804 )
Tout peut être brisé.
Dieu est-il suicidaire ? Globalement je dirais non.
CNEHGUIOZC,HZRIOECGPOISDC,ZPEROJICXG,;PEJOZ
La pub est un viol.
CNEHGUIOZC,HZRIOECGPOISDC,ZPEROJICXG,;PEJOZ
L'homme descend du signe, du singe, du songe....
CNEHGUIOZC,HZRIOECGPOISDC,ZPEROJICXG,;PEJOZ
Les hommes politiques ne sont pas des produits. Le parti politique est un distributeur, l'homme politique est une marque, et les idées politiques sont des produits. ( Franck Tapiro )
CNEHGUIOZC,HZRIOECGPOISDC,ZPEROJICXG,;PEJOZ
Je me suis intoxiqué plusieurs fois à la virtualité médiatique
B : _La créativité casse les règles, y a-t-il créativité s'il n'y a plus de régles ?
E : _Elle réinvente à chaque fois les régles.
B : _Alors elle en crée finalement, bien qu'en ayant cassé. Elle ne les supprime pas.
Il est épouvantable de finir carcan alors qu'on veut être créatif pour casser le carcan existant, pour être libre...
Tu casses la prison, et cette destruction en crée un autre.
Et s'il n'y a plus de prison à casser , il n'y a plus de créativité nécessaire.
Faire l'amour s'apprend et se désapprend. L'amour lui-même ne peut pas s'apprendre : il change tout le temps ! (Mays)
Merci mademoiselle, merci beaucoup... :)
Chercher son plaisir, le contrarier, des années durant.
Je vous aime.
La gentillesse serait à priori ce qui fait durer les couples le plus longtemps. Et quand en plus elle est éclairée, c'est imparable... :)
E : _"L'horreur est humaine
B : _( Coluche )"
Il est étrange de voir comme le je est opposé suivant différents critères ( altérité, subobjectivité, nombre, genre ) à tous les autres pronoms personnels.
J'ai réfléchi à la normalité : elle s'arrête à une agression non voulue qui peut entraîner la mort, la souffrance ou le handicap.
Le conjoint est notamment une personnification d'une part plus ou moins grande du soi psychologique, voire du soi historique; un développement vivant et sensitif, pensant et ressentant, de ce soi.
La supériorité de l'humain sur sa propre raison/connaissance se prouve encore de nos jours par le sacrifice, autrement dit les souffrances excessives et la mort prématurée, autrement dit une massive anormalité volontaire, donc un génocide/suicide accepté, malheureusement.
On fait des choses pour le travail qu'on ne fait même pas pour soi.
Je suis un normopathe à tendance légèrement déviante, ou l'inverse. Donc une tendance à une normalité excessive, et une tendance à la déviance modérée. Dans un contexte sociétal dégénéré, autrement dit qui s'autoproclame normal jusqu'à tuer ce qui l'est, je suis une rébellion, ou un scandale, mais tranquilles, de fait.
Pour moi le paradigme c'est une phrase, générale, voire théorique, souvent une définition , dans laquelle on peut mettre d'autres mots, de même type grammatical, que ceux qui y sont, les plus génériques possibles. Ce qui en fait un outil heuristique très puissant. Et établit des connexions de pensée entre choses de nature différente.
Le français est fait de signes écrits retranscrivant plus ou moins fidèlement des sons.
Chaque son a son signe, parfois c'est un assemblage de signes.
Chaque signe a son son, le h excepté.
il faut mémoriser les relations signes-sons pour lire.
L'assemblage de signes assemble les sons en syllabes.
Les syllabes ont jusqu'à 5 sons. Peut-être 6.
Une syllabe peut faire un mot. Plusieurs syllabes en font aussi. On va rarement au delà de 10 syllabes pour faire un mot en français.
Les mots les plus courants sont les plus courts, cf la loi de Zipf. Au-delà de 3 syllabes, on est déjà dans le registre savant ou soutenu.
Le français est fait de mots séparés les uns des autres. Un mot est un groupe de sons et un groupe de signes. Parfois un seul son et/ou un seul signe.
Les mots ont plusieurs types : déterminants, adverbes, interjections, noms, verbes, adjectifs, prépositions, conjonctions, pronoms.
Une phrase est très souvent faite de mots de types différents qui reliés forment sens.
Le sens est une description, une retranscription de ce que l'esprit comprend.
"Je n'ai pas d'Histoire." ( moi-même, en 1994, à 22 ans )
"On passe notre vie à tout perdre !" ( Gene Hackman, dans Wyatt Earp, de Lawrence Kasdan, 1994 )
Après l'écoute d'une émission de Bfm, et une petite recherche :
Pris ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Mandeville
Parue en 1714/1723, La Fable des abeilles est un livre politique de Bernard Mandeville[2]. Il en a publié un second tome en 1729.
Sa thèse principale est que les actions des hommes ne peuvent pas être séparées en actions nobles et en actions viles, et que les vices privés contribuent au bien public tandis que des actions altruistes peuvent en réalité lui nuire. Par exemple, dans le domaine économique, il dit qu’un libertin agit par vice, mais que « sa prodigalité donne du travail à des tailleurs, des serviteurs, des parfumeurs, des cuisiniers et des femmes de mauvaise vie, qui à leur tour emploient des boulangers, des charpentiers, etc. ». Donc la rapacité et la violence du libertin profitent à la société en général.
Mandeville avance que toutes les lois sociales résultent de la volonté égoïste des faibles de se soutenir mutuellement en se protégeant des plus forts. [3]
Sa théorie selon laquelle le vice privé nourrit la prospérité générale peut sembler avoir inspiré les théories d'auteurs dont Adam Smith qui écrivait ainsi que « ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger qu'il faut espérer notre diner, mais de leur propre intérêt ». En 1964, Ayn Rand, dans La Vertu d'égoïsme, avance la thèse selon laquelle l'égoïsme rationnel des individus est le seul fondement possible d'une société. Néanmoins, la théorie de Mandeville est bien plus forte, il soutient qu'une société ne peut avoir en même temps morale et prospérité et que le vice, entendu en tant que recherche de son intérêt propre, est la condition de la prospérité.[4]
Ces positions ont violemment choqué l’opinion de son époque et ont été combattues par la plupart de ses contemporains[5].
"Everything is everything." ( in Everything is everything, chanté par Lauryn Hill & The Fugees)
Parle-moi...
Le petit supplément d'âme se donne à l'autre, c'est même à ça qu'on le reconnaît, parfois.
Nul doute que c'est à l'ordre du jour : l'écriture a changé de support depuis les quelques années de l'existence d'Internet. Historiquement, le philosophe Michel Serres a comparé cela à l'apparition de l'imprimerie de Gutenberg au 15ème siècle.
Deux caractéristiques du nouveau support m'apparaissent comme essentielles : d'une part la mise en réseau des écrits, ce qui amplifie l'intéractivité, d'autre part, la mobilité de l'écrit, qui revêt plusieurs formes.
Dans tout cela, l'éternelle question du sens véhiculé par l'écrit : le sens lui-même, et le rapport que nous avons avec lui.
Le sens, autrement dit, ce que l'écrit veut signifier, représenter; que ce soit vrai, faux, imaginaire, réel, peu importe.
Donc : nous avons d'un côté un signifiant qui est le signe écrit, et de l'autre son support matériel qui devient un réseau de support à fortes mobilités.
Les mobilités sont de plusieurs ordres :
- de par le réseau, l'écrit voyage d'un point à l'autre du monde de manière quasi instantanée. Ce qui n'est pas un mince exploit. Il y a de fait, par principe, à priori, une unification planétaire qui est pour ainsi dire automatisée.
- de par l'électronique, le texte est mobile sur le support lui-même. Le texte se modifie dans sa forme après publication : couleur, police de caractère, taille, mouvements sur la page, etc...
Le signifiant se trouve donc déformé devant un public potentiellement mondial de manière instantanée.
En partant de cette phrase, il n'y a qu'un son qui diffère vers :
Le signifié se trouve donc déformé devant un public potentiellement mondial de manière instantanée.
Or cela, c'est tout simplement énorme. On est là en présence d'une industrialisation automatisée du signifié, c'est à dire ce qui sert à penser, et donc à faire des choix. On peut dire par conséquent qu'Internet produit une industrialisation automatisée des choix humains.
La haute mobilité du texte fait qu'on peut le changer en cours de lecture. Ce n'est pas pratiqué encore. Mais c'est faisable. L'écrit perd son antique stabilité. Le cerveau est donc dépassé. C'est comparable à marcher sur un sol qui bouge. Humainement, penser, faire des choix est devenu potentiellement impossible. Et cela, au niveau individuel. La communication est donc devenue impossible.
On dira que je suis paranoïaque. Je répondrai deux choses :
- Toute conquête se fait sur les failles des capacités biologiques et/ou psychologiques. Et que je sache, pour ne citer que celui-là, le pouvoir national n'est jamais laissé vacant, et sa conquête existe constamment.
- le phénomène existe déjà : la diffusion en différé lors de certains évènements où l'on ne veut pas de mauvaises surprises, est un exemple de modification en temps réel de ce que l'on regarde.
L'automation est une sorte d'indépassable pour la pensée humaine.
Si l'on se réfère à la phrase de Singer sur le fait que les religions sont l'expression des limites de l'esprit humain, on en vient à se dire que l'automate omniprésent engendre une nouvelle religion, probablement rassemblant les autres, via la mise en réseau des textes.
L'ancêtre de l'automate c'est l'esclave.
N.B : L'esclavage humain n'a jamais cessé d'exister à ce jour : nous sommes en 2009 dans quelques jours.
Et me voilà craquant, prêt à tout défoncer, ne comprenant rien en ces crispations diverses qui tuent, qui pleuvent, qui pleurent la peur en colère, perdue dans un trou noir errant sans but, errant tel python fluorescent à la recherche de l'indit.
No hay nada de maravillosso aqui, ailleurs, au-delà moi.
Au-delà au-delà
Dents de Ça, camion d'éclipse, couple sud, florilège dix minutes.
Croches à pattes d'urgences.
Tu descends les lignes, une à une, tu cherches ta tête dans un car fou rentré dans l'orge large, méticuleuse orchestration vert tendre, affamé.
A part, sur seuil, face en l'auraveuglante, pureté tu transcendance nombre parlante en dents glabres.
Lune de morceaux esprits lâchés à l'abandon des volontés d'un coeur pur qui tarde à naître péniblement d'entre ses ankyloses, rogues, balbutiées, revêtu de ses reniements de sel blond,
Abstraxubstanciation.
Comme un chat sur l'impossible langue, déforestée de ses possibilisations fossiles,
Crocs. Trope.
Ton talon, souvenir-luge des fluidités accencielles.
Nowhere else is on me, somewhere earth.
Ô...
Je n'ai pas voulu dire les agencements des intrépides rapides livides de ma blouffagamie rostrée dans l'urgence.
Avançant d'un pas de pluie dans une forteresse déchaînée par les entrailles de la... Mort...
Déchirée.
Des impressions d'arrêt, trop loin je parti.
Et toujours lien, de liens en liens, foncer parmi les non-sens infatigables de la responsabilité CONSTIPEE !
ROCK !
Non, pas rock : haine, foutu d'avance.
Ce serait oublier la loi du retour.
Je ne crois pas à la raison.
Je ne crois pas à l'irrationnel.
Si je savais comment te dire les mots purs je les dirais, mais je ne les trouve pas en moi-même.
Les mots bienveillants sont si durs à sortir.
Je n'y crois pas.
Où est passée cette foutue FOI ?
Cette foutue violence, à dresser comme un démon.
Foutue bête sauvage,
Foutus pleurs,
EST CE...
Orphée...
Ô Orphée...
Where is evil ?
Des quartiers cartilagineux de Kin, Kinshasa,
Monrovia, Naïrobi, Ogtalahoopa,
Dans la gueule d'un loup fiévreux...
Une foi douce les enfants, ce serait possible ?
Moi j'ai juste envie de fumer.
Aurais-je divorcé d'avec le désir ?
Ces mots lancés comme des filets qui ne veulent pas de poisson, qu'un poisson, un beau poisson qui parle,
Un beau langage pour l'esprit.
A la vitesse de l'enfant, qui plaît, qui plane, qui va où il veut,
Mon herbe verte d'afrique, où es tu avec ton regard de jungle, tes entrepôts de soufre, ta cuirasse contradictoire, ton sable d'écorce,
Et puis donner, donner, que donner ?...
Coeur en quête de lui-même, devant les banlieues, la barbarie des électrochocs à la scie barbelée.
Coeur ailleurs, transpercé de flèches d'égouts, morceau d'aliments, batiments, batifolant dans un volant voletant, fluet, fétide comme un charivari des rues.
Cette instantanéité de l'éclair, comme un appaloosa fourbu, pourchassé, viandu, piaffant d'écume, haleine dans le brouillard des sens fatigués, finira-t-il par se verbe fatiguer, fatiguer...
Faim.
:)
Je suis bien au-delà de moi
J'en transpire
C'est très déraisonnable, sur mes épaules il y a une deux trois vies
Mais ce sont elles qui m'emmènent au-delà de moi;
Car elles ne comprennent rien à ce que je suis; ou alors elles n'aiment pas.
Pour moi elles sont en faute, pour elles elles ne le sont jamais.
C'est un combat familial.
C'est pire que la bataille d'idées.
Je crois que Rimbaud n'a jamais eu de foyer.
Je déteste être presque psychologiquement obligé de cracher ça ici.
Comme une halte. Un court baume.
( soupir soupière crâne pression vertige, transpire, transpire, transpire, transpire )
J'ai admis après 36 ans que le bonheur tenait en partie à la matière.
***********
Rien à voir?;:
humain ---- âme --- coeur
| |
corps esprit
************
La Vérité... Je me demande si une apparente contradiction est non une erreur, mais une lumière supplémentaire étoffant d'un nouvel argument ce que l'on pensait qu'elle contredisait, et dès lors devient pont de réalité vers le Vrai pressenti. Il suffisait d'attendre, sans ennui, sans espoir démesuré.
J'aimerais bien que l'on me dise les progrès de l'âme...
( je voudrais que ce "383" soit en vert )
Je crois que l'art est une décision consciente de désobéissance aux faits externes en vue de les dépasser par l'invention de l'inédit, viable. C'est une tentative de transcendance, vu sous cet angle, donc.
Le réalisme n'est pas donc pas artistique, sous cet angle. Bien que le réalisme soit un très ancien courant d'art ( ;) )
Comme Deleuze, qui déclarait vouloir sortir de la philosophie par la philosophie, l'art naîtra de la sortie du réel par le réel.
Comme quand Jésus cite, invoque et réinterprète les textes de l'ancien testament, et fonde sa religion.
Le respect loyal de la règle pour dépasser la règle.
Comme la mécanique d'Einstein qui dépasse la mécanique de Newton.
Tout art a ses règles qui font qu'il est cet art, qui le définissent en tant que tel. C'est cela qu'il faut travailler. Pour se repérer, pour évoluer.
Transfuser les mots
Dans les veines des âmes
Don pur et vital
( Elisa Huttin )
Positif
(avec vagues)
(avec vagues) Dodo Bleu (avec vagues)
(avec vagues)
Je ne peux rien te dire. Ton coeur est calleux...
Je me suis épuisé à en comprendre une comme toi.
Je ne peux rien te dire, je n'ai pas le droit de te toucher, toi qui ne sent rien, ne veut rien sentir...
Je t'aime bien pourtant... mais l'infini lui-même ne te délogera pas de tes tourments enfermés si tu ne veux pas ouvrir. Et pourtant comme il va loin ce coeur...
Tu savais déjà tout, mais l'entendre ça change un peu...
Je t'aime bien :)
Dans un coeur de dynamite,
où s'ébrouaient les mythes,
les cartilagineux,
les téléostéens,
Bousiers de ma terre
Indésirabilités
Constantes insues
Noé, nuées,
nouons-nous,
corps flexible
encore statué
A songer des moellons sucés par l'astragale en queue d'PIE !
Nuées de Noés
vols
cil gigantesque, poudroyé sur le réseau des Sangs, là en bas,
Rien ! des constats des concepts des liens des structures des oisivetés des morcèlements d'incantations des désespoirs des hurluberlus décharnés
DES CARAMBOLAGES D'ESPECES ANORMALES D'ESPACES
Et de pauvres pisses de futes, tout en esprit,
enharnachées comme des volapuks cérébro-spinaux
et nanani et nanana,
sophismes, dit-il, pouah...
Tempête nucléaire de réalités sur les esprits difformes,
sur les coeurs... souriants...
Tempête de RAGE sur les abrutis savants
sur les impuissances... de l'empire, aux ailes de prison
Et je souris bêtement, comme un incendié de l'intérieur,
où les strelitzias se remémorent leurs formes,
ataviquement,
parmi les espérances de déchetteries passées
vingt-et-un novembre deux mille huit...
et refleurissent...
Puits les foudres passent,
bleues... vertes...
s'allongent comme des radars, des scanners atomico-célestes...
De plénipotentiaires têtes chercheuses nanotechnologiques
explositions des ordres, proliférations des hordes labyrinthiques,
Porte d'écueils sous l'iris, cosmos,
Mauve souvenir en jambe, marche...
marche...
marche..
