17*5*3*2 - virtù
15 et 16-08-08
Je ne crée plus de poèmes, prose ou non, depuis longtemps. Je suis comme un caillou lisse érodé par le fleuve du virtuel... C'est la vraie vie, lvv, qui me fabrique en ce moment...
En fait, le genre de ce qu'on écrit n'importe pas, il y a juste à faire l'acte quand on sent à peu près que... ça vaut le coup d'être fait, pour une bonne raison, ou une autre bonne raison... juste écrire...
C'est une sorte de dilution, de confusion, tout se mélange... C'est en marche en ce moment même. Au bout du bout, le résultat politique, c'est l'arbitraire et donc du sang qui coule. Mort et souffrance. L'humanité cherche en même temps à atteindre son maximum intellectuel de fonctionnement pratique : l'automatisation; donc dans l'arbitraire il y aura des structures abstraites d'acier trempé.
Tout est matériau. Tout. Surtout ce qui n'apparaît pas en être de prime abord, tels que la balistique, la création d'entreprise, l'Univers, l'argent, l'art, le pouvoir, qui sont des ensembles d'actes, d'êtres humains et de choses composites, ensembles hétéroclites que l'on peut considérer comme des matières à travailler, comme un sculpteur travaille une matière meuble, au moins en pensée, et plus si possibilités, mais avec les humbles moyens du bord, toujours les moyens du bord, qui sont parfois sophistiqués... Lorsqu'ils sont sophistiqués, une autre entité, entéléchie, prend le relais du complexe et de l'inaccessible : l'organisation.
L'organisation est un ensemble de fonctionnalités nécessaires, atteignables par les flux logistiques.
Le néant aurait engendré l'être, donc la matière, pour éclairer son inaccessibilité... Donc la matière. Donc la matière fabrique son explication du néant au néant pour qu'il(s) se comprenne(nt).
Aucune importance.
Amour...
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