Toujours relever son col sur ces incertitudes qui parfois ou encore gardent l'odeur d'un après midi d'été...je ne veux plus trahir mes émotions, les laisser filer, les retenir comme un un dernier souffle...je me mine de rien...j'ai peur de presque tout...je marche sur des yeux, je respire à l'envers...semer sur les trottoirs ce qu'il reste à sauver, ce qu'il reste à voler...un écho marin, une caresse subtile...il n'y a pas de remparts, il n'y en a plus, je les ai fait sauter du nid...un jour de trop, un jour de moins...et s'accomplir sans cesse dans un cube surexposé...vider les tiroirs...je me suis posée sur la branche d'un réverbère et j'ai vu danser les ombres...il y  a un reflet sur le mur qui fend la sève...

et je m'échappe entre tes lignes...