Comme un chant aux zones... aux esprits prescrits dans ces zones,
Découpes d'idées dans un amour métalloïde
Moucheté piqué de blancheurs sur un tapis de sable croquant, miséreux, glacé,
le rythme des mathématiques, et des échelles, et des coeurs pour les échelons,
et des coeurs pour les vues, des coeurs pour les millimètres, pour les changements de couleurs entre deux secondes de crépuscule,
des coeurs pour les printemps de l'émotion,
des coeurs des corps pour la retranscription des informations,
des machines humaines,
des absences de pensée, des absolues présences absentes de soi,
des effondrements parmi les effondrements, bèlent...
bèlent...
Personnalité, personne, et personnage
Viennent tous trois du latin persona, signifiant masque...
Il y a de l'illusion dans l'argent, dans l'amour, et dans notre propre psyché.
Ce qui fait beaucoup à déblayer, pour entrevoir un peu de vrai ciel, mais ce qui tient en vie dans le vide, aussi.
Equilibre à trouver, encore, et toujours, entre toutes choses...
6/1/9
On ne peut pas dire que ça aille bien : La boucherie au moyen-orient, la pauvreté qui s'accroît et qui manque de plus en plus du minimum à chaque collision, à chaque nouvelle loi intrinsèquement bourgeoise, que rien ne change vraiment, que les méchants continuent à être encore pires, que l'écriture complexe n'y peut rien, elle qui se perd dans les méandres de l'impalpable, aux formes illisibles, irrégulières, accidentées. Le seul verbe influent est simpliste, tronqué, truqué, mitraillé, mensonger.
Rien ne change le monde immobile puisque, au centre de tout, l'âme ne pense pas mieux, ne ressent pas mieux.
J'ai rêvé d'un dépassement du Paradoxe Indépassable, où toutes nos attitudes chaotiques, à nous tous, saints, quidams ou meurtriers, ne faisaient que nous rapprocher vers un idéal incontournable ( je rappelle que Saint Paul, Père de l'Eglise tout de même, fut tueur en série avant sa conversion ). Comme une évidence décidée, à force d'absurdités. Une sorte de main invisible, invisible même pour les services secrets et les petits stratèges, mais humanitaire, sociale, mystique même peut-être.
Cet idéal est de toute façon assez rude, matériellement, moralement. Je crois qu'il est après le désespoir.
Je n'ai pas la solution.
Ça demande introspection, et méthode même peut-être.
Silence et observation surtout. Apprentissages nombreux.
Je ne sais pas encore.
Je trouverai quelque chose. Ou pas loin de trouver quelque chose... Dans l'urgence ou dans l'attente interminable, peu importe.
Je trouverai quelque chose.
Je voulais dire autre chose que ce que j'ai écrit.
Nouveauté
Troublante
( Et comme chaque seconde, Est nouvelle... )
5 juillet 2008; la rébellion entame une très longue nuit.
C'est le moment de l'être : ça ne vaut plus rien.
Le moineau s'envole
L'arbre déploie toutes ses feuilles
La rivière s'écoule
J'étais comme un cyborg
Perdu dans la nature
Avec une envie d'chier
Il pleut lentement des heures sur
les vagues de lune, sur les houles de neige,
et j'y végétais comme un bon vieux biocyborg,
surfant sur les dunes comme sur un sortilège,
comme dans une fleur en cage qui parle avec des larmes,
Des larmes comme un peuple, un peuple de taureaux
Qui font trembler la plaine, ou la plainte on ne sait plus...sur quelle course abolir...sur quel cours s'abolir......
L'infini m'a sucé mes ailes...
A quelle station de quelle seconde suis-je encore descendue, dans quel oiseau...dans quelle âme...dans quel lézard...
Et que les chevaux roses clairs sont beaux
quand ils courent dans le visage de ton souffle...
Logique
Lasse
La peau, seule,
Puis contre la tienne
Est mon seul
Coeur
Battant
Ecrire.
Des.
Mots.
Même.
M'est.
Pénible...
fusionner
seulement
penser
plus
veux
ne
Je
Les peaux
Se collent...
Communication
De réalités physiques
Indépendantes
Et dépendantes
Comme j'aime
Etre
A ton contact...
Comme si nos vies nos êtres par nos pores se mélangeaient pas à pas à l'instar de nos caresses de sexes de nos caresses de langues...qui ne servent plus à parler...
Silences des cris...
Silences...d'écrit...
Aimer prend du temps.
Je crois qu'on est ici pour rien.
So... put a smile on your face : everything's free... :)
Pris ici : Cours P. Lemaire (1999-2000). Psychologie de la personne âgée. Vieillissement et Personnalité
1. Définition et caractéristiques d'une relation amicale
Pour être amicale, une relation entre deux personnes doit être:
· Volontaire: on est libre d'être ami avec quelqu'un
et non forcé
· Mutuelle: Les deux personnes contribuent à la
relation amicale et en tirent des bénéfices. Aucune
des deux parties n'adopte un rôle de supériorité,
en cachant certaines informations ou en
manipulant la relation.
· Flexible: De temps en temps, l'un apporte plus
de soutien à l'autre; de temps en temps, c'est
l'inverse. Les comportements s'ajustent aux besoins
réciproques.
· Terminable: Une amitié peut s'arrêter n'importe
quand.
· Emotionnelle: Les deux parties mettent des
sentiments et des émotions dans la relation
amicale.
2. Les différents types d'amitié entre adultes
· Style indépendant: Adultes qui ne s'attachent
pas à un ami en particulier et maintient une
certaine distance vis à vis des autres
· Style discernant: Adultes qui ont un cercle
restreint d'amis qu'ils qualifient de "bons" amis
et dont ils se sentent proches.
· Style grégaire: Adultes qui sont amis avec tout
le monde ou avec un grand nombre de personnes.
3. Pourquoi avons-nous des amis en tant qu'adultes?
· Ressemblances interpersonnelles: nos amis
sont des gens qui nous ressemblent, qui ont les
mêmes idées que nous, les mêmes intérêts.
Physiquement, même si certaines personnes recherchent
des amis avec une beauté physique
(pour se valoriser en leur compagnie), la plupart
de nos amitiés sont plus fondées sur des
ressemblances psychologiques que sur des caractéristiques
physiques.
· Soutien psychologique: Certaines études montrent
que nos amis à long terme sont ceux qui, à
un moment ou à un autre de notre vie, nous ont
apporté un soutien psychologique (ou ceux à
qui on l'apporte). Un bon ami est quelqu'un qui
vous fait vous sentir bien et qui est là quand
vous en avez besoin.
· Confidence: Un ami est quelqu'un avec qui on
peut partager des choses sur nous et qu'on ne
partage pas avec d'autres. Un ami à qui l'on cache
un cancer brise l'amitié.
· Autres: Certains facteurs comme l'intelligence,
la capacité de recevoir des valorisations personnelles
ou de nous inclure dans des activités
nouvelles affectent aussi le type d'amis que l'on
choisit.
4. Amitiés et vieillissement
· Nombre d'amis: Le nombre de nos amis, en
particulier les amis les plus proches, semblent
ne pas varier en fonction de l'âge (Antonucci,
1984; Costa et al., 1983), tandis que tend à diminuer
le nombre de nos amis les moins proches.
Les "bons" amis changent plus dans la
première moitié de la vie que dans la seconde.
· buts des amitiés chez les personnes âgées: La
fréquence et la durée des contacts avec les amis
est corrélée avec notre niveau de satisfaction
dans la vie, ce qui n'est pas le cas avec les
contacts familiaux. Les adultes qui ont des
contacts sociaux semblent moins souffrir de
problèmes physiques et mentaux, probablement
grâce au soutien apporté par les amis.
La différence entre la théorie et la pratique, c'est qu'un contre-exemple donne de nouveaux chemins au lieu d'invalider la loi et de la mettre à la poubelle des errances abstraites et ratiocinantes du passé.
Et comme la raison est contre la justice sociale, un politique ne trouvera jamais une solution du bonheur pour ses administrés.
C'est comme ça aussi qu'on élimine la pratique elle-même et qu'on finit par se diluer dans une immortalité post-mortem.
Mais on n'est pas des dieux.
Evangile selon saint Matthieu, Ch21, v 28-32
28 - Que vous en semble ? Un homme avait deux fils; et, s'adressant au premier, il dit : Mon enfant, va travailler aujourd'hui dans ma vigne.
29 - Il répondit : Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il alla.
30 - S'adressant à l'autre, il dit la même chose. Et ce fils répondit : Je veux bien, seigneur. Et il n'alla pas.
31 - Lequel des deux a fait la volonté du père ? Ils répondirent : Le premier. Et Jésus leur dit : Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu.
32 - Car Jean est venu à vous dans la voie de la justice, et vous n'avez pas cru en lui. Mais les publicains et les prostituées ont cru en lui; et vous, qui avez vu cela, vous ne vous êtes pas ensuite repentis pour croire en lui.
Quand on me dit qu'on ne croit que ce qu'on voit, comme saint Thomas,
Je me dis que saint Thomas a vu Dieu.
Il naît parfois de soi des inattendus, insoupçonnés, par les seules secondes qui passent, même en contexte calme.
A force d'écrire, je finis par penser que nous ne sommes que des vecteurs transformateurs d'informations. Des sortes de machines, de systèmes, tels des entreprises, transformantes, mais transformantes de quelque chose qui est immatériel, qui s'appelle l'information, et qui semble difficilement créable.
La seule façon de créer une information à partir de soi à priori, c'est de penser par soi-même, de faire des déductions, des inductions, des synthèses, des analyses, des raisonnements hypothético-déductifs comme dit la terminologie logicienne, et de respecter le moindre atome de cette production toute personnelle.
Un jour je me suis pris 1 sur 20 en dissertation de philosophie parce que j'avais comparé les frontières respectives du passé du présent et du futur aux frontières entre les couleurs de l'arc-en-ciel, et de la difficulté de les distinguer clairement. Sophisme, m'avait-on dit. 1 sur 20. La dernière dissertation avant le bac ( où j'ai eu 10 ). Quelques années plus tard, je parle de ça à un ami, un mec un peu fou versé dans l'ésotérisme à fond, artiste plasticien admirateur de Beuys, ancien prof d'art plastique en Angleterre. Il me dit alors : "ben voilà, tu avais pourtant philosophé : tu avais émis une pensée par toi-même, pas un truc de cours rabaché." Certes ma dissertation, par cette comparaison, ne devait pas voler bien haut. Mais mon ami m'a convaincu : j'avais fait un effort de pensée personnelle. Non respecté donc.
Bizarrement, alors qu'on y est en principe très libéré des formes classiques de littérature, contraints à rien de spécial, ( d'autant plus que "Il n'y a aucune règle à la composition littéraire" ( Léautaud) ), le net est extrêmement fourni en simples retranscripteurs d'informations, et quand il y a un peu d'analyse elle est elle-même pré-rabachée. Puis, sur le net, comme il y a beaucoup de politique ou d'économie, on en vient vite à l'affrontement de mèmes, c'est à dire de fragments de discours argumentés qui reviennent sempiternellement se collisionner les uns les autres, tels que ceux-ci.
Penser, pour dépasser, pour créer de la liberté, du nouveau, de l'amour, un monde avec tout ça, et accepter, à bon escient, de voir qu'on peut se tromper, tant sur les idéaux que sur les moyens, par imprécision, indéfinition, inapprofondissement, le plus souvent.
Amen.
"Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c'est nier la possibilité même de la vie. "
Ceci est un produit de la raison.
Mais.
The financial crisis is being used by Wall Street bigwigs to restructure the economy and create a permanent class of working poor. ( mike withney )
La crise financière est en train d'être utilisée par les vip de Wall Street pour restructurer l'économie et créer une classe permanente de travailleurs pauvres. ( mike withney )
...
On dirait une sorte de stalinisme financier qui se met en place...
Vu dans Tracks : le réalisateur Steve McQueen a déclaré que la seule chose qui l'intéressait était l'humain, et "la survie dans un contexte politique donné".
A travers les brumes de 20 ans de jeunesse passée à faire défiler les ordres verbaux de toutes natures, on pourrait lire tous les livres sous ce seul angle.
Le quoi de ce qu'on lit. Pense. Dit. A un moment donné, dans un endroit donné.
Trouver une fraternité, une sorte de gâteau avec des milliards de parts de cette "survie dans un contexte politique donné", similaire au gâteau des ressources matérielles diverses, où certains accumulent les parts des autres. Par peur que les autres ne leur en laissent pas.
La fraternité universelle est une sorte de morale, donc de contrôle social : on pourrait tous vivre avec dans l'esprit que chacun a dans l'esprit, et c'est le cas, sa "survie dans un contexte politique donné". Une morale concrète, en somme, égalitariste...
L'égalitarisme ramène en droit l'élite à un niveau plus bas, et la plèbe à un niveau plus haut, que ce que leur matérialité respective leur permet en réalité. Le droit est une sorte d'utopie, en ce sens. Une utopie qui peut mettre en taule, priver de liberté.
"Les hommes naissent libres et égaux en droit" dit la formule de la déclaration des droits de l'homme ( petit aparté : je me méfie de la déclaration des droits de l'homme de 1948, il y a deux occurrences du mot race dedans, qui n'y étaient pas dans celle de 1791 ). Liberté, égalité, liées semble-t-il, comme les deux points extrêmes de déséquilibre du balancier de la justice, où la fraternité serait le point neutre, idéal et utopique, de l'équilibre, et où le balancier serait cette survie de chacun dans un contexte politique donné. De chacun.
La réalité couche cette utopie pour la fouler aux pieds. Un seul exemple, en France, en 2008 : un voleur de supermarché peut être fiché génétiquement alors que l'auteur d'abus de bien social, qui peut avoir détourner des millions, en est exempt. "Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir" (Jean de la Fontaine). Surtout quand la loi est conçue comme stratégiquement inégalitaire, donc. Comme dit Fillon : la loi, toute la loi doit être respectée.
La survie dans un contexte politique donné.
La conception que nous avons sur la multitude des choses semble générer notre destin d'êtres conscients. Ces idées étant modifiables par vécu ou déduction, par décision ou accoutumance à un possible, le destin devient modifiable. De par cette re-création du soi. L'ampleur de la tâche est sans doute immense.
Aucun effort n'est vain.
Je me demande si une époque n'est pas le produit de l'art de l'époque précédente.
Je ne l'ai jamais lue.
Elle est née en Nouvelle-Zélande en 1888, était forcément mal à l'aise dans les us de son temps, a connu D.H. Lawrence, et est décédée jeune, à 34 ans.
Je l'ai connue par l'intermédiaire de la série d'émissions de Bernard Rapp "un siècle d'écrivains", diffusée entre 1995 et 2000.
J'en parle parce que je l'ai recherchée il y a peu, et il m'est revenu en pleine tête un sentiment important, qui a toujours échappé à mes velléités de description, et qui est le rapport à la mort.
Sa mort jeune, et son petit combat isolé de petite femme talentueuse, jamais à sa place, l'ignorance de son existence qu'en ont la quasi totalité de mes contemporains français, cette diffusion d'une émission culturelle en noir et blanc à ces heures perdues que la masse jamais ne regarde parce qu'elle dort et bosse demain... tout ça me reflanque en coeur ce sentiment de notre... éphémèreté... éphémèreté qui libère autant qu'elle atomise notre être... éphémèreté de trajectoire parmi des milliards d'autres êtres, multipliés par leurs milliards d'instants vécus, sentis, pensés, aimés, agis, revendiqués... éphémèreté, infinitésimalité, infinitésianimalité même :), face à ce sempiternel sentiment mortifère, déprimant! , que l'infini, la vastitude, le grand nombre génère naturellement en moi.
Et cette défaite de mon moi, impossible défaite, inadmissible, irréelle défaite, face à cette inéluctable MORT dans cette IMMENSITE du Grand Tout Spatial.
La Nouvelle-zélande, ça aussi : les antipodes de la France, point particulier de la géographie de cette... Terre, somptueuse, maritime, altitudinale, sphérique, étrangement existente...
Il s'échappera toujours de moi ce lien senti mental de la mortalité sur la terre de l'être...
Après moi. Tout le monde peut dire cela : après moi, cent siècles après moi... plus rien sans doute... même pas l'émergence décohérente d'un atome du souvenir en attente sur un défunt osseux, en poussière...
( soupire :)
Mais... se libérer. Se libérer se libérer se libérer... l'espace, le paysage, le temps qui passe, les nuits, les jours, le désoeuvrement désoeuvrement* fou! , de l'observation, fabuleux! , l'ennui, et le sourire :)... Progressivement, sur des années et des années de rampant, progressivement, la liberté...
http://www.katherinemansfield.net/
Risk! Risk anything! Care no more for the opinions of others, for those voices. Do the hardest thing on earth for you. Act for yourself. Face the truth.
* répétition voulue
Base.
Vivre est très difficile. Ecrire, contrôler plus tard.
Décrire quoi que ce soit. Mécanique, pas mécanique.
Vendre sa soupe, vendre sa guerre, comme un travail, autant travailler comme ça c'est déjà la guerre. Comme ça c'est déjà écrit, vécu, récrit, revécu.
Retour arrière.
Les bases. Partout, tout le temps. A la guerre il en meurt plein. On embauche, allez bosse. Souffre. Crève.
Dehors, pas de guerre pour toi, va crever sans la guerre.
On vivote, on se bouffe les dents, les ongles, les cheveux, les peaux, des yeux, on s'avale, on se digère on se chie ben oui bon.
Pourtant avec la guerre le travail est plus net il a des résultats nets, net, net, net net net.
