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Merci pour cette découverte .

Nous mourrons toujours trop jeune, oui ça fait mal au coeur de savoir que nous ne verrons rien de demain.
Perso je nai pas peur de la mort, mais je l'espère toujours le plus tard possible. Il faut vivre tant que nous sommes vivants !
Elisa | 11/30/2008
oula! mon anglais est toujours aussi mauvais ...
J'ai trouvé quelques sites en français bien moins complet que celui que tu proposes pour que je puisse me faire une idée de la vie de cette écrivaine.

Hum! Je suis restée sur ma faim.
Elisa | 11/30/2008
wikipedia ne suffit pas ?
B l o w n b l u e | 11/30/2008
Personnage fascinant, oui.
Et tu peux aussi la lire, tu ne le regretteras pas!
Quant à l'idée de la mort, je pense exactement la même chose que toi:

"Il s'échappera toujours de moi ce lien senti mental de la mortalité sur la terre de l'être...

Après moi. Tout le monde peut dire cela : après moi, cent siècles après moi... plus rien sans doute... même pas l'émergence décohérente d'un atome du souvenir en attente sur un défunt osseux, en poussière..."

et je trouve tes phrases très belles.
AURORA | 11/30/2008
PS: Qu'est devenu le blog "Blownblue"?
AURORA | 11/30/2008
Oh Bienvenue Aurora
Et merci :)

Le Bb's blog est en hibernation pour quelques mois suite à une intoxication médiatique.
Il reviendra l'année prochaine en principe, après une cure de silence.
B l o w n b l u e | 11/30/2008
J'apprends à lire sinon. :)
B l o w n b l u e | 11/30/2008
Bien sûr j'ai trouvé pas mal d'articles sur sa vie mais j'aurais voulu lire quelques extraits de nouvelles ou de poésie traduites, je n'ai pas trouvé. J'ai peut-être aussi cherché trop vite et mal.
Elisa | 12/1/2008
«Ce monde, vous savez, ce monde de grandes personnes, je n'en suis pas.»
K.M. = katherine Mansfield

«L'autruche qui enfouit sa tête dans le sable veut, en tout cas, vous donner le sentiment que cette tête est la la partie la plus importante de sa personne.»
[ Katherine Mansfield ] - Journal

«J’ai toujours eu le sentiment que l’immense privilège de l’amitié est de ne rien avoir à expliquer.»
[ Katherine Mansfield ]

«Je veux être tout ce que je suis capable de devenir.»
[ Katherine Mansfield ]
fleurdatlas | 12/1/2008
Extraits :

-L'air était tranquille, mais comme on ouvrait la bouche, on sentait tout de même que s'y engouffrait un petit vent frais, et cela faisait penser à la sensation éprouvée avant de boire un verre d'eau glacée.

http://eireann561.canalblog.com/archives/2007/03/17/4340296.html

Poèmes
traduit par Anne Minkowski
(extraits)

Solitude

C'est la Solitude maintenant qui vient la nuit,
A la place du Sommeil, s'asseoir près de mon lit.
Comme une enfant fatiguée je repose et guette ses pas,
Je la regarde doucement souffler la bougie.
Elle reste assise, immobile et sans bruit,
Lasse, si lasse, laissant tomber sa tête.
Elle aussi est vieille, elle aussi a livré le combat.
De feuilles de lauriers son front est couronné.

Dans l'obscurité morne, la marée lentement descend,
Se brise inassouvie sur la rive stérile.
Un vent étrange passe... puis, le silence. Je voudrais
Me tourner vers elle, la prendre par la main,
La serrer dans mes bras, et attendre ainsi que la terre stérile
Soit remplie par la terrible monotonie de la pluie.


Dehors dans le jardin

Dehors dans le jardin,
Dehors dans le souffle et le balancement de l'obscurité,
Sous les arbres et la haie vive,
Sur la pelouse et les parterres de fleurs,
Quelqu'un balaye, balaye,
Quelque vieux jardinier.
Dehors dans le souffle et le balancement de l'obscurité,
Quelqu'un secrètement est en train de ranger,
Quelqu'un très lentement avance, avance...


Aux lueurs du feu

Jouant ensemble aux lueurs du feu et du crépuscule,
Mon petit garçon et moi
Soudain – tristement – je me penche pour l'attraper.
Essaye, maman, essaye !

La Vieille Dame Silence lève un doigt impérieux :
Chut ! ... Cessez votre jeu.
Qu'est-il arrivé ? En cet instant infime qu'est cela
Qui s'est envolé ?

http://www.arfuyen.fr/html/ficheauteur.asp?id_aut=1076

- Ils se taisaient. C'était décevant, car Miss Brill guettait les conversations avec fébrilité.

- Comme elle aimait à être assise et à observer! C'était comme au théâtre. - C'était exactement comme au théâtre. Qui aurait pu penser que le ciel en arrière-plan n'était pas en carton-pâte?

- Les frontières doivent cependant être tracées quelque part. Elles s'arrêteraient aux Kelvey.

- C'était donc la progéniture d'une blanchisseuse et d'un gibier de potence. Jolie compagnie pour d'autres enfants.

- De toute façon même sans ces vêtements, Else eût semblée étrange.

- Je me suis surpris à dire "Te voici mon petit" exactement comme à l'étoile au-dessus du gommier. A compter de cet instant, il m'appartient.

- N'est-il pas surprenant qu'en dépit de leur douceur et de légèreté, il n'était dans ces chants question que de tristesse.

Éditions: Citadel Road Editions & Calligram
fleurdatlas | 12/1/2008
Merci Fleurdatlas quelle gentille attention !
Elisa | 12/1/2008
merci fleur... :)
B l o w n b l u e | 12/1/2008
J'aime beaucoup le 1er paragraphe de Solitude
B l o w n b l u e | 12/2/2008
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