7*5²*2 - war
Base.
Vivre est très difficile. Ecrire, contrôler plus tard.
Décrire quoi que ce soit. Mécanique, pas mécanique.
Vendre sa soupe, vendre sa guerre, comme un travail, autant travailler comme ça c'est déjà la guerre. Comme ça c'est déjà écrit, vécu, récrit, revécu.
Retour arrière.
Les bases. Partout, tout le temps. A la guerre il en meurt plein. On embauche, allez bosse. Souffre. Crève.
Dehors, pas de guerre pour toi, va crever sans la guerre.
On vivote, on se bouffe les dents, les ongles, les cheveux, les peaux, des yeux, on s'avale, on se digère on se chie ben oui bon.
Pourtant avec la guerre le travail est plus net il a des résultats nets, net, net, net net net.
Oui. Jamais pu. jamais arrivé à rien de long, de cathédrâlesque, de munificent, de gigantiste, de... de... de... d'éblouissant, de 2h, deux heures ( ! ).
Jamais écrit un truc à lire deux heures durant. Ben non, c'est la guerre : pas le temps de faire la guerre : c'est la guerre.
La guerre c'est la rencontre de l'humain et de l'objet rationalisé, géométrisé, avec des angles pointus et durs, des lignes droites, des formes mathématiques, qui taillent n'importe où, en nombre aléatoire, en tailles imprévisibles, sur les corps. C'est le perçage du corps par la pensée carrée.
La guerre, c'est l'horreur corporelle dans un mental horrifié par le corps, c'est le vide, et c'est le souvenir de ces deux choses-là.
Je parle sans avoir connu, l'honnêteté m'oblige à le dire, à la dure. Je me souviens de mon invécu.
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