Oui. Jamais pu. jamais arrivé à rien de long, de cathédrâlesque, de munificent, de gigantiste, de... de... de... d'éblouissant, de 2h, deux heures ( ! ).
Jamais écrit un truc à lire deux heures durant. Ben non, c'est la guerre : pas le temps de faire la guerre : c'est la guerre.
La guerre c'est la rencontre de l'humain et de l'objet rationalisé, géométrisé, avec des angles pointus et durs, des lignes droites, des formes mathématiques, qui taillent n'importe où, en nombre aléatoire, en tailles imprévisibles, sur les corps. C'est le perçage du corps par la pensée carrée.
La guerre, c'est l'horreur corporelle dans un mental horrifié par le corps, c'est le vide, et c'est le souvenir de ces deux choses-là.
Je parle sans avoir connu, l'honnêteté m'oblige à le dire, à la dure. Je me souviens de mon invécu.
Elisa : ta démarche n'est pas courante voire unique
Blownblue : j'ai cherché des blogs comme le mien et je n'en ai pas trouvé
ce n'est pas de la prétention que je veux mettre en avant en disant ça, c'est plutôt une solitude, que toi et Dulci avez le mérite de combler depuis tout ce temps. Grâce vous soit rendue pour ça.
je suis sur mon sentier, ma forme informelle, mes thèmes qui partent dans tous les sens, ma manière de les aborder... alors certes c'est individuel au possible, mais je ne comprends pas que dans le bordel ouvert des possibilités formelles actuelles, dans la profusion cataclysmique de production actuelle, il n'y ait pas plus d'individualités dans ce genre qui émergent un peu plus.
j'ai cherché, souvent, pas trouvé. Mais où est-ce que je suis donc pour être aussi seul dans cette manière d'écrire ? Je ne suis pourtant qu'un modeste chercheur en compréhension de la vie et de l'écriture, avec une petite envie de créer. Si j'osais, je demanderais : où sont les poètes créatifs ? Mais où sont-ils bordel ?
j'en suis à un point où finir ce putain de blog magnifique sera un soulagement.
je vais pouvoir me reposer le branlage de sguegue et retourner dans le troupeau, parce que j'en ai plein le cul !
:)
je le publie ça ?
je le publie, allez.
Je crois qu'il arrive souvent que l'amour adulte d'un enfant envers ses parents ait aussi lieu après une défaite longue, lente, et surtout totale de ceux-ci.
Mais seulement s'ils se sont battus.
"La beauté blesse le coeur." ( Jean Marais, dans "Beauté volée" )
A 23 notes de la fin, il faut que je consacre une note pour expliquer le concept de ce blog :
Ce blog s'est étalé de 2005 à 2009. Il compile les meilleurs textes et/ou photos que j'ai pu produire ou lire ou voir. En très grosse majorité, ils sont de moi. Les autres auteurs sont quelques grands auteurs classiques, quelques acteurs et actrices, ainsi que les bloggueurs, bloggueuses, poètes et poétesses Xioix, Dulci, et Elisa, Almerys, et Cats que je remercie pour leur fidélité, leur créativité, leurs permissions, et leur amitié. Il y a eu d'autres apports, plus ponctuels, ils sont mentionnés, et je les remercie également.
Ce blog a commencé par un constat d'échec : mon incapacité chronique à écrire un livre, plus précisément un roman. D'où le titre des premières notes : impossible, impossible 2, etc... Les premières notes essaient vaguement d'ébaucher un début d'histoire, rapidement abandonné; et puis l'idée est venue de continuer quand même, par défi autant que par ras le bol de ces échecs, et de faire 529 paragraphes-notes, 529 parce que 529=23*23 et que le blog où ce concept est né avait 23h23 en sous-titre, qui est une heure sur laquelle mes yeux tombaient inexplicablement depuis des années. J'ai donc décidé de constituer quantitativement un tas d'écrits. Et cette manière rustique et frustre de constituer coûte que coûte un ensemble littéraire quelconque a donné un résultat dont je suis satisfait aujourd'hui.
D'impossible les titres sont devenus Compossible 20, Compossible 21, etc qui est un mot philosophique employé par Deleuze et Leibniz. Ce mot a originellement la définition suivante : est compossible une chose qui est possible compte tenu de toutes les choses qui sont dans le monde. Le possible se déduisait du possible, suivant le mode mécaniciste et déductif de pensée prédominant à l'époque, et sa chaine infinie de cause-effet, comme chez Spinoza. Actuellement en mathématiques, sont compossibles deux éléments qui peuvent exister ensemble dans un même espace ( Définitions prises ici : http://dictionnaire.sensagent.com/compossible/fr-fr/ )
Le sens où je l'ai employé pour ma part est différent : il consiste à considérer la coexistence non anihilante de deux antagonistes logiques. Le paradoxe est une chose qui m'a obsédé très longtemps et qui continue de me faire cogiter. Mon blog par exemple avait un deuxième sous-titre qui était : ici rien n'est vrai; cette phrase était elle-même un paradoxe : "ici rien n'est vrai", faisant partie du blog, s'appliquait à elle-même et s'autodétruisait, il y avait donc un peu de vrai dans ce blog. cette phrase est compossible. Compossible est en fait un synonyme de paradoxal.
( un autre exemple de paradoxe est le mot "inqualifiable", qui est un adjectif... qualificatif... )
Je ne sais si toutes les notes intitulées "compossible" comportent un paradoxe en elle-même, car en fait toute la réalité est un paradoxe en soi, donc à un moment donné, parler de quoi que ce soit,c'est parler de compossible. Surtout sur un blog, qui fait partie de ce qu'on appelle le virtuel. Parler du réel dans un lieu virtuel, qui bien que virtuel, fait partie du réel parce que nous sommes réels et que nous lisons des mots réels, si tant est que les mots sont acceptés comme étant réels, c'est un paradoxe mis en abime sans fin sur lui-même.
Le maître-mot de la vie, du monde, de l'humanité, de la logique, et de l'acte de créer, rien de moins que tout ça, c'est "PARADOXES", au pluriel. Je tiens à l'affirmer ici. C'est tiré de ma propre expérience, pratique et théorique.
Et puis comme tout était devenu compossible, qu'il était donc sous-entendu en permanence, j'ai fini par ne plus le mettre, et ne plus mettre que les chiffres. Enfin, j'ai décomposé les chiffres en facteurs premiers, suivant une vieille manie mentale que j'avais étant jeune.
il y a quelques mois, en juin 2008, en rassemblant ces 529 notes sur un nouveau blog consacré uniquement à cela, je me suis rendu compte que le 5-2-9 était une date, proche. Il me restait environ 200 notes à faire, et un peu plus de 200 jours nous séparait de cette date, il fut donc décidé que ce serait la date de fin.
Il y a une bonne partie de mon âme bizarre dans ce blog. J'y ai mis ce dont je suis humblement et orgueilleusement ( pardon pour ce péché ) capable créativement, du point de vue littéraire surtout, scriptural étant pourtant un terme plus adapté. Ego scriptor, comme disait Valery. Il y a des notes inachevées, malfoutues, illisibles, et il y en a d'autres magiques, pas dans un sens prétentieux mais comme il arrive lorsqu'on écrit parfois, ces choses qui sortent, qui sortent, qui sortent, et puis on s'arrête, on relit, et on se dit "wouaw", comme un révélateur animique inattendu qu'on ne soupçonnait pas avoir en soi.
Enfin, comme je le disais ci-dessus, je ne suis pas tout seul dans ce blog. Le blogging a été socialement et internétiquement un moment collectif d'enthousiasme et de partage d'écriture à l'ampleur jamais atteinte depuis. On partage toujours, mais la folle jeunesse est partie. Le blog est donc pour moi le remède à cette incapacité chronique de ma part à faire un ensemble cohérent et ordonné, à savoir un roman. Je n'aurais jamais pu écrire ce blog sans l'émulation due à tous ceux que j'ai lu ou croisé sur le net. Soyez tous remerciés également :)
Je parle dans deux notes au moins, de l'importance dans la créativité et dans l'écriture, de ce changement de support que constitue le net. Je n'ai pourtant quasiment rien utilisé de ses possibilités potentielles. C'est voulu pour 3 raisons repensées à plusieurs reprises :
- Je n'ai voulu utiliser que ce que le quidam moyen aurait pu utiliser en réfléchissant un peu. Un jour, en errant dans les rues de Bordeaux, je suis tombé sur une citation murale de Montesquieu qui disait qu'un homme est grand non parce qu'il est au-dessus des autres, mais parce qu'il est au milieu d'eux. Je tiens beaucoup à cela, et c'est beaucoup plus vivable.
- La connaissance technique qu'il faut emmagasiner pour épuiser les possibilités littéraires du net est incommensurable et le temps du blogging est quotidien. Il est trop rapide par rapport au temps concret qu'il faut passer à trouver, étudier, comprendre, et utiliser ces possibilités techniques. Il faut aussi pas mal d'argent pour s'acheter certains logiciels. Choses encore que tout le monde ne peut pas faire.
- Une chose qu'on oublie constamment, c'est l'éphémèreté possible du net : non seulement parce que le matériel qui le constitue, et les logiciels qui le gèrent, changent en permanence et qu'il y a à cause de ces changements beaucoup de pertes de données, mais aussi parce que tout repose sur l'électricité. Si on vous coupe l'électricité, vous ne pouvez plus lire le net. Un livre fait de papier échappe à ces deux privilèges techniques.
Donc rester dans la simple écriture, à travailler le fond, tel que cela se pratique depuis des siècles, avec quelques incursions techniques dans les possibilités du net, me semblait un bon compromis, et une bonne image de notre "état" littéraire actuel.
Je peaufinerai sans doute les notes après la date fatidique du 5-2-9
...
C'est tout :)
Il s'est déchiré la page du visage
De son livre à corps ouvert
Froissé jusqu'à la dernière page
Par un léger courant d'air .
Juste quelques mots déplacés
Restés sur les lignes en équilibre
Qu'est-ce qui l'a pris de s'émietter
L'histoire était encore lisible !
Elle recompose pour le lire
Les phrases au vent toutes envolées
Ce roman éparpillé, sans titre
De cet homme à déchiffrer sur papier.
Et si les phrases sont à l'envers
S'il manque un doigt à une main
S'il s'écrit tout de travers
Elle le devinera jusqu'au point.
Extrait de ( Le fil Bleu, par Elisa Huttin)
Avec mes remerciements pour ton aimable autorisation :)
"Et si tu devais décrire l'amour, tu dirais quoi ?...", me demanda-t-elle ...
Je souris...
Je voyais des couleurs, des émotions... cette montagne impressionnante qu'on appelle le désir amoureux féminin...
Je voyais l'omniscience aussi...
Je voyais une... harmonique axiale de la mondialité.... :)
LA Loi de L'univers.
Dieu lui-même, va décrire Dieu...
Des crimes passionnels...
Des secrets d'anges que j'ignorerai; toujours ?
Une sentence me venait ces derniers jours, je la voyais bien en épitaphe :
"Vous vous inclinerez tous devant l'Amour,
ou vous ramperez,
sans jamais l'atteindre,
jusqu'à la tombe."
Je voyais un accord avec un autre être, impossible même avec l'âme soeur...
La question élude la réponse
Un jour, un homme a dit que les atomes avaient des sentiments
Mêmes les plus ouverts d'esprit se foutaient de sa gueule
Un charlatan rien de plus...
:)
L'amour est toujours un scandale
c'est le bonheur, la paix et le partage,
c'est l'orgasme
c'est une présence quotidienne, et du soutien aux pires heures
c'est la nuance contradictoire des conventions en s'appuyant sur celles-ci
c'est la vie même
c'est le rire et le sourire d'une fille,
c'est la compossibilité de le dire en une phrase comme en un milliard, car toutes l'approchent sans l'atteindre, même celles qui n'en parlent pas.
Voilà ce que je dirais... en gros... et toi ? :)
vendredi 23 décembre 2005 à 14h38 par B l o w n b l u e
Moi je dirai que c'est quelque chose de magnifique. Tellement imparfait... Tout le monde l'aime pour ca. Et aussi... Tout le monde essaie de chercher un amour parfait...
Bisous
YuH
de YuH le 2005-12-21 à 12h07
Amour, cadeau, partage, pensées positives,don de soi, élan de vie, passion, sans condition. L'amour vous prend tout entier. C'est la folie, l'envie, le moteur de la vie.
Mais c'est aussi l'attention, la patience, la compréhension, la tendresse, l'harmonie.
L'amour est tout.
de Marie le 2005-12-21 à 12h33
Je commencerai par l'écrire au pluriel... :-)
de Terpsi le 2005-12-21 à 12h43
LE miracle.....le big-bang de l'égocentrisme
bisous
de hyène le 2005-12-21 à 12h43
Etonnante réponse la hyène
Terpsi, arrête de me faire rêver :)
Merci Marie :)
Merci beaucoup.
Merci à toi yuh
tu crois qu'on aime son imperfection ? pourquoi chercher la perfection si c'était le cas ?
:)
de Blownblue le 2005-12-21 à 14h21
Je ne sais pas si il existe une définition de l'amour ou alors il a autant de définitions que d'êtres sur cette terre.
L'amour le partage ? Parfois certains se meurent d'amour pour un être et il n'y a aucun retour. Pourtant le sentiment éprouvé est bien de l'amour.
L'attention, la patience, la compréhension, pourquoi pas si cela n'est pas vécu comme un supplice pour accéder à l'autre.
Pour moi l'amour c'est toi mon mari, nous n'avons jamais fait l'effort de nous accepter pour nos qualités, nos défauts. Nous sommes amour dans l'instant préparant sans trop y penser l'instant d'après, sans vraiment l'attendre, ni l'espèrer.
Nous mêlons dans le creuset de nos mains cette drôle d'alchimie et nous nous ennivrons à y boire sans modération.
Et puis et puis.... Je n'ai pas envie de savoir, s'il restera plein jour après jour. Ce que je sais un peu c'est tout ce qui déjà ne pourra jamais être oublié.
de Elisa le 2005-12-21 à 15h04
Pourquoi un rêve ?
Arrêter de te faire rêver... c'est tellement bon de faire rêver les gens... :-)
de Terpsi le 2005-12-21 à 15h07
l'amour se vit et ne se definit...nous aimons tous a notre façon, elle peut etre a la folie, inconditionnellement, secretement, egoistement, a en mourir ou dans le veritable partage et respect de l'autre ou tout a la fois...
un sentiment naissant au creux de la pensee pour se glisser doucement au creux des mains, des reins...
en amour je suis une passionnee...
et...chut...
baisers tendres...
de almerys le 2005-12-21 à 15h11
j'aime bien ce que tu viens de dire Almerys...
j'en souris...
Merci beaucoup ma lunepour avoir apporté de l'eau du creux de tes mains qui fasse si bien avancer mon moulin....
Tendres bisous :)
ça m'en fait battre le coeur... woua...
c'est si étrange les mots, les ondes positives parfois....
:)
Ma chère Terpsi, j'ai rêvé jusqu'à m'en brûler les ailes
Et même mon troisième, qui ne survit que grâce à vous ici
Pourquoi un rêve ? demandes-tu; alors je demande, veux tu dire que l'amour pluriel que tu évoquais a une réalité ?
Je saisis mal...
et puis amour pluriel m'évoque une situation des plus chaudes...
Voilà belle muse, fais le tri :)
Elisa, je te remercie beaucoup d'avoir répondu à mon appel
Je sais qu'il n'est pas facile de répondre à cette question là sans se confier assez... profondément
J'y ressens des choses qui sont toi telle que je te sens parfois, au détour d'un poème...donc je sais que ça vient de... très loin...
Bisou d'une âme à une autre
:)
de Blownblue le 2005-12-21 à 15h46
Mon troisième oeil Terpsi
de Blownblue le 2005-12-21 à 15h47
L'amour que l'on porte à un frère, à un ami, à la personne qui nous accompagne dans la vie, à un animal...
Plusieurs amours car notre coeur est donné à plusieurs personnes...
de Terpsi le 2005-12-21 à 16h10
L'amour....
C'est la plus puissante des drogues...
Tu deviens accro sans même t'en rendre compte, tu souffres quand tu es en manque, mais quelle extase quand il est partagé!!!!
L'amour tient ma vie
Bisous
de labelleamoureuse le 2005-12-21 à 16h15
je confere aux mots une certaine magie mais elle prend tout son charme lorsque l'autre y croit aussi...
et c'est au creux de ton oreille que je soupire...ecoute et entends mon silence...
de almerys le 2005-12-21 à 16h21
Une seule goutte dÂ’encre
Les sens parlent en silence
Des ressentis retenus
Comme des gouttes dÂ’essence
Pure, des instants nus.
Flottants au bord du cœur
Se rêvant sur la langue
En mots frileux qui ont peur
De sÂ’évanouir exsangues.
La main pose en silence
Les cris du corps échappés
Comme des gouttes de sang
Noires ou bleues sur papier.
Et flottent au bord des yeux
Se rêvant dans lÂ’étrange
DÂ’un partage de mots à deux
Nés dÂ’une seule goutte dÂ’encre
de Elisa le 2005-12-21 à 16h21
Merci de m'avoir éclairé Terpsi :D
C'est vrai que l'amour a des formes différentes suivant son objet...
Almerys, je l'ai entendu.
Tu peux me croire, je l'ai entendu
Labelleamoureuse, je te suis parfaitement...
