6/1/9

On ne peut pas dire que ça aille bien : La boucherie au moyen-orient, la pauvreté qui s'accroît et qui manque de plus en plus du minimum à chaque collision, à chaque nouvelle loi intrinsèquement bourgeoise, que rien ne change vraiment, que les méchants continuent à être encore pires, que l'écriture complexe n'y peut rien, elle qui se perd dans les méandres de l'impalpable, aux formes illisibles, irrégulières, accidentées. Le seul verbe influent est simpliste, tronqué, truqué, mitraillé, mensonger.

Rien ne change le monde immobile puisque, au centre de tout, l'âme ne pense pas mieux, ne ressent pas mieux.

J'ai rêvé d'un dépassement du Paradoxe Indépassable, où toutes nos attitudes chaotiques, à nous tous, saints, quidams ou meurtriers, ne faisaient que nous rapprocher vers un idéal incontournable ( je rappelle que Saint Paul, Père de l'Eglise tout de même, fut tueur en série avant sa conversion ). Comme une évidence décidée, à force d'absurdités. Une sorte de main invisible, invisible même pour les services secrets et les petits stratèges, mais humanitaire, sociale, mystique même peut-être.

Cet idéal est de toute façon assez rude, matériellement, moralement. Je crois qu'il est après le désespoir.

Je n'ai pas la solution.

Ça demande introspection, et méthode même peut-être.

Silence et observation surtout. Apprentissages nombreux.

Je ne sais pas encore.

Je trouverai quelque chose. Ou pas loin de trouver quelque chose... Dans l'urgence ou dans l'attente interminable, peu importe.

Je trouverai quelque chose.