461 - Restriction personnelle future.
22/8/8
Au gré de l'humeur et de la présence d'esprit : supprimer le mot mais : c'est une manière de considérer la morale comme un grand tout, unifié, de la débarrasser du bien et du mal. La suppression de cette scission semble supprimer la morale elle-même.
Je ne sais pas si c'est un bien en soi.* Suite au fait que je me suis mis à croire que le bonheur dépendait d'un nombre, variable suivant les individus, de conditions matérielles propres à leur donner ce bonheur, comme le maintien en vie de tel ou tel être par exemple, la suppression du mais, et donc de la morale, CONTRAINT LA PENSEE, puisqu'on met en forme une informe pensée par les mots, à penser sans morale. Fouette-moi je te sexe.
La morale a sa valeur humaine, inévitable.* Elle a aussi ses erreurs génocidaires. Le mais est l'instrument du trouble de la pensée pour l'empêcher d'être objective. L'objectivité pure tue l'homme par la mathématique, soyons clair.* Un peu d'objectivité est vitale pour penser.
L'absence de mais n'empêche pas la nuance. Elle contraste juste un peu plus les contradictions et les variations d'un discours. Elle clarifie, donc, il me semble.
* A la place de ce "." j'aurais pu mettre un ", mais".
P.S : à noter le remplacement ici de subjectivité par morale, comme opposition à l'objectivité.
P.S 2 : Nous devrions aussi oublier le soi, donc le je, le nous, et il remplaçant le je, le soi donc. S'interdire le retour à soi. Mélangé à l'interdiction du mais, cela consubstantialisera l'ensemble du monde à lui-même, à sa diversité contradictoireS.
P.S 2.2 : en cas d'impossibilité psychopratique d'éliminer le je, remplacer par "le monde".
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