Oh oui Elisa, combien je partage cette frilosité de la frontière de l'être où va naître le délicat, l'infime instant qui tente l'envol vers... suspendu dans le souffle d'un sentiment entre... :)
Enfin je pense...
de Blownblue le 2005-12-21 à 17h14
L'amour, c'est comme la caresse de la soie sur la peau..
de La fille d'à côté le 2005-12-21 à 17h27
ah la fille j'attendais ta réponse
merci beaucoup.
n'est ce pas un peu... peu ?
:)
de Blownblue le 2005-12-21 à 17h52
L'Amour n'est pas descriptible. L'Amour est. :p
de Esunae le 2005-12-21 à 18h20
Je dirais ma même chose que toi, que l'amour est à la naissance même de la vie.
BisOus
de le 2005-12-21 à 18h20
Oupeusseu, ça a pas signé !! lol
BisOus
de amelilaliloueeeeee le 2005-12-21 à 18h22
"franchement arriver à décrire l'amour c'est impossible, c'est comme essayer de décrire le bonheur... c'est impossible
car ce ne sont pas des choses fixes et déterminées
pas compossible en tout cas :) "
de Esunae le 2005-12-21 à 18h32
L'amour c'est s'aimer d'abord.
c'est aimer ce qu'il nous apporte ... (les sentiments ..)
c'est une sorte d'égoisme
Bonne soirée
de khaled le 2005-12-21 à 18h57
j'explicationne alors...imagine l'égocentrisme comme un vilain cristal noir au fond du coeur. L'amour fait exploser ce cristal, un big bang et le voilà qu'il explose et ouvre le coeur vers l'extérieur de soi, vers l'autre et par extension vers tous les autres, mille morceaux de mille couleurs jusqu'au cristal le plus pur. L'amour génère l'amour comme le manque d'amour rabougrit les coeurs
bon, sinon, j'ai re tapé (pif, pam, poum) le texte que je devais reposter (avait disparu du bignou, euh de l'ordi)
voili voilou, for you
et
bisous
de hyène le 2005-12-21 à 23h28
Cet Amour
Jacques prevert -
"Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blémir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelles
Et qui n'a pas changé
Aussi vraie qu'une plante
Aussi tremblante qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivante que l'été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi j'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t'avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n'avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous."
Un texte que j'adore, je sais , je prends un peu de place, pardon. Que veux-tu, j'aime partager les beaux poèmes :-)
de cats le 2005-12-21 à 23h55
Ahh l'amûurrhhh..
Viens sur mon blog, l'amour c'est ça^^
de La fille d'à côté le 2005-12-22 à 06h50
"De mon expèrience personnelle je pourrais juste répondre que l'amour est la source d'énergie la plus puissante au monde, qu'elle est gratuite mais peut aussi coûter très cher en cas de pénurie!Je vous embrasse tous!Chez moi l'affection est gratuite! Marie."
Je rajoute ceci c'est ce que j'ai écris dans ma note du 9 novembre 2005.
Donc assez d'accord avec la belle amoureuse!
de Marie le 2005-12-22 à 08h27
gui
Â…dÂ’abord, je pense comme mon cœur Â… vivre lÂ’indéfinissable Â… aimer indéfiniment Â… c ce trait dÂ’union entre deux âmes Â… ce silence qui sÂ’installe Â… qui de commentaires se surpasse Â… lÂ’étincelle entre deux regards Â… il existe plusieurs façons dÂ’aimerÂ… chacun à la sienne Â… jusquÂ’à la fusionner avec sa moitié qui a la même Â… en accord Â… en un corps Â… confondant parfaitement les différences des deux êtres Â… sentiment être ange Â… puis Â…
pas le temps là Â… mais je vous en reparlerai Â… lÂ’amour c tous les jours Â…
de etjedisM le 2005-12-22 à 11h03
c'est le partage !
;-))))
bizzzz
de genetiquement agressive le 2005-12-22 à 11h21
et moi aussi je dis m !!!!!
;-)))
poue l'amour rien de tel !
de genetiquement agressive le 2005-12-22 à 11h26
Blue Flower...
de Khelaar le 2005-12-22 à 12h30
amour scandale
amour qui porte
amour qui s emballe
amour alchimique de la sorte
amour aimant
amour ami qui attire
amour dormant
amour qui de bord vire
de liotoufou le 2005-12-22 à 13h29
moi l'amour, c'est une douceur de vivre, un bien être à deux
de kheyliana le 2005-12-22 à 13h46
Bien-être total, sérénité, douceur et violence à la fois, pulsions de chaque milimètre de soi, sensation de manque inextinguible quand l'autre n'est pas là...
de véronique le 2005-12-22 à 14h29
Esunae. Certes mais ça ne nous avance guère.... :)
Ameli, tout simplement. Et bien merci...
Merci d'être passée mademoiselle... :)
Esunae2. c'est mouvant et indéterminé donc...
c'est déjà un bon début :)
Merci pour cette belle tentative compossible :D
Khaled, n'est ce pas aimer l'autre de manière désintéressée en principe, au contraire ?....
Bienvenue en tous les cas. Merci d'avoir "parlé" :)
Merci pour ces éclaircissemnts multicolorés
je compréhensionne mieux.
multicolorés hyène....
Ça contredit Khaled aussi
Merci pour le texte aussi :)
Merci de toi jeune fille
Bisous
My catsou, un océan de mots... :)
prends toute la place que tu veux mon coeur, tu sais bien :)
surtout pour y mettre Prévert, l'amour, la poésie, la réponse à mon interrogation
la fille.
"Depuis que je suis petite fille, j'aime l'Amour. Îl a d'abord pris l'apparence d'un chevalier. J'étais prisonnière et il bravait tous les dangers pour venir me délivrer et m'emporter au loin. Il était beau et fier et me faisait rêver. Je le retrouvevais parfois dans les livres sous les traits d'un héros de roman. J'ai appris à aimer, à être patiente, à attendre. Que d'heures à laisser mon esprit s'envoler à sa rencontre.
Mon héros m'a toujours suivie, toujours présent, toujours fidèle. J'ai vécu dans un pensionnat de 6 à 16 ans, puis j'ai commencé un cursus qui m'a éloignée de chez moi. Je n'avais que lui les soirs de doute ou de tristesse. Je fermais les yeux et il était là.. La vie autour m'importait peu. Je me déconnectais complétement de la réalité et me laissait emporter. Je savais que cet homme existait, quelque part.. Je savais qu'il viendrait.. J'en étais si intimement persuadée que je n'ai jamais douté. Au cours de ces années, j'ai appris à aimer l'Amour.
J'étais solitaire, petite fille puis jeune fille sauvage.. Aucune impatience, jamais, j'étais si sûre. Je connaissais les mots, l'attitude, les gestes qui me séduiraient immédiatement. Il suffisait d'attendre qu'il passe à ma portée, il suffisait d'être attentive pour le reconnaître.
Je ne comprenais pas les autres filles qui exigeaient sans donner. Je ne comprends toujours pas ceux qui veulent être aimés sans aimer.. S'intéresser aux autres, les écouter, les lire, c'est déjà aimer."
Ça date du 7 janvier et un an après je m'en rappelle encore.
Je m'attendais à un avis de spécialiste. à quelque chose encore en plus, le temps ayant passé, ou bien n'aurais tu qu'une idée fixe, et immuable de la chose....?...
Marie, je te remercie d'être revenue pour me donner cela :)
Je retiens que c'est donc l'énergie qui anime, réchauffe et guide l'être tout entier...
Merci beaucoup :)
Merci etjedisM, j'aime bien, même quand tu n'as pas le temps
Comme je l'ai dit dans la note, je ne crois pas à l'accorp pourtant, pour le moment du moins, je ne sais pas vraiment pourquoi
une sorte d'inaccessible en mon inconscient peut-être
Merci ga !!!
:))
simple, net, concis; telle qu'en toi-même, du peu, trop peu, que j'en sais de toi, et ça ne m'étonne pas de toi que tu ériges ce simple mot en équivalent.... du mot scaré
Khelaar.... heureux de te revoir :)
fleur bleue oui ... en plus je ne m'en le suis jamais fait la réflexion...merci... ça me fait penser au bleuet...
Tu vas bien mon frère ?
Lio.... le scandale a retenu ton accord... comme pour d'autre le partage....
Est ce que définir cette "chose"-là ce n'est pas... nous définir... profondément.... ?....
Khey, je te remercie beaucoup de ton apport. tu me rappelles la citation de Saint-Exupery,
aimer ce n'est pas regarder droit devant soi, mais ensemble et dans la même direction...
Veronique, heureux de te revoir :)
( mon premier amour s'appelait Véronique, j'avais 8-10 ans, et la véronique est une jolie fleur bleue, comme le bleuet des poètes... :)
j'aurais pu dire tous tes mots, je pense aussi ça... surotut le bien-être et la sérénité. L'abandon des armes et des armures....
Je me souviens... de ce paradis perdu... que je redeviens parfois.... merci pour le souvenir de ces mois d'émois des mois...
je te fais un grand sourire :))
Tous ces comms pour l'amour, je vous promets c'est beau à voir...
merci infiniment :)
Je vous aime tous et toutes :)
:)
de Blownblue le 2005-12-22 à 15h55
l'amour a surement mis mon dossier en surcis !!!!!!
de l'architect le 2005-12-22 à 17h09
L'amour est un merveilleux sentiment difficile a trouvé que beaucoup d'entre nous ont céssé d'y croire, pourtant l'amour c'est une lumière qui nous éclaire les jours ou tout est noir, une oreille qui nous écoute quand nous avons besoin de parler, c'est se voir dans les yeux de l'autre et se sentir 2, c'est marcher sur un chemin main dans la main sans avoir peur du lendemain...
L'amour est un bien précieux mélé d'amitié et de complicité, de calins et de regards...
L'amour c'est ce qui comble une vie déjà bien merveilleuse, l'amour c'est ce que j'ai trouvé et que je garderai toujours...
L'amour c'est simplement aussi les liens du sang et de la vie, la joie de voir son enfant sourire, et de se dire c'est un petit bout de mon être aussi...
merci de ta note
A bientot
de Marion le 2005-12-22 à 17h20
L'amour... peut-on résumer cette complexité sentimentale en un seul mot ? Ces frissons, cette tendresse, cette passion, cette souffrance...
Cette chose sans nom qui nous fait battre le coeur, et jamais de la même manière car chaque fois quelqu'un de différent.
Cette chose qui nous pousse à toutes sortes d'actes incroyables, qui nous donne des ailes et aussi, nous terrifie.
Je pourrais en parler des heures, de cette chose qui donne autant qu'elle prend. C'est un langage du coeur, de l'âme, du corps, que les mots ne peuvent traduire que très imparfaitement.
Blue, ta poésie va me manquer dans les jours à venir...
Bisou doux.
Un ange... ?
de Panthère le 2005-12-22 à 17h48
J'ai en effet gardé cette idée de l'amour. J'ai eu de la chance, après l'avoir rêvé, je l'ai trouvé. Je ne trouve rien à ajouter à mon texte de l'année dernière. J'aime à penser que les rêves se réalisent. Idée immuable de l'amour. Oui. Chacun a son idée de l'amour. A jamais.
Même toi Phil...
de La fille d'à côté le 2005-12-22 à 18h00
Coucou... je viens te déposer un bisou d'amour amical.. ;-)
de Terpsi le 2005-12-22 à 19h14
Une flèche plantée au coeur du soleil pour y accrocher une corde et commencer une ascension vers l'incandescence.
PS: Merci pour le soutien moral.
Bizatoi.
AURORA
de AURORA le 2005-12-23 à 00h26
gui
...« Aimer, cÂ’est la moitié de croire. » (Victor Hugo)...
de etjedisM le 2005-12-23 à 00h52
tu es mon soleil d'hiver...
passage eclair d'une lune qui berce son etoile...
de almerys le 2005-12-23 à 09h37
l'amour... je pense souvent à cette sitation "un être vous manque et tout est dépeuplé" c'est comme ça que je vois l'amour, c'est par le manque qu'il peut créer...
de Lily le 2005-12-23 à 13h05
gui
...l'amour des astres illumine la voie lactée ...
..."À ton étoile
Sous la lumière en plein
et dans l'ombre en silence
si tu cherches un abri
Inaccessible
Dis toi qu'il n'est pas loin et qu'on y brille
A ton étoile
Petite sœur de mes nuits
ça m'a manqué tout ça
quand tu sauvais la face
à bien d'autre que moi
sache que je n'oublie rien
A ton étoile
Toujours à l'horizon
Des soleils qui s'inclinent
comme on a pas le choix il nous reste le cœur
tu peux cracher même rire, et tu le dois
A ton étoile
A Marcos
A la joie
A la beauté des rêves
A la mélancolie
A l'espoir qui nous tient
A la santé du feu
Et de la flamme
A ton étoile
...
Comme elle vient
A se changer en Roi
A hurler à la lune
A traquer la fortune
Tout ça pour traîner son poids
Au risque de s'y plaire
Au moment de s'y croire
Sonnez les courants d'aire
Faites donner l'exutoire
Il faudrait qu'on s'élève
Au fond il a d'la classe
Ou alors qu'on prenne la sève
Comme elle vient
Encore et encore
Tu la vois la belle bleue
Des feux de l'artifice
Et tu la sens même un peu mieux
A la faveur d'une éclipse
On voit du jour au lendemain
Que ça ne s'invente pas
Instantanément comme ça
Reprendre de volée d'aussi loin
Comme elle vient
Encore et encore
Comme elle vient
Comme on peut
C'est cruel et sans fard
Ça choisit pas, merci pour eux
Comme une flèche
Comme un pieux
C'est bon pour la mémoire
Ça vous fait quoi d'être au milieu ?
Hé camarade
Si les jeux sont faits
Au son des mascarades
On pourra toujours se marrer
Et tout le long des courants d'air
On voit des amoureux
Que savent encore changer leurs nerfs
En un bouquet délicieux
On en aura des saisons
Des torrides et des blêmes
Je peux encore garder ton nom
Je peux aussi dire que je l'aime"
... (Noir Désir )
de etjedisM le 2005-12-23 à 13h33
superbe chanson de noir desir...
envie d'evasion là maintenant...
de almerys le 2005-12-23 à 15h06
jeveux sortir avec un mec il dit que je suis belle mais ne sais comment faire avec une fille vous mecomprenais
de johanna le 2005-12-23 à 15h17
Da Blown ca me fait penser à Da Vinci Code.
L'amour, c'est calculer et mourir un peu pour moi. Machiavélisme et passion.
de soma le 2005-12-23 à 21h24
Jolie note, moi je dirai que l'amour, c'est la condition sine qua non !
Joyeux Noël à toi !
de Guillaume le 2005-12-23 à 23h27
L'architekt... tu peux... arriver... à ... soigner... les racines de la peine...
Marion, c'est moi qui te remercie pour ton comm; je te promets je le prends comme un cadeau;
... il y a beaucoup de comms, je ne peux même pas répondre... c'est juste... c'est , quoi. :). Point.
Merci Marion :)
Et panthère c'est pareil : c'est comme ça, rien à rajouter, c'est beau ainsi.
Bisou doux Panthère.
Bon voyage.
(Et ramène des euros, ceux de Finlande sont assez rares et recherchés des collectionneurs
A bon entendeur... :D)
Merci beaucoup en tout cas :)
La fille... ah la fille...
:)
3 jours à réfléchir à ton comm.
... je n'ai pas la réponse...
Je serai tenté de dire non, puisqu'une idée ça se contruit aussi au fur et à mesure de la vie...
Ton affirmation et l'enchaînement des tes phrases, surtout les 4-5 dernières me fait penser aux Idées éternelles de Platon.
Si on peut comparer ce que tu m'as dit à ces Idées, alors, j'ai une idée de l'amour qui me dépasse complètement.
Ai-je une idée de l'amour ? J'en ai plusieurs, et leur ensemble est dispersé, hétéroclite, changeant, mouvant, incomplet aussi...; Je revendique mon incomplétude en la matière...
A jamais ? je ne sais , elle évolue.
Chacun a son idée de l'amour, même toi : donc pas sûr.......
:)
Voilà où en suis la Fille, merci pour la cogitation
ça valait le coup.
Et je voulais te dire que je respecte ton idée à toi. Eminemment même; je sais combien il est beau de voir quelque chose de... d'immatériel anticipé au départ, arriver. C'est comme un claquement de doigt de la réalité. Ça donne raison.
Et c'est une grande joie, je le sais :)
Merci encore
Je l'ai mon avis de spécialiste. :)
Terpsi...
L'amour amical... ou l'amitié amoureuse... Je ne sais pas ton signe, mais l'homme verseau que je suis connait cette notion
Il la connait bien...
Aurora, je t'espérais aussi là-dessus. :)
Réponse poétique mêlant le coeur à l'ardent
Il y a de la fille d'à côté à propos de toi que j'aime beaucoup,
"Libre dans sa tête, libre dans la nôtre", la note même aussi :).
Serions-nous libéré par un coeur ardent ?...
EtjedisM; je connais cette citation; je l'ai lue il y a quelques années, et je m'étais :
la nécessité en est la deuxième.
Merci :).
Almerys. Tu as les mots justes qu'il faut. Merci ma lune :)
Lily... C'est de Lamartine. Il y a un autre poème de lui où il espère braver la mort en conférant à la Nature le pouvoir d'éterniser... les émotions qui nous troublent... durant notre Vie...
Il faudrait que je le retrouve...
Quand je l'ai je te l'écris chez toi. :)
Bisou Lily
EtjedisM 2
La chanson de noir dez...
Il y en a une que j'aime bien dans le dernier CD live du groupe. C'est quand il joue au chaman... en récitant un poème traduit d'Attila Joszef...
Pour celle-ci, je l'aime moins... :D
Mais... je ne leur connais pas de mauvaises chansons; c'est comme U2; tout est bon.
Sur le sens lui-même de la chanson...
Comme elle vient...c'est une belle définition oui...
Il y en a aussi une autre que j'aime, et qui est sur le même album :
qui est :
A la longue
Je me love dans tes bras
Et je n'aimerai que toi
A la longue
Je t'aime et dans mes bras
Toi si tu ne love que moi
On prolonge
Ton manège m'enchantait
Tournoyait
Autour du sentiment de
S'y noyer
Et la terre s'est mise à valser
Sûr que le fond des cendriers
N'est pas net
Toi tu m'appelles au secours
Ma chère folie et mon amour
Ma planète
Et tu veux du silence
En veux-tu?
Des années-lumière blanches
Par dessus
Il y a le bruissement de tes ailes
Et les grands souffles qui nous appellent
A la longue
Toujours des fleuves qui remontent
Et des vomissures qui me comptent
Parmis elles
L'or c'est sûr n'est pas loin
Cherche bien
Des sutures et des points
N'y font rien
D'où vient cette créature en robe longue
Et cette fusée encore oblongue
Qui se dresse
Elle est fière et droite comme un I
Qui peut deviner comment lui
Dire qu'elle cesse
J'aime bien sa manière de se servir des mots aussi, et des rimes... elle est claire comme de l'eau...
:)
Almerys2; On s'évade déjà un peu ici... :); ici c'est aussi une porte vers l'ailleurs ma lune...
Johanna; le coeur fait peur; quand on est jeune... il est si petit...; ça la rend plus radical... plus...
je ne sais pas te répondre, il m'en faudrait plus; pardon.
Dsl.
Bienvenue :)
Soma. Tapis rouge soma...
Tu me gâtes petite soeur, c'est Noël :)
Scorpio... heart...
Le calcul et le machiavélisme; Je te remercie pour ton honnêteté;
la mort et la passion; typiques du scorpion.
Il y a quelque chose de vampyresque... là dedans... :)
Rouge et noir, comme Dracul...( en roulant traînamment le r )
P.S : tu avais lu les notes que j'avais fait sur toi il y a bien longtemps ?
il y en a une dans ce blog qui est envahie par les pubs pour le soma
et je ne sais comment les virer... ça doit être des trackbacks ou des trucs dans le genre, impossible de s'en dépêtrer ! LOL !
Merci beaucoup :)
Enfin Guillaume :)
Sine qua non...
Sans laquelle on ne peut rien...
Je dirais sans laquelle on n'est plus... humain, tout à fait...
voire même complètement
MERCI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
:D
de Blownblue le 2005-12-24 à 16h42
Je vous remercie tous beaucoup en tous les cas, on ne pouvait me faire plus beau cadeau
Joyeux Noel à toutes, et à tous
:)
Merci.
de Blownblue le 2005-12-24 à 16h49
Juste un petit coucou, pour te souhaiter de passer de bonnes fêtes :)
de RoseNoire le 2005-12-24 à 17h58
joyeux noël ^^
de Lily le 2005-12-24 à 18h27
Destitue de leur hautain visage,
les reproches faits au moindre coup
à ceux qui te transpersent
d'une humeur raisonnée
d'une triste réalité.
Prend l'univers
et décide de le faire tourner
Sur l'axe de ta sympathique folie.
Joyeux noël sacré Blue's man
de Khelaar le 2005-12-25 à 00h33
Mais en fait je ne saurais pas décrire l'amour, absolument pas... impossible de faire une note dessus, enfin je parle du grand amour... Après il y a l'amour de tout les jours, celui la je le connais bien... Il est deja très fort remarque...
de Guillaume le 2005-12-26 à 00h50
C'est gentil RoseNoire, ça me fait très plaisir de te voir :)
Bonnes fêtes à toi aussi
Toi aussi Lily! ;D
Khelaar,
Je te remercie beaucoup pour tes encouragements
J'y veille, comme pour un trésor, sois en sûr,
Je suis un normopathe dans la vie, j'ai 33 ans , et sous cet angle là, on n'écrit pas ce que j'ai écrit sans l'avoir ardemment voulu, et sans avoir preservé cette part de folie, évolutive certes, mais... bien présente :)
Il y a eu des fois où j'étais si normal que je me sentais schizophrène dans un peuple de schizophrènes, mais schizophrène conscient, pas assez assez conscient mais conscient de ne pas l'être assez.
Je gardais un oeil sur le ciel...
Là où le jet stream souffle à la vitesse d'un tgv tranquille
Là où les nues perdent leur nom
Là où habite le mystère, que nous alimentons, en bonne infinitésimalité irréductible qui se respecte respirant...
Amen, allah akbar,
Shalom.
;)
Guillaume, le grand amour... je ne sais trop ce que c'est non plus, je n'ai pas eu l'occasion de le vivre au jour le jour... car c'est bien sa définition, partiellement, aussi, non ?
Cependant j'ai connu une extase amoureuse, qui a débuté il y a un an jour pour jour.
Un état de grâce sublime, comme un orgasme de l'âme et du coeur sur des jours et des jours, infiniment bon, chaleureux, et bienfaisant...infiniment.... mais nous ne sommes pas nous, infinis... :)
L'histoire s'est mal déroulée, les nerfs de la vie l'ont prise comme une douleur insupportable et en ont eu raison pour la faire taire...
Je ne l'oublierai jamais
jamais...
Si je l'avais vécu au jour le jour.... c'eût été mon grand amour, je pense.
Je te souhaite de le connaître Guillaume.
Du fond du coeur :)
de Blownblue le 2005-12-26 à 09h07
Tout ce que je sais des histoires d'amours c'est qu'elles m'ont toujours poussé à l'auto-destruction.
de Khelaar le 2005-12-26 à 15h51
Moi, je dirais joyeux Noël
de mauricechoukroun le 2005-12-26 à 18h17
Khelaar tu me rappelles ce que j'oublierais presque...
(silence songeur...)
:) Maurice, merci toi aussi
de Blownblue le 2005-12-26 à 19h35
Tiens, moi aussi ça me rappelle quelqu'un(e) que l'on connait tous les deux...c'est marrant ça (ou pas)...
de Khelaar le 2005-12-26 à 19h56
Juste un coucou ;-)
de véronique le 2005-12-26 à 21h13
Oui j'imagine, en fait j'ai écrit dans le commentaire précédent que je ne pourrais pas le décrire, mais je pense que je pourrais. Par contre, je ne l'ai jamais ressenti... Tu as de la chance d'avoir connu cet état de grâce...
de Guillaume le 2005-12-26 à 21h17
Khelaar, tu m'interpelles...
Veronique, coucou :),
je suis passé mais je me suis fait discret
Guillaume; oui, même si ça s'est mal passé... c'est presque un guide maintenant, cet état là, inconsciemment... où les armures tombent... parce que c'est le moment qu'elles tombent.... il vaut mieux que je m'arrête, c'est... :)...sans fin...
de Blownblue le 2005-12-26 à 22h42
un petit coucou, un petit peu tard pour te remercier pour tes voeux et t'adresser les miens
sois heureux le poète, heureux avec tout ce que tu souhaites
de hyène le 2005-12-26 à 23h14
il y a encore le nouvel an hyène, tu es même en avance :)
merci en tous cas, sois heureuse aussi ma hyène, parce que tu le vaux bien, sois heureuse :)
de Blownblue le 2005-12-27 à 07h40
Je ne pourrais pas ramener d'euros :) Par contre un tas de photos, et pas que de mon chiri ^^
Juste pour te dire que ça fait trois jours et demi qu'on passe en amoureux, seuls, et que tout se passe bien...
J'espère que tu as passé un bon Noël, et que le Nouvel An qui s'annonce t'apportera la réalisation de certains de tes voeux :)
Bisoux doux d'une panthère qui s'est faite chatte siamoise pour une poignée de jours... :D
de Panthère le 2005-12-27 à 10h48
:) ronronne bien alors....
Mon noel fut tranquille,
Je te souhaiterai tes voeux en janvier; question de superstition
Pas d'euros, pas grave...
Heureux de ton bonheur Panthère
Merci d'être passée, ça me fait plaisir
On sent dans la longueur des phrases que tu t'étires comme un félin au chaud sous la couette qui regarde la neige par la fenetre...
;)
Bisous et merci :)
A Bientôt
de Blownblue le 2005-12-27 à 11h40
ca ressemble à un p'tit coin de paradis. l'amour, c'est vrai que c'est tout ce qu'il ya d'anthitetique:-)
toujours à la limite de l'insaisissable! que tu veux le decrire tu te demandes si c'est toujours lui.
Mais c'est comme un fleuve qui nous revitalise.. l'amour est fait; c'est une personne: devines ki sans me lancer les cailloux !
@+ blownblue
de yecheroun le 2005-12-27 à 14h42
Yecheroun... que le diable m'emporte si je te jette des cailloux.
Le plus dingue c'est qu'on est d'accord, jusqu'à... revitalise. Après, j'émets un doute.
Etonnant moi je dis !
de Blownblue le 2005-12-27 à 17h43
Au fait c'est quoi le principe de ta liste de bloggers à droite, là? C'est par ordre de préférence (aha, 17e sur 107, j'men tire pas mal)? Par ordre croissant de comments de tes notes (mais ca doit pas être ca)? Par ancienneté de connaissance? Par...?
bref.
de soma le 2005-12-27 à 21h39
Un peu tout ça ensemble...au feeling... c'est pas une science exacte...
et puis tu as le 13 qui est réservé à Lph, parce que c'est tombé comme ça et qu'elle avait bien aimé, le 69 pour Lily pour la même raison. Le dernier qui est un coup de coeur...
Voilà tu sais tout sur ce petit détail
69ème comm dans une note collective sur l'amour Soma, tu fais fort. ;)
de Blownblue le 2005-12-28 à 07h32
70!
l'amour, c'est l'infini mis à la portée des caniches.
LFC.
de Acrerune le 2006-06-15 à 06h37
Heureux soient les caniches alors :)
Sales bêtes :D
de Blownblue le 2006-06-17 à 02h10
Si je t'aime je veux te rendre heureux, je ne peux plus penser ma vie sans toi, je te ressens toute entière, et je te désire, je te désire, je te désire...
de Ambre le 2006-06-17 à 23h10
L'amour c'est un tout et un rien, on ne peut en prendre que la moitié...
L'amour c'esr indescriptible, il ne sert à rien d'essaier, car aucun mot ne pourra égaler avec ce sentiment...
Voilà, je sais je suis pas très poétique mais bon j'aurais essaié.
BisO__°os
de Amélilaliloue le 2006-06-23 à 10h00
Bon, bon, me voilà, mais tu vois j'étais en train de repenser ma chambre, de défaire la bibliothèque, d'imaginer....en prévision de l'amour qui sait ?
Mais là se retrouver ici avec ces mots du passé, sur l'amour, sur L'AMOUR, tous ces mots, des uns et des autres...pfiou...
Je trouve que j'ai dit le mieux que j'ai pu sur le sujet.
Aujourd'hui j'ajouterai que l'amour ça nous fait vivre, ça nous tue aussi
Mais là tout de suite je vois l'amour comme des papillons, sous les paupières, dans le coeur, dans le ventre, au bout des doigts, et toutes les petites ondes de leurs ailes légères qui nous rappellent qu'on est vivant.
ps: sur tes notes précédentes, en vidéo, je commençais à t'écouter, à t'entendre...pas moyen d'être tranquille : ma fille se met derrière moi et me dit : " Qui c'est ? Il est mignon !"
Bon, ça m'a fait sourire, elle a bon goût ma fille (comme moi), et je lui ai dit que tu es mon poète ....extra terrestre....
Bisous le Blue, c'est le binz dans ma chambre, il faut que j'y retourne.
de hyène le 2006-06-28 à 00h44
ps...l'Amour, ça nous rend beau, bon, humain j'espère, meilleur aussi
de hyène le 2006-06-28 à 00h46
prgzyg 1. http://wvtmtszj.com ! 2.test1 3.[url=http://rcnsgeu.com]test2[/url] 4.[link http://dvlhrldo.com]test4[/link]
de John S le 2006-06-30 à 03h47
merci pour ton passage et tes commentaires intéressants! :-D envie de réponre à ta question ici mais peu de cybertemps alors repasserai !
de selva le 2006-08-02 à 12h41
Merci hyène :)
Pour tous ces mots
Le cybertemps...
Le temps cybernétisé...
Quand tu veux Selva :)
de Blownblue le 2006-08-04 à 09h42
Comment raconter l'Amour ?
* l'écrire
* le dessiner ou le peindre
* l'Avouer
* l'Envier et le jalouser avec un(e) autre et y tomber comme dans un piége à loups
* le manger (dévorer) et le digérer lentement le temps de l'assimiler à ses propres chairs
* le voler et le garder près de son coeur
...
et puis je en parler pendant des heures ???
le mieux pour raconter l'Amour, n'est-il pas de le vivre et de faire survivre aux actes du temps ???
de jack's karma le 2006-08-30 à 14h47
80ème comm sur l'amour
Merci Jack
Je suis tout à fait d'accord avec la fin.
Avec le peu d'argent qui sied à cette fin.
:)
Amen Jack.
de b l o w n b l u e le 2006-09-01 à 01h41
Arnaque
Monumentale
Ou
Utopie
Récidiviste
..?
J'aurais dû choisir Bémol comme pseudo. :-)
de k le 2006-09-10 à 01h08
Entropie positive, à contre-courant de la vie :)
Bienvenue k, merci beaucoup :)
de blownblue le 2006-09-10 à 10h50
Tu dis bémol, mais dans les comms tout le monde ne l'a pas encensé, même si ce n'est pas la tendance dominante.
de blownblue le 2006-09-10 à 10h52
tu nous ramenes souvent a ces mots deposes ici comme pour me rappeler...me rappeler quoi d'ailleurs...l'amour...l'amour n'a pas d'esperance de vie...mais la vie espere toujours l'amour...
de almerys le 2006-11-22 à 22h23
En fait, c'est au changement de version d'ublog, il a mis ça en mémoire chaque fois ou presque que je poste un comm. Et c'est bienvenu, c'est ma plus belle note. Et je voudrais des comms des comms des comms et encore des comms sur cette note.
D'ailleurs après la 1001ème je la mettrais en avant.
de Blownblue le 2006-11-23 à 20h04
J'ai signé -et demandé de signer- la pétition dont tu m'as indiqué le lien. C'est, là encore, une forme d'amour, l'amour de l'autre, plus démuni...
de AURORA le 2006-11-24 à 03h55
zaboo
Je suis allée signer la pétition, on n'a pas voulu de moi, message d'erreur.
Faut il être sans précision dans son commentaire, supprimer un mot ?
J'ai essayé un bon nombre de fois, sans résultat.
Snif
tu as mon mail, et mon nom, si tu es plus doué que moi, ne te gêne pas.
arggggggggg c'était très frustrant.
de maitressedecole le 2006-11-24 à 20h41
zaboo
J'ai réussi, il fallait ne rien dire de subversif ou d'engagé, sinon rejet... voilà , c'est fait .^_^
de maitressedecole le 2006-11-24 à 22h03
Je dirai que l'Amour me fait lever chaque matin. Ce sentiment qui donne un sens à la vie, à ma vie. L'amour, c'est un baiser rempli de sensations, de sentiments, des regards complices, l'art de savoir ce que l'autre pense, partager les mêmes choses, ne former qu'un... Des carresses, des fous rires, des attentions... C'est ne savoir vivre sans l'autre , en être totallement dépendant... Ne vivre que pour Lui... C'est une épaule sur qui on peut compter, un sentiment de confiance absolu, de liberté aussi... L'Amour , c'est pouvoir rire dans les pires situations tant que les deux amants sont réunis... L'Amour, c'est donner un éclat aux yeux de son aimé... C'est avoir des frissons à chaque baiser, des sourires et des bêtises... L'Amour, c'est pouvoir chahuter à n'importe quel moment. L'Amour, c'est l'art de transformer la nuit en jour...
L'Amour, c'est une harmonie... Et ma vie...
L'Amour , c'est tellement de chose... Et bien plus encore...
de rochel le 2006-12-04 à 17h37
Merci beaucoup =)
Bonne journée.
de rochel le 2006-12-05 à 17h49
Les taches menageres ont un poids politique
ça vient du jaïnisme
qui est une religion de l'inde
une religion de 4 petits millions de membres
qui se trouvent souvent dans l'élite de l'inde
Gandhi en faisait partie, ou avait des affinités fortes avec eux
dans cette religion il est dit
que les taches ménagères ont une importance spirituelle
notamment dans la paix de la cellule familiale
Gandhi a repris ce principe a son compte
Il a notamment instauré le fait que l'homme devait pouvoir fabriquer son propre vetement
on le voit dans le film qui lui est dédié
il file son coton en recevant des dirigeants politiques sur son perron
c'est une tache menagere
pire que laver : tu fais ton vetement toi meme
en faisant cela
il exhortait son peuple a se passer de l'industrie textile anglaise
à la foutre a genoux
sur le drapeau indien
il y a un rouet, symbole de l'independance conquise.
Selon la loi de Murphy, et considérant les choses de mon humble point de vue, il est naturel que celles-ci partent perpétuellement en capilotade lorsqu'elles sont laissées à leur libre mouvement. Et comme on ne peut pas tout contrôler, il y a forcément des choses qui vont mal dans la vie.
De fait, lorsqu'on dit que les gens heureux n'ont pas d'histoire, en fait, le bonheur est une situation si anormale qu'il y a forcément une histoire de miracle à raconter.
La mobilité est le berceau de l'image.
de xioix le 2008-07-10 à 21h14
Photo de Dulcineia, avec mes remerciements, et un bisou :)
http://529.karmaos.com/post/163 + http://529.karmaos.com/post/418 =
La pensée de l'objet, c'est la même chose que l'aigle de la Terre,
Ou la terre qui a créé son propre survol, vivant.
Attente.
Longue...
Vague abondance bohème de ma neuro-transmission...
Le crâne au centre de la Terre, la Têre au milieu du Soleil ...
Et puis, me passant la main de vent solaire dans ma chevelure de protubérances nucléaires pendant ma pose de Bouddah, je me scalpe... une onde émotionnelle vive, intense, se propage, hérissant ma peau en nombres d'une rafale de séismes consécutifs, très vifs, qui font 3 fois le tour de ma complexion nue, en sueur, froide.
Attente...
Le sol était fable, l'hôtel lacrymal, la plume sel, la nébuleuse neuronale.
Une éclaboussure astrale, au présent morcelé, sans cause et sans effet.
Under Shiva's eyes, le Seigneur des Grands Axes
Attente...
Simoun de foutre...
Simoun frais.
Attente...
Rêve... Soleil pupillaire fournaise, en Terre, bleue, iridienne, dans le blanc, nuit constellée...
Au corps...
Il est des jours où je m'appelle la Rage
17 minutes
Je chiale comme un volcan, une nanobombe,
une guerre d'atomes dans un coeur quantique
Fix!
Looovvve
Ma puce, plein du vent, fusée, undead lox
pixel et lune, obsestriures,
tu jouis dans la nbières toi non ?
Tu dors avec les luths,
Acrymée au rougéor lune
lune lune lune
onde lente... rouge
vous pleurions il y a des voix
des voies qui se sentent bien dans un corps de l'une puis dans le corps de l'autre
non
non
Je me suis brulé bousillé le rêve ô pâques
il y a une femme, une longiligne adéquation au mastarios qui m'insuffla un jour une consigne d'évacuation des incendiaires
Laciniations
une utopie est un rêve abandonné
la nature c'est aussi nous
nous abandonnons des rêves qui deviennent autonomes
Tu ne le sais pas encore mais la réalité part dans tous les sens au même moment
Vombrilliures...
Casolive
Gasolive
Fuel vivant
Ta décision de chaque instant te parle à d'autres vérités qui t'acceptent
une vérité par monde
tu parles
mille vérités pour mille mondes
gratteuse de pain
L'arméémise part quand même
Prenez pleine possession des spasmes
Néant et chaos, parfois en pleine viabilité
L'habile labilité décorative de mes feuilles sociales court avec les anges dans un vert parastatal dada coignure
Le sang bleu existe il est à base de cuivre
Mon adn se rêve et se déchire parfois, comme une pourrie tissulaire qui couine comme une chambre d'air crevé un vendredi soir sur l'autoroute
Cette femme me domine mais je suis un troubadour déstructuré en bleu du 21ème siècle
Mon instrument c'est l'esprit
le rêve du corps
l'agouti
Je trange des zorglunes à l'aurore des dunes d'air
Ils sont une mécanique du ciel
ils song
ile song
Ich bin ein automat, call me Janus
la vie de la flore est sous néont, sex shop artificiel
avec des rêves en pneu
tissés
Et puis le bar coule
Tu votes le vent, tu vends ton vote
Madame Cherry chérie
Non le chlore baise le noyau de la lune
Tes impacts compactent pactisent avec le sourire
Rouge légende
Cri pur
Volte turbine
clean
Arrête les machines va voir si le brin de l'humière imagine encore son passé décharné comme un bête de sang qui avale la plaine comme une boisson de tête de mort
Une plune dans l'horaire gauche
Un tractopel a des yeux blancs
le manx pue l'absinthe
je ne te parle de rien car un rien ma parle
je juxtapose des oxylures zentéthiques
Fonxe
Tu n'aimes pâlir je m'en virevolte du saint dormant sous la voûte crânienne
il s'arrête à des défilés des filets d'engence parmilliers zarmas ta touffe au confiseur lubrique crache des poumons verts qui rampent dans une fumerie de soufre
Souffrir l'errance
cracacher l'eau chaos
J'ai pendu mille drames sur des têtes brulées
Mes yeux vomissent de l'horreur fumerolles solfatar sol fatal rougir
Je drague
continue
contigu :
tu fuis le vent qui sait pleurer un clin d'oeil mordoré
psaume 23
Il traque son espérance jusque dans les hurlements déchiquetés de l'espace sang or
le song jaune existe, il n'est pas à base d'or
change de poste
change de pote
A vendre
Flirtant découragé avec les arcanes en pluie,
une pluie d'univers tombe sur ce souvenir verdâtre au milieu des bambous de nuit
continuer
la pensée en miettes
le malaise bleu peur accroché au destin comme une tique
rame
psychasthénie
je pourrais m'aventurer en toi je me tromperai certainement moi-même
oxyclique marmoréenne des lunes
oui je sais c'est chiant à lire, ça ne mène
Arrête les murs
meus les mouvements
et si tu sais déjà le fer,
tu sais très bien que tu n'as rien à faire ici je n'ai rien à t'avvendre
Va te couler un bain de sumi-é, predre la télépathie rougeoyante des pleurs de la terre à la gorge dans un devertical ou tu te vertiges haineusement
orgasthme bienfaisant
joie bleue de l'ensoleillement
luxe des apparats
Synchrione avec les volontés divines, ils marchant comme il faut, ils survivent
le spectre froid et coleurs prend des allures de méthane et brâme son courage avec les mégasphères d'Orion
Si le cyclope interlope et déshabillé Bucéphale qui te sert pilote extraterrestre comme le zoolithe de l'anguille
Euh... faudrait pas remettre du social, dans la machine ?...
J'veux dire... une machine avec... 100% de social dedans...
Ah ça y est tu t'marres m'sieur...
Je sais bien... le social ça coûte, ça tombe malade, ça gueule ça cogne, ça fait des grèves, ça pue un peu aussi de temps en temps, c'est parfois même très con ( ça se syndique chez sud, non mais franchement on aura tout vu ) , mais tu vois... une usine-automate qui produit et s'auto-répare, faite par un ingénieur qui ne se rendait pas compte qu'en la créant il s'auto-licenciait, pour que la bourse fasse des yoyos et produise du cash à la montée comme à la descente, tout ça avec la bénédiction des banques centrales qui récompensent les banques pour avoir foutu des gens dehors... ben euh... socialement... c'est pas la joie...
tu vois m'sieur... du social, à donf... pour réformer le système financier mondial... non ?...
mais je suis pas fûté moi monsieur, j'ai pas fait les études...
hein...
- La démographie
- La finance
- Le progrès
- Les "mouvements géographiques" ( climat, tectonique... )
La vie quoi...
Illusion ____________________________________
Automatisme________________________________
Théorie pratique______________________________
Ténacité____________________________________
Tempo_____________________________________
et________________________________________...
un objet d'action______________________________.
Elle trimbalait sa peluche bleue dans ce carrefour dégueulasse. Je crois que c'était un ours.
Revenant de mille néants, ce petit bout d'enfance fixait les passants avec une foudre noire, et ceux ci s'absentaient d'un regard, flottants, ralentis...
Le temps changea les visages au fur et à mesure que les décennies s'encastraient dans le choeur des enfances, à poudroyer du monde comme une blague économique, un miel d'hiver parti en flamme le long des courts-circuits virevoltants, disgracieux autour des tours circulaires, pleines de cieux argentés et vétustes, bleues comme un asphalte dévoré par les nus ages.
_"Tu sais me dit l'enfant, il ne faut pas s'oppresser pour le vent, ça ne pense à rien tout ça.
Juché sur une gargouille, occupé à jouir de l'eau, ébranlé par je ne sais quelle bousculade, les cieux rouges me maintenant l'organe pensant à l'attention des poussières volant autour de cette scène fantasque, j'écoutais l'image silencieuse du film réalitaire avec des antennes casquées montées sur des monticules de nerfs grouillants, propres à s'assembler avec une rectitude laborieuse qui, tant et si bien, produisit ceci.
J'aurais dû écouter l'ange et éviter de me prendre les neurones entre quat' zyeux, profiter de coeur qui coule comme un vélo solaire sur l'horizon d'un monde qui va se coucher comme un seul homme devant des batteries d'ordinateur qui déduisent la politique du demi-siècle à venir pour lui ou pour eux-mêmes, va savoir.
Personne ne comprendra rien, et ceux qui entrevoient un semblant d'éclat de génie véritaire ne pourront rien.
Peut etre que ceux qui ne comprennent rien et qui ressentent tout pourront agir à l'envers du décor, dans un geste étonnant d'erreur, et tout remettre à l'endroit.
Tout est porté en course vers le néant, je l'ai lu partout la souffrance ici, et les moments de joie passent comme s'ils étaient naturels, allant de soi.
Non mon amie, ça ne pense pas à rien, ça fait tout pour te diriger, te maintenir dans un espace qui respecte l'individu et assigne pour cela le collectif à des règles basiques de bienséance; enfin c'est ce que l'époque et Sarkosy nous disent. Le Pen n'est pas pensé, mais Sarkosy lui, il te balance du média comme de la confiture aux cochons de l'ivresse qui disent oui oui , oui oui, avec force réflexion ou comme des pantins désarmés devant l'hypnose VERTE de ces trucs là... les écrans de loi d'un homme pressé comme du citron masturbé.
Je devrai m'employer à oeuvrer mieux, ayant survécu à ces gouffres mentaux qui me caractérisent, un peu comme cet africain millénaire, et plus jeune que moi, que je connais et qui a vécu la guerre civile pendant deux ans avant de partager sa pitance avec les clodos de l'occident.
Je devrai me dresser, passer dans les feux de ces millions d'esprits incompréhensibles qui montreront toujours les dents, que ce soit en souriant ou en m'attaquant sur le fond , avec une rhétorique virtuose pour me renvoyer dans les poubelles de l'opinion collective.
Je devrai à tout le moins essayer de remonter cette pente professionnelle et de santé qui me coule le ciment de ma propre tombe, tombée en poussières d'ici quelques millénaires.
Le global ouvre toutes les portes mais aussi celles de l'indistinct.
L'enfant là bas rongeait des mimiques sur le fossile de ses souvenirs emboités côte à côte le long de son étangère de nuit, brûlée comme un holocauste.
Mais sachez que l'objet revient toujours, comme dans une fabulation d'enfant.
Un réveil, ça n'a l'air de rien, mais c'est un représentant timbré du temps qui reviendra de tout, du rêve, comme du passé, comme des enfers ou des galaxies.
Lasser l'aube d'un réveil est impossible, et par définition elle ne termine jamais : elle commence toujours.
Je te parle je te parle, et on est là belle enfant à écouter la musique en buvant la bière de Chirac. Mexique.
C'est quoi ce monde, un chateau de cartes d'état pleins de bourses qui se contient le sperme financier dans une morale rigoriste qui ferait passer le jansénisme et l'arianisme pour des doctrines libertaires ?
Attention mon ami tu as pris une bombe pour voler au secours des éthiopiens et autres érythréens moins connus qui crèvent, (et oui toujours en ce moment même, même si ta source d'information préférée ne t'en parle pas ), de faim, de soif avant même que leurs rêves ne naissent par la douleur.
Et que fout la science qui nous contrôle si bien jusque dans nos humeurs consuméristes, que fout la science comme dirait Camille, à ne pas nous relier entre nous pour nous donner des vacances d'être ou même de vie, dont j'aurai bien grand besoin parfois, au détour d'un coup de fouet libidineux sur le chybre veineux butinant là et là suivant les impossibilités du jour, glandeur comme pas un paresseux ici-bas n'en a quoi que ce soit à ... se battre le vît sur une organisation cellulaire quelconque, avec des instincts animaliers, hissés par l'intelligence jusqu'aux délices, belles et souriantes comme des printemps qui s'annoncent, le coeur salutaire à l'ouvrage, malgré la grisaille du vent.
Et puis l'enfant battit des elles et s'envolèrent...
9 avril 2005, 21h46, note 203 Jamais terminée. A vous les esprits. Amen ;) .
"On devrait enfin cesser de se laisser abuser par les mots. Le peuple peut bien croire, à la rigueur, que la connaissance va au fond des choses, mais le philosophe lui doit se dire : "Si j'analyse le processus qu'exprime la préposition "je pense", j'obtiens toute une série d'affirmations téméraires qu'il est difficile, peut-être impossible de fonder; par exemple que c'est moi qui pense, qu'il faut qu'il y ait quelque chose qui pense, que la pensée est le résultat de l'activité d'un être conçu comme cause, qu'il y a un "je", enfin que ce qu'il faut entendre par pensée, est une donnée bien établie. Que je sais ce qu'est penser". ( Nietzsche, Par delà le bien et le mal )
...De la nature des choses
:
Equilibres conflictuels...
B : _L'écrit enchaine.
E : _Les cris déchainent.
B : _des chaines.
Le long des lents pylones
En marche arrière
S'écoulent des moineaux
Et des singes en costume,
Constellés
De cinq cents millions de lunes
Qui bavent des sourires
De feuilles de lumières...
P.S : Merci Khelaar ;)
ROCK'NROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOLLLLLLL!!!!!!!!
Apparemment, il n'y aurait qu'une chose à (re)faire : (re)faire.
L'essence n'est-elle pas la transcendance de l'immanente existence ?...
_C'est idiot de spammer deux pages d'acceuil a toi tout seul!
Les pires ne sont pas les meilleurs.
Ici se termine une partie de l'oeuvre; pause; un jalon.
Un espace est délimité. Une certaine matière, un uni vert, à habiter. Un temps.
En pire des cas, se suffit à soi.
Et fin.
Machine arrière toute.
Réécriture des notes, suivant l'humeur.
3,2,1,0Rebrousse-temps. |
Réécriture des notes, suivant l'humeur.
3,2,1,0Rebrousse-temps.
Machine arrière toute. |
3,2,1,0Rebrousse-temps.
Machine arrière toute.
Réécriture des notes, suivant l'humeur. |
Amen.
Oh... -1 puissance int(infinie)
bdpq ceoa mnur vwx gjy il hk ft sz
|
zsaoecdbpqgyjitflhkxvw / zsaoecdbpqgyjitflhmnur
|
zsaoecdbpqgyjitflhmnruvwxk |
Les développements de la sculpture durant le XXème siècle sont aussi prodigieux que méconnus. Des noms comme Boccioni, qui a ouvert un champ considérable de possibilités avec son manifeste futuriste; Gaudier-brzeska et ses lignes sobres, brutes, puissantes; Duchamp qui casse les codes; Picasso, dont la peinture ne me touche guère mais dont les sculptures m'assoient par leur ingéniosité; Brancusi pour sa pureté formelle, dénommée haute sculpture, comme on dit haute couture; Moore avec son gigantisme et son land art; ou encore Beuys avec ses sculptures sociales et ses matériaux étranges comme la graisse; Enfin Calder et Tinguely pour la sculpture cinétique et/ou motorisée; tous éclairent un peu le chemin fou qui a été parcouru.
On ne saurait se contenter d'eux bien sûr. La somme d'invention par rapport à son art de toute cette corporation sur un siècle est fulgurante, autant techniquement que théoriquement et artistiquement.
Je ne développe pas plus : il faudrait un livre pour le montrer. Je le mets là pour m'en rappeler, pour plus tard, un jour de panne d'.
René Magritte, l'avenir des statues, 1932.
Dans l'échiquier d'Adelson ci-dessus, les cases appelées A et B sont de la même couleur. Si si.
Des illusions développées ou découvertes incluent des phénomènes comme le cube de Necker et la grille d'Hermann. Comprendre ces phénomènes est utile afin de comprendre ce qui peut apparaître comme des limitations du système visuel humain, mais résulte en partie aussi de phénomènes cognitifs eux-mêmes produits de la sélection naturelle : une perception hâtive et parfois fausse peut se montrer plus adaptée en terme de survie qu'une analyse exacte dont le résultat serait venu trop tard (effet Tetris).
( source Wikipédia )
L'aéroport des rêves, l'archéologie de l'aéroport dérêve...
Les mots tombent des fous,
Ils bafouillent une alarme,
Une résonance de cri vécu des arbitres de la destinée, de la destination.
En orgasme,
Mon corps s'ouvre
Comme le sol s'ouvre
Sous nos pas, en fleur du matin, matin en lumière, humidifiées de nuit...
Puis l'ADN se gonfla d'étoiles homosexuelles,
La loi dans un revolver d'océan,
Pour que Dieu se shoote la gueule,
perclus de solitude, de cris bicéphales, tentaculaires,
foudroyés à l'oxygène dans la prison d'un hymen décoloré, sphyngien.
Dieu était amoureux d'un enfant arbitraire,
en souffrance de faim dans un tas d'ordures et de poussières,
bouffé à la colle et à la HAINE !
Tabassé au viol et à la géopolitique...
L'amour n'a jamais connu de lois,
La fixité des mots en veines suantes ne fait que servir la politique.
C'est un cadavre d'encre qui vous l'inocule dans les yeux,
avec ferveur et sans douleur,
Seuls des mots, seuls comme Dieu,
Souples comme une conviction politique,
Un désert dans une ambulance en fusée de sang partant vers des programmes propulseurs en jambes de volcans,
Brutalisé au confins de la cruauté humaine,
des chiens éventrés fouettés avec leurs tripes !
Pour la mort d'une idée, d'une vague idée de la constance,
Le discours en rigole tout seul, dans un coin qui tremble, vert, interlope.
La médiocrité, le crime, le désespoir sont des yeux plantés sur la gueule à pustules de l'Unique,
C'est rien mon coeur, il bat des anges dans le sortilège de la rémission.
C'est rien mon amour, c'est rien, il pleut des tortures qui n'existent plus,
C'est rien, pardon, pardon...
Un ADN en étoiles féconde les infinités, un ADN d'étoiles, beau comme une cathédrale toute en cierges,
un chant implorant de ses mille bras de feu à la gloire de la seconde pleine des milliards de nos instants,
la seule seconde folle comme un précipice pour l'Eternité, pour Nous, TOUTES nos vies, les vaincus les vainqueurs,
les monstrueux incultes de la nécessité des lignes de vie de l'amour à tisser entre les actes bourdonnants, infatigables, dans une seconde, une seconde, pleine comme l'oeil doré, mordoré, métallique, superbe, d'un crapaud cosmique, mauve obscur, constellé... dans les marécages de la création sans but, sans outils, sans argent, avec outils, dégueulant hurlante de pognon,
OÙ EST LA TRANSCENDANCE BORDEL !
Ecrire, lire,
Réfléchir,
Ressentir.
C'est comme atteindre une autre rive
Sans pont, sans rien, juste pour vivre
Sauter c'est bien mais plein d'crocos
T'attend'nt en bas pour t'faire la peau.
Je traversais latéralement les trains qui !FONCENT
Et puis... j'ai mal garé mon papillon.
Mais faut dire... y a des films endormies sous mes paupières...
Et des insectes d'acier dévorent mon oreiller,
Alors bon...
Déforme qui courre à l'abandon.
ΑΒΓΔΕΖΗΘΙΚΛΜΝΞΟΠΡΣΤΥΦΧΨΩ
αβγδεζηθικλμνξοπρςστυφχψω
Nous sommes le chef d'état d'un peuple de conceptions;
Et pendant une demi-révolution,
J'ai dégusté des toasts grillés chauds
Avec de la gelée de framboise fraîche.
Vertigigantesquement
Enigmagmatique :
Contrecontredire,
Surnuminéréalitaire.
J'ai géré ta petite gueule entre mes mains virtuelles,
Entre une falaise de vagues bleues et un océan de pierres
Solitude de mes couilles...
En chute libre.
( 13/02/2005 )
Il arrive qu'écrire en écoutant de la musique participe à l'esclavage de son prochain.
Les ados en conflit se trompent et ne se trompent pas, car il faut dire d'une part qu'on ne leur dit rien de bien bienfaisant, vu que d'autre part, le problème adulte est furieusement insoluble, et qu'eux-mêmes sont bien en peine d'expliquer ce monde dont ils ont la charge.
Le fond immobile des choses est un double paradoxe imbriqué en lui-même, une sorte de pluralisme vital des monismes intrinsèques à l'esprit comme à l'intuition, ça trompe n'importe qui alors que ça ne trompe personne de coeur sincère avec soi, les autres et le reste, mais c'est tellement emberlificoté que tout le monde trouve des motifs légitimes à son action.
Car en fait, au fond comme à la cime, tout est libre.
Ça aide quelqu'un :) ?
Le sens de la vie se trouve dans la mutualité, humaine pour nous.
25 ans de recherches pour le comprendre. Arrangez-vous avec ça.
C'est comme avoir une aventure
Avec sa propre nature,
C'est tromper le consensus...
C'est toujours risqué...
La tête en repos contre le mur, médiocre mur,
Un visage en paix,
De jour. Dehors. A l'air frais,
De la joie, légèrement, de l'amour, léger amour sur l'air
Presque un sourire mais... sur les arrondis infra-...palpébraux...
...De l'âme ourdit-il de l'amour, dit-elle...
En Soi, Oui. Surement.
So... Smile... :-D
Art is Magic. Art is fun. To be is not. Art is not fun. Art is Art is feeling. Art is Love. Art mixes life. Art is seX. Art fucks war. Art is something else. thoughts.
Art is roots.
Art is social.
Toujours
----
La chose importante
Est la chose évidente
Que personne ne dit
Disons que...peut-être, à part ça,
parce que sinon jamais, enfin, plus ou
moins mais, où alors, quand, pourquoi ?
Oui certes, un tantinet, mais si peu,
avec trop, partout, et puis... qui ?
Cependant, toujours, quoique parfois à... ni car ni comment.
______
Des Siècles Océaniques. De ces Océans d'Encre Noire de Chine. Des Ailes pourtant, une Triple Paire Echelonnée le long de ce dos de Séraphin. Diamant dans les ordures. Une Vision Livresque. Ils sourient peu ces Visages sérieux. Mais ils tolèrent. Ils souffrent, classieux et appliqués, même s'ils se loupent parfois, quand ils tentent un soutien, un effort entre leurs Peines, Grandes, qu'ils respectent, durement. |
Encore des mots, en attendant mieux
Il n'y a plus de carburant, plus rien à dire
mais la voiture, la conscience avance encore
C'est inusable, incroyable, ça défie le bon sens
Ça n'a pas de sens
C'est vital, ça change le monde
Juste des mots.
Ce produit de la nature...
Ça produit de la nature...
Rien n'échappe à la nature. Elle essaie Tout. Elle est, c'est tout.
Vous croyez qu'on détruit la nature ?
FAUX !
Nous sommes la Nature qui influe sur elle-même
par l'intermédiaire de sociétés de corps et
de cerveaux créé(e)s par la Nature.
La Nature s'est envoyée des Météores énormes sur la gueule
et a tout détruit, et tout recommencé, et tout réessayé
Et même si on influe pour modifier la pollution en cours,
c'est la nature qui l'aura voulu ainsi.
Même une bombe nucléaire est naturelle ! Même la pollution mondiale, radioactive et chimique de la nature par elle même est naturelle !
Contrer ses propres lois, jusqu'aux plus fondamentales
pour n'être asservie qu'à sa soif inextinguible
de totale volonté polymorphique, telle est son but. J'ai dit !
Putain et moi qui croyais que je n'avais rien à dire !
Déserte langue de tiques
A boire des braises
Langue de braises
Sexe de sable qui s'écoule...
Du nerf dunaire
"_Bonjour ici c'est Johnson & Johnson
Nous proposons un téléphone satellitaire
à prix défiant toute concurrence : c'est gratuit !"
j'ai repondu mon oeuf télécommunicationnel :
_L'occident s'effondre encore une fois, le désert
lui a un prix, et de toutes façons mon dromadaire dunaire s'accorde
aux circonvolutions évanescentes de mes silences, alors...
_...
_ Bravo vous avez compris la philosophie de la lumière
lourde qui trônait ici bien avant même que le pétrole
des plastiques de vos portables n'existât : silence je luis
_ Euh...Qui lui monsieur ?
_ Monsieur Fantome. Et mon dromadaire aussi c'est un
fantome de dromadaire. J'espère que ton portable est un fantôme
de portable."
Là dessus j'ai raccroché mon esprit.
La voix du Seigneur Jonhson et Johnson s'est tue.
Ben oui, du seigneur : comment croyez-vous qu'il m'ait contacté, j'ai
pas le telephone ici moi.
Désert...
"O assoiffés nous avons bu les braises !" (Hawad, poète touareg)
"J'bais'rai la France jusqu'à c'qu'elle m'aime !"
(Un rappeur des cités de chez nous)
La France a opprimé les touaregs durant la première guerre mondiale.
Eux s'en rappellent croyez-moi.
'fin bref
"O assoiffés nous avons bu les braises !"
Blogs deserts, Blogs squelettiques blanchis à la chaux du soleil,
et des assoiffé(e)s d'amour partout, errant là même sans savoir
de quoi ils ont soif.
O assoiffés vous avez bu Le Vide
Et moi qui suis passeur des âmes des morts vers la vie
(un résidu fantomatique d'orgueil, vous savez ce truc là
qui empeche les mecs d'aimer)
je vous dis :
Vous avez raison.
Peut-être.
Il faut une bonne raison pour aller dans le désert d'ici.
chaque mot est un grain de sable.
Chaque mot est un grain de sable...
La page web blanche c'est le soleil
vous savez ce truc cette ampoule
que vous etes en train de regarder jusqu'à l'aveuglement : l'écran.
Tout ce silence qui coule dans mes veines de vent...
Tout ce silence... tout ce désert...
"Je crois ce que je vois,
Je vois ce que je regarde,
Je regarde ce que je veux."
Blaise Pascal
Ooooooh...dès l'or, dodelinant du corps sur la dune de Sahara de mon dromadaire, jusqu'à la fourrure du pôle arctique, en ours blanc, Du noyau fusif terrestre, aux dorsales du rift médio-atlantidique en course jusqu'à la Fosse des Mariannes, puis 20 kilomètres plus haut, au sommet du K2, Amen. Alleluïa. |
Ces processus artificiels marchent dans la rue
Transportés par une angoisse illégale,
Avec une image pour seule présence...
( inspiré d'une chanson inconnue )
Il y a des trucs, au fond, qui parlent, qui agissent, quelque soit le temps, et l'acte, des années durant...
"Le mot, messieurs, le mot est une affaire publique de tout premier ordre."
(Hugo Ball, Zurich, le 14 juillet 1916, in "le manifeste Dada")
Un poème est une ville avec ses buildings, ses rues, ses trottoirs, ses bagnoles, ses stations-services, ses passants.
Un chien descend la rue.
L'isolement est un cadeau.
Moqueries...
Un poème est une ville, un poème est une nation, un poème est le monde.
Recul...
Ville de mots. Qui sortent. De l'homme.
Pour envelopper l'instant. Ou s'envelopper de lui.
Ça ne doit pas être : c'est.
L'homme en acte habite l'instant, concentre l'espace autour de lui, et l'histoire suit. Puis les murs s'abattent et derrière les murs, les processus non artificiels fonctionnent : ils marchent.
Ils font leurs courses. Ils achètent des boites. Pour manger.
Manger...
Je ne pleure des syllabes
Entendre après la vie
Se complurent des hélices
A renouer encore entre l'ultime fanée...
Craie de fuite alunie
Ces revers de la tête
Entrent dans la vague louve
Col fluide en génèse les instants
Nous sommes imparfaits, depuis le début. Nous le resterons jusqu'à l'anéantissement de la planète. C'est le destin de l'homme.
Curieusement, il y a des degrés d'imperfection. Aussi.
2006-07-07 16:39:42 de La fille d'à côté
Supposons qu'il n'y ait pas de degrés la fille. Que l'imperfection est une chose qui se modifie en interne, mais qui reste globalement identique. Dans le sens de la phrase de Lavoisier : rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme.
En passant, chaque mot désignant une chose pouvant être aussi globale qu'imparfaite, je me demande si ça ne pourrait pas s'appliquer à tout mot.
Le fragment te parle.
Ces lettres te parlent.
Pour une fois, elles ne parlent pas d'autre chose qu'elles.
Le fragment ne parle pas d'autre chose que lui.
Le fragment te dit les lettres dans les yeux qu'en tant que fragment réduit à un tel état par les mouvements roulants et sous-marins de l'histoire, TU, constitué, constitues actuellement par le fait que tu respires en ce moment même en lisant ces lignes, le fragment, qui semble dès lors ne plus te parler de lui mais de toi le lisant lui, le fragment te dit ce fragment c'est toi, en train de lire un fragment, en définitive toi en train de se lire. Tu es le fragment.
Vas-y conscientise. :)
Bon.
L'humain, ne sait pas d'où il vient, qui il est , et où il va.
Et il ne le saura pas.
Il ne fera que s'approcher que jusqu'à un certain point, au-delà duquel l'erreur est inévitable.
Si un jour il savait répondre, ce dont je doute fortement, surtout pour la question centrale, qui sommes-nous, car l'examen par soi-même est comme ...
... ( mouvement inconscient lors de cette réflexion personnelle qui se perd dans les conjectures : les mains se joignent )
... une prière...
...
S'il savait répondre, il n'espérerait plus. Il ne serait plus qu'une mécanique prévisible.
S'il savait répondre, il ne mourrait peut-être pas, le temps s'allongerait, infiniment, comme dans cet homérique immortel dormant d'ennui dans l'Aleph de Borges.
En attendant, est, la vie.
...
Il y a... quelque chose... sur nous-mêmes, qui est une incertitude, un doute.
Et ce doute, insupportable, à vaincre, sans cesse régénéré, est le moteur même de la vie, et de la raison qui la pense.
Nous vivons sur et par notre imperfection, sans cesse attaquée par nous-même ou les autres, et sans cesse résolue ou au contraire insoluble.
Si l'on refuse la perfection divine, il n'y a pas d'autre voie que de considérer notre état imparfait et perfectible, avec un jeu contradictoire d'indulgence et d'exigence.
Tout est dans le dosage ( toujours ) que nécessite le but en cours... Comme le but absolu est à priori impossible, et même indésirable sous peine de déliquescence...
Réflexion là : qu'en sait-on ?
C'est vrai quoi, que sait-on sur l'Absolu ?
Si on savait quelque chose, on pourrait discuter de manière indiscutable.
Mais on ne sait pas, on discute dans un cadre de vérités qui... n'existe pas en tant que vérités absolues.
Donc de toutes façons on discute dans l'erreur permanente.
Ici rien n'est vrai !
Dans le monde réellement inversé, le vrai est un moment du faux dit Debord.
Ici rien n'est vrai n'est pas vrai non plus par moment. Donc il n'est pas vrai qu'ici rien n'est vrai parfois, il y a parfois du vrai ici.
C'est très bien de le dire, ça sert d'arme à double tranchant, mais ça ne résoud rien !
Et le rien n'existant pas, ça ne résoud pas ce qui n'existe pas !
Ce texte ne résoud rien, il ne se résoud pas lui-même qui pourtant existe.
Anti-média. Pro-humain.
Perdu d'avance.
Eduque-toi à l'absolu qui n'existe pas comme cet enfant qui s'élève devant les convictions inadéquates de son environnement, mais ne sois pas un deuxième enfant de toi-même !
ROCK !
TONNEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERR' !
De quoi as-tu peur vraiment ?
:)
Une de tes intégrités en cours de constitution ou déjà constituée est sur le point de mourir ?
Pourqu(o)i fais-tu ceci ou cela, qui t'a dit de le faire ?
Tu vivrais autrement, ailleurs, avec une autre histoire.
Je ne te demande pas d'être révisionniste de ta propre histoire, je te dis que tu agirais autrement dans un autre contexte.
Une vérité se rebella contre son contexte.
Rupture.
Des parfums naquirent d'eux-mêmes.
Si le texte est flou, s'il est imprécis ici ou là, c'est que la liberté y est possible. Que c'est à toi de prendre le relais.
Je me pose des questions sur ma démarche. J'ai commencé à lire Debord, Leibniz et Rousseau.
Déjà d'une je n'ai que commencé.
Et pourtant les 3 textes sont courts.
Deuxièmement il n'y a aucune logique de liens entre eux si ce n'est moi qui cherche dieu sait quoi. Comprendre ce qui m'entoure sans doute, l'expliquer. Chercher une cohérence sur des choses très générales.
Et bien sûr je le fais dans le bordel et l'inachevé.
En fait je cherche une cohérence mais je crois bien que je redoute de la trouver, ou alors je pressens que je ne vais pas la trouver, ou bien encore je ne veux pas la trouver et je ne me l'avoue pas. De toutes façons dans les trois cas, il y a un blocage.
Quel bordel ce blown...
Je vais vous faire un petit aveu sur les coulisses de ma mécanique personnelle.
Mon style, actuellement dans un chaos complet, provient d'une convergence d'influences qui sont les suivantes :
- Baudelaire et Rimbaud, pour les synesthésies, la fameuse théorie des correspondances des sensations entre elles.
J'ai toujours trouvé que la description scientifique des choses telle qu'on nous l'enseignait à l'école n'apprenait rien du réel. J'ai refusé tout le classicisme académique scolaire. Toute la littérature française est passée à la poubelle à ce moment là, sauf cette théorie des correspondances.
Il s'en est suivi un période de désert. Je me suis égaré chez Stephen King un temps ( je me souviens par exemple du livre "4 différentes saisons" qui ... ON S'EN FOUT )
Ensuite je suis tombé sur Bukowski, par hasard, au supermarché. Les contes de la folie ordinaire. J'avais 18 ans. En 1990 donc. Une révolution pour moi. C'est dans cet homme que j'ai trouvé le goût d'un certain excès, une sorte d'exutoire salvateur pour le malaise que je vivais alors. Je peux dire qu'il m'a sauvé du suicide et bien des heures d'ennui. Il m'a aussi ouvert à une culture sans limite. Car à côté de la misère sexuelle et amoureuse, des bitures, du vomi, de la merde, des martingales sur les courses de canassons, des boulots et des conditions de, vie aussi minables qu'impitoyables, Buk parlait d'Hamsun, de Sandburg, de Pic de la Mirandole et de dizaines d'autres.
Ensuite l'arrivée à la fac, là je découvre Thiefaine et Burroughs, et un livre de Henry Miller aussi, "Lettres à Brenda Venus". Littérairement, ils m'ont influencé.
On pourra se foutre de ma gueule quant à Thiefaine, mais c'est par lui que je suis arrivé à ce style surréaliste. En fait, sa façon d'associer des mots sans rapport disons... habituel par rapport à la façon de parler courante ou artistique, m'a donné l'idée d'essayer un style qui puisse concurrencer l'appréhension immédiate de l'environnement par la vue. Quand on voit quelque chose, on saisit tout d'un coup d'oeil. J'ai voulu faire pareil avec les mots. Ça m'a amené à une compression de phrase maximale et une association de choses qui n'en avait pas à la base, histoire d'ouvrir les portes de la pensée à tous les vents du même coup. Par ailleurs ce style avait des effets comiques non négligeables.
Miller m'a influencé avec une histoire qu'il raconte dans ce livre, lettres à Brenda Venus. Il était au tribunal, emmerdé pour l'un de ses livres, nexus sexus ou plexus je ne sais plus. Et à un moment donné, un magistrat lui demande "Monsieur Miller , pensez vous qu'un écrivain doive écrire tout ce qui lui passe par la tête ?", et Miller de répondre sans ambages "Oui votre honneur !". Et à ce moment là, le magistrat lui dit "Bravo, vous êtes de la trempe des Villon et [je ne sais plus qui d'autre]...". Et Miller a été laissé tranquille. Je ne sais pas pourquoi, j'avais besoin de ça pour me libérer. Je me suis mis à écrire de façon aussi fiévreuse et bordélique que ma tête.
Je me suis donc mis, en somme de tout cela, à essayer d'écrire dans un mouvement fulgurant de l'esprit exactement ce que j'y voyais, ce que m'amenait à voir ma vie d'alors, le tout dans un style compressé confinant au surréalisme, avec les mots qui me venaient exactement à l'esprit sur le moment, sans soucis de règles quelconques, sauf les règles synesthétiques rimbaudelaériennes, toujours dans un coin derrière, à gérer le truc. La grammaire elle-même se prenait plus ou moins dans la gueule les assauts de mes humeurs, au mépris quelconque de l'intelligibilité suivant l'intensité plus ou moins forte desdites humeurs. Aucune importance alors, j'écrivais sans être lu par guère d'autres que moi, si ce n'est 2-3 amis.
J'ai axé la liberté de mon esprit pour le bien-être de mon âme, sur cette démarche littéraire-là.
Burroughs est venu au niveau technique, notamment par la méthode des cut-ups. Il y avait là-dedans un bricolage du papier du texte qui me plaisait par son aspect bourrin et malgré tout très inventif, car c'est un beau concept que de travailler sur la matière même où le texte prend existence matérielle, de manière à modifier le texte lui-même par ces opérations et d'obtenir quelque chose d'autre, comme pour tenter de développer, sans penser, ce qu'il y a dans la coque de ce texte; extraire un nectar de sens par le concassage de la représentation du sens.
Tout cela s'est passé entre 1990 et 1992, lors de mes 18-20 ans. Et c'est poursuivi jusqu'en 1997. Là je m'intéresse par l'entremise de noir désir à Maïakovski, qui parle de lui dans la chanson "A l'arrière des taxis". Je ne connaissais pas, je m'intéresse. Je viens alors au futurisme, surtout le russe.
Et là je découvre tout simplement le sommet de la poésie. LE poète. Qui doit d'ailleurs être inconnu de 99,8 % de la population française. Vélimir Khlebnikov. J'ai lu très peu de choses de lui, bizarrement. Il est peu traduit, difficile à traduire, peu vendu, peu diffusé, jamais évoqué ailleurs que dans l'écrit. C'est sa démarche qui est exceptionnelle. Il faudrait y consacrer un long chapitre.
Outre tous ses vastes travaux notamment sur l'histoire, les mathématiques, le langage, et sa vie qui ferait j'en suis sûr un film extraordinaire, je vais en extraire deux choses.
D'une part, Khlebnikov m'a fait comprendre que les mots qui avaient un rapport de paronymie, d'homonymie, d'antonymie et autres rapports de forme étaient virtuellement interchangeables, potentiellement synonymes, ce qui fout un bordel ahurissant dans la tête, à la limite de la folie, par l'ouverture de perspectives incommensurables.
D'autre part, il a écrit quelque chose qui disait en gros, qu'une nuance infime sur au moins un mot dans un texte déjà écrit pouvait être source de bien des bonheurs dans le fait de rechercher du sens et de provoquer de l'émotion lors de la création du texte. Une petite heuristique poétique quoi...
Voilà, ma petite histoire d'écrivaillon de l'ombre qui a créé son soleil. Car, si l'on ajoute toutes les possibilités ouvertes et offertes par tout ce parcours, on se rend compte qu'il n'y a aucune limite à la puissance d'investigation du sens et de la beauté par l'écrit lui-même. C'est comme un vaisseau infernal que se serait créé la pensée pour se décupler, se centupler, s'infinupler même. C'est de l'omnipotence à l'état pur, encore accentuée par les possibilités techniques en révolution sans fin d'aujourd'hui. Et tout cela brasse du sens, du concept, de la théorie qui entre en collision avec elle-même. C'est comme l'infini puissance infini, un soleil de soleils, le BIG BANG ! l'Univers... avec de la lumière PARTOUT. Et tout est tellement éclairé avec des spots d'un milliard de terawatts qu'on est réduits en poudre, incinérés avant même d'être aveuglés.
:)
Tout ce qui manque, c'est... maintenant que tout est possible pour s'éclater à écrire malgré nos états de poussières humaines avec le loyer à payer au début du mois, qu'est ce qu'on fait ? On s'éclate et puis voilà, jusqu'à la tombe ?
Le Titanic coule et on fait comme l'orchestre du bateau : on continue à jouer devant la mort ?
...
Je me donne l'impression de vouloir réparer le Titanic en train de couler. En un sens, ça vaut le coup, ça n'a pas été tenté à l'époque.
Je repense à mes 3 gars là, Leibniz, Rousseau, et Debord... Métaphysique pour l'un, organisation de la société pour l'autre, critique de la société devenue spectacle pour le dernier.
Je ne les ai pas choisi dans un but stratégique quelconque. C'est juste que j'aime beaucoup Leibniz en tant qu'esprit universel, que Debord m'intéresse car j'ai l'impression qu'il me parle de la société actuelle, et Rousseau car il m'ouvre à l'explication sur l'histoire de la constitution de la société qui est la nôtre.
Si je cherche un lien entre les trois. L'un est théorique, l'autre est pratique et ancien, le dernier est pratique et moderne. Et le thème central est. . . nous tous. En tant qu'organisation sociétale.
Je reviens à cette orientation de mon style par rapport à l'image, évoquée ci-dessus. Cette compression, qui d'ailleurs a atteint sa limite avec des notes, sur le présent blog, où il n' y a que deux mots, à la Xioix ( c'est limité dans la manière dont moi j'utilise cette forme là ), voire un mot quand ce n'est pas une lettre voire même une note vide. Oui oui, j'ai fait une note vide. Cette compression, qui paradoxalement ouvre le sens à la multitude malgré un nombre réduit de mots, est très bien pour s'amuser à imaginer des choses, et l'imagination est une chose quasiment sacrée pour moi, mais... elle n'établit rien. Elle ouvre des perspectives, elle divertit intellectuellement, et je la réutiliserai peut-être, mais...seule, elle est presque une impasse pour la vie elle-même. C'est un peu comme si c'était le feu, ou la centrale nucléaire 4ème génération Iter, c'est pareil, pour les hommes. ça permet de développer la technique, la technique qui elle aide à dominer l'environnement, mais ça n'est que tactique. Il manque un esprit, une cohérence, je ne sais comment dire autrement, bien que ces mots soient insatisfaisants. Une âme ? Une âme est demandée dans le soleil s'il vous plaît.
Et le rapport à l'image de mon style, me fait penser à Debord. Car la société du spectacle est dans mon esprit celle de l'image, ou du moins elle y est fortement relié. Donc le destin de mon écriture, et cette impasse à laquelle je me sens aboutir littérairement, devrait je pense être aidé par cet écrit de Debord. Et d'ailleurs, moi l'adepte inconditionnel du texte court, poétique et sans épisodes, je vire là de bord ( jeu de mots involontaire ) à 180°. La preuve ce texte.
J'ai besoin de longueur, d'espace textuel. Dialectique dialectique...
( soupir )
Bon allez au boulot. Je reviens. :)
Automates
Incorporels ( Leibniz )
En 1967, le sociologue Stanley Milgram se demanda combien de connaissances séparaient deux personnes choisies au hasard. Avec un ami, la distance sociale est de 1. Avec un ami d’un ami, elle est de 2. Milgram proposa à ses cobayes, des habitants du Nebraska et du Kansas, d’envoyer une lettre à un Bostonien dont ils n’avaient jamais entendu parler. Pour ce faire, ils devaient adresser la lettre à un de leurs amis susceptible de connaître quelqu’un qui connaîtrait le Bostonien. Cet ami devait à son tour répéter l’expérience. À la grande surprise de Milgram, les lettres atteignirent leur destinataire en passant par seulement 5,5 intermédiaires en moyenne. Milgram arrondit la valeur à 6. Il en déduit que l'humanité formait un petit monde où nous nous connaissons presque tous.
J'ai regardé le film collision tout à l'heure.
Il y a une petite fille de 5 ans dedans avec un visage de paix absolue.
A un moment donné, elle se jette sur son père pour le protéger d'un coup de feu, et elle y arrive grâce à une très belle idée scénaristique que je vous laisse le plaisir de découvrir si vous ne l'avez vu.
Et là ce soir, je pense à ma puce à moi
Hier soir je cherchais des infos sur le net en pensant à mon entretien de l'après midi concernant mon futur professionnel.
Je pestais en disant que rien de ce qui s'était dit ne me convenait.
Les "solutions" tournaient et retournaient sans fin dans ma tête, s'approfondissant à chaque tour ou me perdant en cours de route.
Au bout d'un moment, j'en avais vraiment marre de me prendre le chou avec tout ce merdier de situations et de lois, et dans un élan en forme de grand soupir, je jetais la souris de dépit d'une petite hauteur de 10 centimètres.
Vraiment marre.
Un peu avant j'avais exprimé à voix haute à ma femme mon exaspération de cette situation sans issue véritable.
La tension en moi était autant au découragement qu'à la lassitude énervée. Quand, après avoir jeté la souris, ma fille vint me voir, puis de son mètre 02 et de ses quatre petits ans, elle tendit les bras vers mon cou; je me penchai et elle me fit un calin en me disant... :
"_ ça va aller papa, c'est pas grave..."
un sourire à moi plus tard elle me dit à nouveau :
"Je t'aime papa."
Comme un miracle...
On se demande pourquoi on fait des enfants parfois tant ils sont pénibles à gérer, dans leur quotidien comme dans leurs "éclats".
Mais alors là... désarmé en douceur... en innocence... et spontanéité.
Je n'ai pu que sourire, malgré tous les soucis qui m'assaillaient à ce moment-là .
Lui faire un gros bisou. Lui répondre
"Moi aussi ma puce..." et sourire....
:)
Baby Face of my peaceful Sun...
Taf taf teuf...
oh
tiens
un intrus...
teuf teuf taf...
j'v o taf en teuf teuf vivi
:)
Note ?
Hein ?
Raaaaaaaaaaaaaaaallllllllllllllllllllllllleeeeeeeeeeeenti.
Paupérisation générale de l'économie
Par le chomage
Je me souviens : un jour je me suis dit que tout taf pouvait à un moment devenir quelque chose de beau, par le soin qu'on y apporte...
Comme ce cordonnier : "La main transforme l'idée"
Ou ce balayeur fier qu'on lui confie un balai pour contribuer au nettoyage de toute cette merde urbaine sous l'oeil d'un princesse journaliste...
lol
Je trouv'rais même du rêve dans le travail.
That's sign of Poetry folks ain't it ?... :
Embellir tout ce qui vibre... ou pas.
Clope. Derrick. Les Feux de l'Amour.
En parlant de ce qui est beau : une réminiscence de ce matin pressé : les filles...
Je ne cesserai de le dire : les filles sont des soleils sur la Terre. Casse-couille parfois mais. Adorables. Par nature. :)
Toujours opter vers la solution. Aimer. Soutenir. Se parfumer...
C'est pour ça que dans les hautes sphères il y en a peu d'ailleurs... Même si l'homme se féminise... à ce qu'on dit...
Société à but lucratif... pas caritatif...
Les souvenirs dansent la farandole autour de mes yeux...
Le temps défile.
Réflexions. Recherches.
CONSTRUCTION D'UNE PENSEE.
Par la constitution d'un argumentaire...
Par des phrases bien faites sur des faits précis et constatables...
Recul entre les points de vue.
Etc...
Les mots sur la pensée me font délirer.
On dirait une tentative active d'action, d'influence sur ce qui en théorie coule de soi : le pensée...
Ouais...
Jazz..............................................................................................
:)
Kissouille les fripouilles
Je retourne à mes cogitations extrapolatrices et mon(ad? non....)ologiques...
Monologiques...
Paix mes frères.
Baisers petites soeurs...
Love...
Love....
:)
:D
♥
La litanie s'agrège...
Tchin-tchin avec le rien.
Bousier du quotidien.
Déglingué manège
Ballerine en satin. En page. En panne pardon.
Mangée par les mites.
Une paix tropicale, les rayons disséminés en pleine verdeur,
Les caresses de la Mort...
Le chatoiement sonore de la faune galopante...
Les souffles de la flore omniprésente.
Même.
Les lithiques avancements du corpus fossile aux doigts et paupières de marbre, dentelé par la souffrance climatique...
Lithiques...
Un désamour, une aisance ailleurs.
Une retraite dans les flots.
Une barque sur le miroir vert, plaine de l'écho ou de la libellule, blanche ou bleue...
Le hérisson, le pêcheur...
L'aspic
L'insularité labyrinthique de ce complexe agreste, et halieutique...
Le cadastre
Les histoires d'administrés de l'eau et des champs
L'abandon rural, à 20 kms de l'aéronef de béton et de lumièreS, vu des hauteurs lointaines.
Là-bas les drames qui n'en sont pas. Les cas sociaux qui en sont.
Ici les vieux qui meurent si proches du siècle.
Les étés foutus.
Le ripoton...
Ce fameux canard jaune grisâtre, minuscule et squelettique, qui pue le fraîchin comme on dit ici.
Si rare qu'on le voit une fois tous les 1/4 de siècle.
Surnommé ainsi car il se déplace en ricochant sur l'eau.
Ripoton c'est du pâtois. (C'est le nom charentais du grèbe castagneux)
( soupir... )
Pensées ailleurs....
« La première signification de Vrai et de Faux semble avoir son origine dans les récits ; et l’on a dit vrai un récit, quand le fait raconté était réellement arrivé ; faux, quand le fait raconté n’était arrivé nulle part. Plus tard, les philosophes ont employé le mot pour désigner l’accord d’une idée avec son objet ; ainsi, l’on appelle idée vraie celle qui montre une chose comme elle est en elle-même ; fausse, celle qui montre une chose autrement qu’elle n’est en réalité. Les idées ne sont pas autre chose en effet que des récits ou des histoires de la nature dans l’esprit. Et de là on en est venu à désigner de la même façon, par métaphore, des choses inertes ; ainsi, quand nous disons de l’or vrai ou de l’or faux, comme si l’or qui nous est présenté racontait quelque chose sur lui-même, ce qui est ou n’est pas en lui. » (Baruch Spinoza, Pensées métaphysiques, 1ère partie, chap. VI, Gallimard, « La Pléiade », trad. R. Caillois. )
Un Océan
Iridien
Un Oeil
Antarctique
L'explosion d'étincelles
De Jazz
Eteint celle
Des mains
A l'éclaircie de l'Or
Dans le couloir d'un Oeil,
Calaminés sulfures
Oxygène de DENTS !
Excédent occis dur
Je braillard s'est figuré
qu'un céleste virzage
De cet insecte en vent
Se développait en vagues
Dans les nuits sympathiques
Dans les brouillards de l'Ancre
Que ta forêt brouillonne
D'antennes dantesques
Et de moulins Mayas.
IL Y FAIT FROID AU FIRMAMENT !
Mon Carrefour d'Oreillers
Ma crayonneuse de Rêves
Ma Chroniqueuse d'Ailleurs
Ma chair catalyseuse
De bonne aventure
Ma bruine aux doigts d'Orion...
A bleue chevelure d'antennes
Et de brusques Carmins
Chow !
Show-Show !
Myriade aquatique
Bioluminescence
Tes nervures de vert
Ont installé mon cosme
... Au bord de l'eau...
...à la plage...
... à siroter des cocktails mous de fruits surévolués...
Il y fait bon,
Et doux...
Il y fait chaleureux, enfin...
Cendrillon de lumière, ou Montagne de Runes, ou Esquisse Polonaise...
Ô insectes d'orgasmes
Qui dévaliez les plaies
De l'arbuste du sort...
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